Il y a quelques années, durant l’été, après avoir jardiné dans une zone boisée, j’ai découvert une marque sur mon corps indiquant que j’avais été mordue par une tique. Quand il m’était arrivé de trouver des tiques sur moi par le passé, je les avais toujours enlevées, et j’avais prié pour ne pas permettre à la crainte ou aux images d’une maladie associée à leur morsure de se développer dans ma pensée. Je n’avais jamais eu de problème.
Cependant, cette fois, il y avait une marque qui grandissait chaque jour et j’ai commencé à ressentir une variété de symptômes – certains simplement dérangeants, d’autres effrayants – sur une période de plusieurs semaines. Dans le même temps, deux membres de ma famille ont mentionné la maladie de Lyme ainsi que des récits similaires à ce que j’avais vécu. Peu de temps auparavant, une voisine m’avait invitée à assister à une causerie relative à cette maladie, invitation que j’avais poliment déclinée. Les préoccupations et les craintes concernant les tiques semblaient générales.
J’ai rapidement téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne pour un soutien par la prière. Elle m’a rappelé que Dieu, l’Amour divin, « rendit inoffensif le serpent venimeux » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 243) qui avait mordu l’apôtre Paul. Paul avait secoué la vipère – une créature dont les autres considéraient la morsure comme fatale – comme si de rien n’était.
La praticienne m’a également rappelé que Christ Jésus avait dit à ses disciples : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10:19) J’ai été réconfortée par le fait que, en tant que reflet de Dieu, je suis entièrement spirituelle, et non une mortelle vulnérable, ballotée par la souffrance. Nous avons parlé de la domination que Dieu donne à l’homme sur toute créature qui rampe sur la terre (voir Genèse 1:26-28), et la praticienne m’a dit qu’elle y voyait la promesse de notre domination sur toute les croyances susceptibles de nous terrifier. Je devais réaliser que ce problème n’était rien qu’une croyance rampante erronée. Ce n’était tout simplement pas vrai, car le royaume de Dieu n’inclut pas d’idées venimeuses qui puissent se nuire mutuellement.
Je me suis attachée à l’idée que tout ce que Dieu a créé est bon, et que par conséquent Ses idées sont inoffensives. Parce que je suis une idée spirituelle, ayant reçu de Dieu la domination, rien ne peut me contaminer ou violer ma pureté.
J’étais très reconnaissante pour l’aide constante de la praticienne, et pour un témoignage publié sur JSH-Online à propos de la guérison d’un problème lié à l’herbe à puce. Dans ce témoignage, l’auteur indique qu’il a vu que le serpent, dans le récit allégorique de la création qui commence au second chapitre de la Genèse, représentait la mentalité mortelle qui tente de nous empoisonner en introduisant dans la pensée le faux concept qu’il existe un pouvoir séparé de Dieu. J’ai vu de plus en plus clairement que ni ma pensée ni mon corps ne pouvaient être empoisonnés par la croyance en un pouvoir autre que Dieu, le bien.
Chaque fois qu’un symptôme apparaissait ou semblait s’aggraver, je revenais à l’idée d’un Dieu aimant en tant que seule cause, et à la vérité que je suis spirituelle et que je ne peux donc pas être victime d’une quelconque croyance matérielle, ou contaminée par elle. J’ai prié pendant quelques mois, jusqu’à ce que les symptômes cessent pour de bon. J’ai été entièrement libérée, et il en est ainsi depuis plus de quatre ans.
Alors que je priais durant cette expérience, je me suis souvent demandée pourquoi je m’appuyais sur la prière. Cette déclaration de Science et Santé le résume bien : « Le Scientiste Chrétien s’est engagé à faire diminuer le mal, la maladie et la mort ; et il en triomphera en comprenant leur néant et la totalité de Dieu, le bien. » (p. 450) Je suis très reconnaissante pour cette guérison. Je suis aussi très reconnaissante pour la Science Chrétienne qui enseigne que la santé et l’harmonie sont normales et naturelles ; nous n’avons à accepter aucune croyance qui prétendrait le contraire.
Candy Sawyer
Doylestown, Pennsylvanie, Etats-Unis