La tendance actuelle à adopter une approche holistique des soins, qui va plus loin que le simple traitement des symptômes, a eu pour résultat d’élargir toujours davantage l’éventail des voies menant à la guérison. Pourtant, les méthodes dites « naturelles », comme les régimes, l’exercice physique ou la méditation, partent du principe qui est à la base de la médecine classique, à savoir que l’homme est essentiellement un corps matériel avec un cerveau à l’intérieur. Et c’est ce principe que les enseignements et les œuvres de Christ Jésus nous permettent de remettre en question.
La bonne nouvelle, c’est que la méthode de guérison qui sauve l’humanité du péché, de la maladie et de la mort est là. Elle est arrivée il y a deux mille ans quand Christ Jésus a déclaré : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » (Jean 18:37)
A l’exception d’une courte période pendant laquelle ses disciples ont opéré des guérisons, la méthode de guérison par l’Esprit divin de notre Maître fut perdue de vue pendant quelque 1800 ans, jusqu'à ce que la découverte de la Science Chrétienne par Mary Baker Eddy, solidement basée sur la Bible, lance un défi au matérialisme dans les systèmes populaires de la science, de la religion et de la médecine. Après avoir passé des années à expérimenter différentes méthodes pour guérir, elle découvrit dans les Ecritures la guérison-Entendement qu’elle avait cherchée avec tant de zèle, qui résolut le problème de l’être et procura à l’humanité les moyens d’échapper au péché aussi bien qu’à la maladie.
Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy écrit : « Qu’y eut-il d’abord, l’Entendement ou la médecine ? S’il y eut d'abord l’Entendement et s’il existait en soi, alors l’Entendement, non la matière, fut certainement la première médecine. Dieu étant Tout-en-tout, c’est Lui qui fit la médecine ; mais cette médecine était l’Entendement. Elle n’aurait pu être la matière, qui s’écarte de la nature et du caractère de l’Entendement, Dieu. La Vérité est le remède de Dieu contre l’erreur quelle qu’en soit la nature, et la Vérité ne détruit que ce qui n’est pas vrai. D’où le fait qu’aujourd'hui, comme hier, le Christ chasse les maux et guérit les malades. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 142)
Les enseignements de la Science Chrétienne permettent notamment à l’humanité de comprendre le travail de guérison efficace de Jésus, qui partait du principe que l’homme est spirituel. Nous pouvons atteindre à l’harmonie que nous recherchons grâce au Christ, la Vérité, l’idée de Dieu, qui est à l’origine des guérisons inégalées de Jésus, et selon celle qui découvrit la Science Chrétienne, nous trouverons tous cette voie, tôt ou tard.
Mary Baker Eddy emploie l’expression « tôt ou tard » à de nombreuses reprises dans ses écrits. Elle indique ainsi que tous finiront par se rendre compte que cette Vérité divine constitue le pouvoir de guérison et de salut le plus puissant et le plus profond qui soit. Elle écrit à propos de Dieu « Tôt ou tard, tous Le connaîtront, ils reconnaîtront la grande vérité que l’Esprit est infini et trouveront la vie en Celui en qui nous avons effectivement “la vie, le mouvement, et l’être”... » (Science Chrétienne contre panthéisme, p. 13)
Alors, si nous devons tous finir par emprunter cette voie, pouvons-nous jouer un rôle dans la façon d’y parvenir ? Absolument ! Nous pouvons tous décider par nous-mêmes de marcher sur les traces de Jésus. Afin de suivre son exemple et d’accomplir les œuvres qu’il fit, il nous faut progresser régulièrement à la fois dans notre compréhension de ses commandements et préceptes et dans notre obéissance à ceux-ci. Nous parviendrons à comprendre, au fur et à mesure, que les méthodes de guérison matérielles tendent à nous éloigner du christianisme pur qui conduit à la guérison.
La santé n’est pas un état de la matière ; c’est un état de l’Entendement divin, Dieu.
« Chercher ou utiliser d'autres moyens que ceux dont se servit le Maître en démontrant scientifiquement la Vie, c'est perdre la connaissance inestimable du Principe de Jésus et de l'application qu'il en fit », écrit Mary Baker Eddy dans Ecrits divers 1883-1896. « Nous ne pouvons nous écarter de son saint exemple — nous ne pouvons abandonner le Christ pour les écoles qui le crucifient et cependant le suivre dans l’œuvre de guérison. La fidélité à ses préceptes et à l’application qu’il en fit est le seul passeport qui donne accès à son pouvoir… » (p. 270)
La Science Chrétienne nous apprend que la santé n’est pas un état de la matière ; c’est un état de l’Entendement divin, Dieu, qui a tout créé spirituellement. La matière contredit l’Esprit, et prétend usurper le pouvoir souverain de l’Entendement en affirmant que la santé est gouvernée par les lois matérielles. « Ces deux théories contradictoires — que la matière est quelque chose, ou que tout est Entendement — se disputeront le terrain jusqu’à ce que l’une des deux soit reconnue victorieuse », lisons-nous dans Science et Santé. « La Science dit : Tout est Entendement et l’idée de l’Entendement. Voilà le plan d’après lequel vous devez combattre jusqu’au bout. La matière ne peut vous être d’aucun secours. » (p. 492)
Alors qu’est-ce qui peut nous être utile dans ce combat ? Voici trois choses qui m’ont beaucoup aidée à persévérer et à démontrer que l’Entendement est supérieur à la matière dans tous les cas :
Savoir ce qu’est la guérison.
Si nous pensons que la guérison ne consiste qu’à se débarrasser d’un état matériel, nous aurons des difficultés à atteindre notre but. Guérir, ce n’est pas transformer de la matière malade en de la matière saine. Ce n’est pas partir d’un mortel souffrant pour tenter de le rendre parfait. La prière qui guérit commence par la vérité selon laquelle Dieu est parfait et l’homme est déjà l’enfant parfait du seul Dieu. C’est un processus fait d’un ou plusieurs moments intemporels où l’on voit l’homme tel que Dieu le connaît, totalement spirituel.
« Vous ne pouvez jamais démontrer la spiritualité tant que vous ne vous déclarez pas immortel et ne comprenez pas que vous l’êtes », explique Mary Baker Eddy. « A moins de percevoir clairement que vous êtes l’enfant de Dieu, donc parfait, vous n’avez ni Principe à démontrer, ni règle pour sa démonstration. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 242)
Déclarer le résultat final dès le début.
La guérison par la Science Chrétienne commence par Dieu et finit avec Dieu. Si nous commençons par le problème, nous partons d’un principe erroné, à savoir que la matière existe et qu’elle a un pouvoir. Une prémisse erronée mènera toujours à une conclusion erronée. Se demander où se situe la maladie ou pourquoi elle existe, c’est chercher l’origine du mal. Cette recherche n’aboutira à rien, puisque le mal n’est pas une réalité dans la Science divine. Ce n’est qu’un rapport inexact, une conception erronée de la vérité.
Déclarez, au contraire, ce que Dieu affirme être vrai, c’est-à-dire que vous êtes Son image et Sa ressemblance parfaites (voir Genèse 1:26) et comprenez qu’il en est ainsi. De cette façon, cela se manifestera humainement, comme la Bible nous le montre à maintes et maintes reprises. Lorsque le fils d’une Sunamite meurt, nous dit la Bible, elle va vite trouver Elisée, le prophète. Il la voit approcher et envoie un messager lui demander : « Te portes-tu bien ? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien ? » (II Rois 4:26) En contradiction avec l’évidence matérielle, elle répond : « Bien. » C’est sa façon à elle d’affirmer sa confiance en Dieu. Et Elisée ramène l’enfant à la vie.
Comprendre que les difficultés ne sont pas des punitions.
Les difficultés sont des occasions d’élever la pensée vers Dieu et de prouver Sa bonté toujours présente. Quand vous êtes persuadé de la réalité de votre perfection en tant qu’enfant de Dieu, mais que vous n’en voyez pas la preuve, ce n’est pas le moment de renoncer ! C’est le moment de s’élever plus haut. Lorsqu’une difficulté se présente, cela n’aide pas de se demander « Pourquoi moi ? » ou bien « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » Dieu ne nous lance pas de défis, mais puisque c’est une inspiration nouvelle concernant la nature divine qui résout les difficultés, nous pouvons demander « Père, de quels grands bienfaits vas-tu me combler si je comprends mieux Ton amour ? » Cette attitude entraînera un résultat bien différent : la guérison que tout le monde recherche.
