Notre charmante ville était décorée de lampions scintillants et colorés pour les vacances. Il y avait une chorale de Noël sur la place. Mon mari, mon chien et moi profitions de notre soirée dehors lorsque soudainement, au moment où nous faisions demi-tour pour rentrer à la maison, distante de quelque deux kilomètres, mon pied s’est mis à me faire atrocement souffrir. En plus de la douleur, j’ai été saisie par la peur, qui se traduisait par des questions telles que : « D’où cette douleur vient-elle ? Qu’est-ce qui se passe ? Et, pourquoi est-ce que cela m’arrive alors que nous passons une soirée aussi parfaite ? »
Nous avons trouvé un banc à proximité pour nous asseoir afin de pouvoir prier et que je puisse calmer mes pensées anxieuses, y compris celles qui élaboraient des plans pour rentrer à la maison sans marcher. J’ai commencé par rejeter la tentation d’avoir peur et de me sentir frustrée, puis, j’ai mis un terme à l’élaboration de plans alternatifs. Très vite, je me suis sentie mentalement tranquille ; je me suis tournée vers Dieu et j’ai simplement écouté.
Cette pensée m’est venue : « Ceci est simplement une croyance ». Cela ne m’aidait pas vraiment, non plus que mon pauvre pied ! Mais l’incitation à réfléchir davantage au concept de « croyance » a persisté. Cette idée qui m’avait été présentée mentalement n’était pas simplement une abstraction ou un aphorisme. Elle était enracinée dans ce que j’avais appris en tant qu’étudiante de la Science Chrétienne.