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De bonnes nouvelles

Une voiture volée... et retrouvée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2021

Paru d'abord sur notre site le 21 septembre 2020.


Un an ou deux après avoir obtenu mon diplôme universitaire, je partageais un appartement avec ma sœur et travaillais à temps partiel. Un jour, ma voiture a dû rester chez le garagiste pendant près d’une semaine. En apprenant cette nouvelle, une aimable famille qui fréquente la même église que moi m’a prêté son véhicule supplémentaire. J’étais très reconnaissant. Je le prenais pour faire le trajet habituel entre mon appartement et mon travail. Un soir, je l’ai pris pour rejoindre ma petite amie (aujourd’hui ma femme) avec qui j’allais dîner.

A la fin du dîner, quand je suis sorti pour reprendre la voiture, je ne l’ai pas trouvée. Après être revenu sur mes pas deux ou trois fois sans succès, j’ai compris qu’elle avait été volée. J’étais abasourdi.

C’était un vrai coup dur, car je n’avais pas beaucoup de revenus à l’époque, et puis ce n’était même pas ma voiture. Je me sentais terriblement mal et désemparé. J’ai appelé la famille à qui appartenait le véhicule pour expliquer ce qui était arrivé. Ensuite, j’ai appelé la police et fait une déclaration de vol. Je suis finalement rentré à mon appartement, encore bouleversé et tout retourné. Je me suis assis pour faire ce qui m’était le plus nécessaire, à savoir prier. Non pas une prière à un Dieu anthropomorphe auquel j’aurais demandé que la voiture soit rendue, mais une prière dans laquelle je reconnaissais que Dieu était l’Amour divin, le seul créateur, et que nous étions tous Ses enfants et Son reflet.

Je me suis tourné vers la Leçon biblique hebdomadaire, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, pour être guidé et inspiré, la lisant avec cette situation à l’esprit. L’un des passages bibliques de la semaine portait sur la guérison de l’homme qui vivait parmi les tombes et était possédé de « plusieurs démons ». Jésus fit face aux démons et les chassa hors de cet homme, que l’on trouva ensuite assis et « dans son bon sens » (voir Luc 8:26-39).

Je pensais jusque-là que les démons de cette histoire étaient liés à la personnalité de cet homme, comme des éléments contaminant sa nature et nécessitant d’être éliminés. Mais en lisant ce récit, cette nuit-là, il m’est apparu que cet homme n’avait strictement rien à voir avec les démons. Ils ne faisaient en rien partie de lui, sous aucune forme, aucun aspect. C’était comme si cet homme était pris dans un grand filet, qu’il luttait désespérément pour s’en libérer, mais était incapable de se relever ou de s’échapper. Alors que la plupart voyaient en lui un dément incontrôlable, Jésus savait qu’il avait toujours été parfait, complet, que c’était un enfant de Dieu dans son bon sens, et qu’aucune erreur ne l’avait pris dans ses filets illusoires et ne le retenait dans un état misérable. Fort de cette compréhension, Jésus chassa les démons, libérant ainsi cet homme et révélant sa vraie nature spirituelle, jamais ternie, contaminée ou piégée, quoi qu’il en semble aux sens mortels.

J’ai repensé au voleur de voiture, que je voyais à présent (qui qu’il soit) comme un reflet pur et un enfant honnête de Dieu. Dieu est tout-puissant, Il remplit l’espace de paix, d’harmonie et de joie, et c’est là tout ce que Ses enfants peuvent refléter. Même si cette personne semblait être un criminel ignoble et éhonté, le mal ne faisait pas plus partie de lui que les démons ne faisaient partie de l’homme possédé, dans la Bible. En réalité, les deux individus avaient toujours véritablement été dans leur « bon sens ».

J’étais en paix par rapport à la situation au moment d’aller me coucher. J’étais calme, sachant que notre Père-Mère Dieu prenait toujours soin de chacun de nous, y compris de moi et de celui, quel qu’il soit, qui avait volé la voiture ou de ceux qui avaient un jour été étiquetés comme possédés ou criminels.

Le lendemain matin, j’ai reçu un appel de la police. Lors de vérifications habituelles de plaques d’immatriculation, ils avaient retrouvé la voiture ! On l’avait abandonnée à quelques centaines de mètres de l’endroit où je l’avais vue pour la dernière fois. Quand je l’ai récupérée, j’ai constaté avec satisfaction que le réservoir était encore plein. Ma seule vraie contrariété était que la personne avait fumé à l’intérieur. J’ai procédé à un nettoyage complet du véhicule, à l’intérieur comme à l’extérieur, et je l’ai rendu à mes amis de l’église, avec gratitude et le cœur léger.

J’ai retenu la leçon : il se peut que nous vivions une situation dépourvue d’harmonie, à cause d’une maladie, d’un désagrément, d’une tromperie ou d’un désespoir absolu, mais cela ne fait jamais partie de nous. Quand nous nous en rendons compte, la guérison de tous les maux qui nous perturbent est assurée. L’harmonie est la loi divine, elle ne peut être prise dans un filet ni masquée par les ténèbres. En tant qu’enfants de Dieu, nous reflétons cette harmonie divine qui seule nous gouverne et brille sans cesse afin que tous puissent la voir, la chérir, s’y conformer et en témoigner.

Jay Frost

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