Notre charmante ville était décorée de lampions scintillants et colorés pour les vacances. Il y avait une chorale de Noël sur la place. Mon mari, mon chien et moi profitions de notre soirée dehors lorsque soudainement, au moment où nous faisions demi-tour pour rentrer à la maison, distante de quelque deux kilomètres, mon pied s’est mis à me faire atrocement souffrir. En plus de la douleur, j’ai été saisie par la peur, qui se traduisait par des questions telles que : « D’où cette douleur vient-elle ? Qu’est-ce qui se passe ? Et, pourquoi est-ce que cela m’arrive alors que nous passons une soirée aussi parfaite ? »
Nous avons trouvé un banc à proximité pour nous asseoir afin de pouvoir prier et que je puisse calmer mes pensées anxieuses, y compris celles qui élaboraient des plans pour rentrer à la maison sans marcher. J’ai commencé par rejeter la tentation d’avoir peur et de me sentir frustrée, puis, j’ai mis un terme à l’élaboration de plans alternatifs. Très vite, je me suis sentie mentalement tranquille ; je me suis tournée vers Dieu et j’ai simplement écouté.
Cette pensée m’est venue : « Ceci est simplement une croyance ». Cela ne m’aidait pas vraiment, non plus que mon pauvre pied ! Mais l’incitation à réfléchir davantage au concept de « croyance » a persisté. Cette idée qui m’avait été présentée mentalement n’était pas simplement une abstraction ou un aphorisme. Elle était enracinée dans ce que j’avais appris en tant qu’étudiante de la Science Chrétienne.
Mary Baker Eddy indique, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, que : « Ce ne sont pas les muscles, les nerfs, ni les os, qui rendent tout le corps “malade et tout le cœur défaillant”, mais l’entendement mortel, alors que l’Entendement divin guérit.
« Quand cela sera compris, nous n’affirmerons jamais au sujet du corps ce que nous ne désirons pas voir s’y manifester. Nous ne dirons pas que le corps est faible si nous voulons qu’il soit fort ; car, avant de pouvoir être manifestée sur le corps, il faut que la croyance à la faiblesse prédomine dans l’entendement humain, et la destruction de cette croyance en fera disparaître les effets. La Science ne renferme aucune règle de discordance, mais gouverne harmonieusement. “Le désir, a dit le poète, est toujours le père de la pensée.” » (p. 219)
A ce moment-là, lorsque j’ai vu que la douleur, ou le problème, n’était qu’une croyance, et que « la destruction de cette croyance en fera disparaître les effets », il a été naturel de raisonner ainsi : « Si c’est une croyance, et si je cesse d’y croire, qu’arrivera-t-il à la croyance ? » C’était une logique si étonnamment simple. J’étais assise sur ce banc, stupéfaite, réalisant qu’une croyance à laquelle on ne croirait pas n’aurait plus aucun pouvoir. Lorsqu’une croyance ne trompe plus, elle se révèle être ce qu’elle a toujours été : rien.
Instantanément, j’ai cessé de croire à la douleur et je me suis sentie entièrement régénérée ; et la douleur – la manifestation de la croyance – a immédiatement disparu, ce qui a démontré qu’elle n’était rien car elle n’avait aucune base dans la Vérité. Je suis rentrée chez moi à pied, me réjouissant de cette idée simple et fondamentale. Cela s’est passé il y a plus d’un an, et non seulement la douleur n’est jamais revenue, mais cette idée a continué de m’inspirer.
Je suis très reconnaissante de la liberté, de la santé et de la domination que Mary Baker Eddy a rendues disponibles pour l’humanité entière, nous orientant vers les enseignements de Christ Jésus et nous les expliquant de la façon la plus pratique qui soit. Il n’existe sur terre aucun autre système aussi fiable, réconfortant et démontrable que la Science Chrétienne.
Angela Sage Larsen
Healdsburg, Californie, Etats-Unis
