Je suis allée chez ma fille, récemment, et j’ai eu la chance de pouvoir l’aider dans son travail quotidien. Elle s’occupe de chevaux dans une grande propriété. J’étais heureuse de pouvoir être avec elle et l’aider dans ses tâches, comme l’ouverture des portes des écuries et le remplissage des seaux.
Nous avons commencé cette journée-là en écoutant la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Ensuite, l’une des tâches consistait à faire monter les chevaux dans une remorque de stock afin de les amener dans un centre où l’on parait les sabots. Nous n’avons pas eu de mal à conduire les chevaux à la remorque. Les trois premières bêtes sont montées sans aucun problème. On n’embarque pas des chevaux dans une remorque de stock tout à fait de la même manière que dans un van classique, car il faut une personne dans le véhicule pour les faire monter et les positionner correctement. Je l’aidais en fermant la porte afin que les bêtes ne puissent pas reculer.
Au moment où l’on embarquait le quatrième cheval, celui-ci a pris peur, il a reculé, il s’est cabré puis il est tombé. Il s’est effondré sur ma fille, la projetant à terre. J’ai d’abord été stupéfaite, et puis j’ai eu la nette sensation d’être enveloppée par l’Amour, Dieu, qui nous entourait. Je savais que Dieu est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:2), et qu’Il gouverne et gouvernera toujours.
Mary Baker Eddy écrit dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Nul entendement mortel n’a le pouvoir, le droit ou la sagesse de créer ou de détruire. Tout est sous l’empire du seul Entendement, savoir Dieu. » (p. 544) J’ai affirmé que ma fille et ce cheval ne pouvaient jamais être en dehors de la protection de Dieu.
Le cheval a continué de se débattre, et bien que ma fille essaye de le calmer, il s’agitait violemment pour se dégager. Sa longe était apparemment entortillée, et elle était si tendue que même sans être nouée, on ne pouvait pas la desserrer. Le licol qui aurait dû casser résistait. Comme le cheval était couché sur le sol de la remorque, il risquait de s’étrangler. Pendant qu’on allait chercher un couteau pour couper la longe, j’ai déclaré d’une voix ferme que ce cheval était une créature de Dieu et que, de ce fait, il était parfait, protégé par cet amour que nous ressentions tous, et qu’il ne pouvait pas avoir peur, car Dieu était avec lui à ce moment même.
On lit dans un psaume de la Bible : « Ta justice est comme les montagnes de Dieu, tes jugements sont comme le grand abîme. Eternel ! tu soutiens les hommes et les bêtes. » (psaume 36:7) Et dans Science et Santé : « Comprenant l’empire que l’Amour exerce sur toutes choses, Daniel se sentait en sécurité dans la fosse aux lions, et Paul prouva que la vipère était inoffensive. » (p. 514) C’est l’un de mes énoncés préférés. Je me suis fermement attachée à l’idée que Dieu n’a jamais créé aucune créature capable de nuire à ma fille ou à elle-même. Les bras de Dieu étaient exactement là où ils devaient être, nous protégeant et nous guidant.
Je sais que ma fille s’attachait également à la vérité face à cette situation et qu’elle comprenait que ce cheval n’était ni désobéissant ni effrayé, mais une créature obéissante, calme et parfaite. Nous écoutions toutes les deux l’inspiration divine, un message divin, pour savoir comment gérer au mieux la situation et aider ce cheval. En tant que créature de Dieu, il ne pouvait que se sentir enveloppé dans la chaleur de l’amour de Dieu. Comme je suis reconnaissante d’avoir ressenti cette calme assurance de la présence de l’Amour divin, dans des circonstances impressionnantes du fait des dommages qu’elles pouvaient entraîner !
Très vite, le cheval a cessé de se débattre, et bien qu’il essaye toujours de reculer, ma fille a pu couper la longe sans danger. Lorsque le cheval a été libéré, je l’ai laissé sortir de la remorque. Il a fait quelques pas, a secoué la tête et nous a regardées comme pour demander : « Et maintenant ? » J’ai demandé à ma fille si elle avait besoin d’aide, mais elle m’a répondu que ce n’était pas nécessaire. Bien qu’elle ait été projetée à terre et poussée entre les pattes des trois autres chevaux dans la remorque (lesquels, soit dit en passant, sont restés parfaitement calmes pendant tout l’incident), elle n’a été ni piétinée ni blessée. Le cheval, quant à lui, n’a eu que de légères éraflures. Nous avons pu emmener les autres chevaux chez le maréchal-ferrant sans problème. (Le cheval qui avait eu peur a profité d’une journée de repos !)
Cette expérience m’a fait comprendre la nécessité d’élever chaque jour mes pensées, de prendre le temps de reconnaître avec gratitude le bien que Dieu a déjà dispensé et d’affirmer que Dieu est omnipotent.
Pamela Thompson
Mendon, New York, Etats-Unis
Tout en essayant de soulager le cheval, la première pensée qui m’est venue a été : « Ne crains pas. Reste en place, et regarde la délivrance que l’Eternel va t’accorder. » (voir Exode 14:13) J’ai sans cesse répété cette phrase à voix haute tandis que je cherchais à comprendre ce qu’il fallait faire. C’est très réconfortant de savoir qu’un traitement par la Science Chrétienne n’a pas besoin d’être long, mais qu’il peut être simple et tout de suite efficace. Je suis très reconnaissante du comportement calme des autres chevaux dans la remorque et de la présence sereine de ma mère. Sa réaction rapide et sa prière ont contribué à renverser une situation potentiellement dangereuse. Le cheval va très bien, et c’est un plaisir de le monter.
Kiersten Thompson
Lebanon, Missouri, Etats-Unis
    