Comment j’ai prié pendant un ouragan

« La prière fervente du juste a une grande efficace », nous assure la Bible. (Jacques 5:16)

J’ai pris cette promesse à cœur lorsque j’ai vu les alertes ouragan du service météorologique national des îles hawaïennes, le lendemain de mon arrivée à Kauai. C’était en août 2018, et l’ouragan Lane se dirigeait vers nous. De nombreuses personnes priaient pour la sécurité des habitants des îles.

En regardant depuis notre maison les vagues déferler sur les falaises de lave, j’ai pensé au poème de Mary Baker Eddy, « Christ, mon refuge ». Ces deux strophes m’ont particulièrement inspirée :

Malgré l’évidence des sens matériels – de grosses vagues et des mises en garde inquiétantes – et le souvenir persistant d’un ouragan dévastateur survenu des années auparavant, ces mots m’ont rappelé que j’étais réellement en sécurité dans la Vie divine. Mon étude de la Science Chrétienne m’avait enseigné que le seul pouvoir réel est Dieu, la Vérité omnipotente, qui révèle le bien et détruit le mal. J’ai affirmé que le Christ, la manifestation divine de Dieu, était présent et actif ici-même, avec moi ainsi qu’avec tout le monde à Hawaï, en ce moment-même. 

En priant, j’ai ressenti une confiance inébranlable en la puissance salvatrice de Dieu. Je savais que la sagesse divine me conduirait à prendre les bonnes mesures pour ma protection, y compris pour déterminer où rester. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne dévoué qui a partagé des idées inspirées avec moi. Nous avons prié pour ma sécurité et celle de tous les habitants des îles. 

Une idée avec laquelle nous avons prié était la définition du vent, dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Vent. Ce qui indique la puissance de l’omnipotence et les mouvements du gouvernement spirituel de Dieu, embrassant toutes choses. Destruction ; colère ; passions mortelles. » (p. 597)

L’ouragan semblait être un exemple de la seconde partie de cette définition, une expression de la colère qui prévaut tellement dans l’actualité et la politique de nos jours. Mais la colère, les passions et la force destructrice ne sont pas de Dieu. Ce sont de fausses croyances – des illusions – qui ne peuvent pas détruire l’harmonie de la création de Dieu.

En priant, j’ai ressenti une confiance inébranlable en la puissance salvatrice de Dieu.

J’ai affirmé que le gouvernement de Dieu est harmonieux et qu’il inclut tout ; qu’il contrôle les vents et les vagues. La température de l’océan n’est pas source de pouvoir, puisque tout pouvoir réel appartient à Dieu. Les lois de Dieu sont les seules lois véritables, et Son omnipotence détruit les prétentions selon lesquelles le mal aurait un pouvoir. Ainsi que le dit le psalmiste : « Il arrêta la tempête, ramena le calme, et les ondes se turent. » (psaumes 107:29) Je savais que, parce que rien n’est en dehors du gouvernement de Dieu, personne sur l’île n’était en dehors de Sa protection.

Science et Santé explique que le pouvoir de la Vérité n’est pas démontré dans la destruction de quelque chose de bon, mais dans la destruction de l’erreur dans la conscience humaine ; il détruit les fausses croyances à la colère, à la haine, ou aux catastrophes qui semblent défier l’omnipotence du bien.

Une idée particulièrement puissante m’est venue alors que je pensais à un autre énoncé de Science et Santé : « La "douce petite voix" de la pensée scientifique atteint, par-delà mers et continents, jusqu’aux extrémités les plus lointaines du globe. » (p. 559) Ceci est une référence au « murmure doux et léger » de Dieu que le prophète Elie a entendu, lui montrant que Dieu n’était pas dans la nature violente des éléments matériels, tels que le vent, les tremblements de terre ou le feu (voir I Rois 19:12). Comme il était réconfortant de penser à la voix de Dieu, franchissant les océans, apportant un sens paisible de l’omnipotence salvatrice de la Vérité exactement là où elle est nécessaire.

Science et Santé contient d’autres affirmations radicales au sujet du pouvoir de la Vérité qui nous pousse à nous attendre au bien. Par exemple : « "Que la lumière soit", tel est le commandement perpétuel de la Vérité et de l’Amour, qui transforme le chaos en ordre et la discordance en la musique des sphères. » (p. 255) Ceci m’a aidée à voir que l’ordre, l’harmonie et la sécurité sont une exigence de Dieu. Le chaos ne règne pas en maître ; il n’est pas irrépressible. La Vérité transforme le chaos en ordre.

En priant, j’ai reconnu que les prévisions et les modèles météorologiques ne disposaient d’aucune force réelle et qu’ils n’étaient pas inévitables. Une tempête n’a pas à « suivre sa course », et elle ne peut pas non plus être une véritable puissance qui nuit ou qui menace. Dieu, l’Entendement divin, est « l’intelligence qui rassemble les vents dans ses mains ». (Science et Santé, p. 209)

Me sentant certaine de la puissance protectrice de Dieu, j’ai accepté avec gratitude l’offre de rester avec des amis de la Société de la Science Chrétienne locale pendant la période d’alerte. Avant de quitter mon appartement, j’ai été reconnaissante de pouvoir aider à communiquer aux propriétaires de notre immeuble des informations relatives à l’ouragan et aux préparatifs à envisager.

Je suis restée aussi proche que possible de Dieu et j’ai prié pour voir le pouvoir et l’harmonie du gouvernement de Dieu. Entrevoir l’omnipotence de Dieu, la Vérité, m’a donné de la confiance, du courage et de la joie tout au long de cette semaine tandis que je continuais de prier pour la sécurité de Kauai et des autres îles hawaïennes. Mes amis et moi avons également partagé des idées au sujet du pouvoir de protection de Dieu.

J’étais remplie de gratitude lorsque l’ouragan s’est finalement dissipé. De nombreuses personnes dans tout l’Etat ont été en sécurité et sont restées indemnes, malgré la menace d’un désastre majeur. J’étais également reconnaissante pour le sens plus clair que j’avais acquis de la présence constante et de la sollicitude pleine d’amour de Dieu envers tous Ses enfants.