Il y a quelques années, des amis m’ont invitée à dîner dans un restaurant qui proposait un genre de nourriture que je n’avais encore jamais mangé.
Un peu plus tard, dans la soirée, j’ai ressenti les symptômes d’une intoxication alimentaire. En peu de temps, je me suis sentie très mal. Je me suis aussitôt mise à prier, et pour conforter ma prière, j’ai commencé à lire des extraits du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, où j’ai trouvé une série de passages concernant la nourriture. En l’occurrence, c’est cet énoncé qui m’a été le plus utile : « Admettez l’hypothèse courante que la nourriture est le soutien de la vie, et il vous faut nécessairement admettre dans le sens contraire que la nourriture a le pouvoir de détruire la Vie, Dieu, par l’insuffisance ou l’excès, par la qualité ou la quantité. » (p. 388)
En priant, j’ai de mieux en mieux compris que la nourriture n’avait pas le pouvoir de détruire ou de nuire. Seule la Vie divine, Dieu, avait un pouvoir sur moi. Je n’avais pas à accepter les croyances générales concernant les poisons et les autres éléments destructeurs contenus dans la nourriture. En réalité, la nourriture spirituellement comprise, en tant qu’idée de Dieu, a forcément une substance spirituelle, et elle ne pourra jamais nuire, mais uniquement bénir, car elle émane de Dieu. J’ai continué de prier en ce sens et j’ai senti un certain soulagement et constaté une diminution des symptômes.
Le deuxième soir, je me suis souvenue de ces paroles de Jésus : « S’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. » (Marc 16:18) J’ai continué de prier pour savoir que l’intoxication ne pouvait détruire mon identité spirituelle véritable, car elle n’était rien de plus qu’une croyance générale, et non un fait établi de l’existence. Je savais que rien de ce qui était propre à la nourriture ne pouvait avoir un effet négatif sur moi, l’enfant spirituelle de Dieu, éternellement en sécurité sous la protection de l’Amour divin.
Allongée sur mon lit, j’ai cherché en Dieu d’autres idées porteuses de guérison, et l’idée m’est venue de prier avec la Prière du Seigneur. Ce que j’ai fait, en commençant par la première phrase : « Notre Père qui es aux cieux », suivie de l’interprétation spirituelle donnée dans Science et Santé : « Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux... » (p. 16)
Le mot « harmonieux » s’est soudain imposé à moi. C’était là le message qu’il me fallait comprendre : il n’y a rien, de grand ou de petit, dans la création de Dieu, qui puisse être autre chose qu’harmonieux. Une idée spirituelle est incapable de nuire ou d’être blessée de quelque manière que ce soit. Lorsque j’ai reconnu cette vérité, tous les symptômes ont disparu, je n’ai plus ressenti aucune douleur, mes fonctions sont redevenues normales, et je me suis endormie. Je suis extrêmement reconnaissante de connaître la Science Chrétienne et d’avoir été guérie par elle.
Eileen Hendrickson
New Wilmington, Pennsylvanie, Etats-Unis
