Face au mal, quelle que soit la forme qu’il semble prendre – maladie, violence, douleur, deuil – nous ne sommes jamais obligés de penser que nous sommes sur la défensive. En effet, la Science Chrétienne nous aide à comprendre que le mal n’a jamais de pouvoir, d’activité ni de capacité d’avancer. C’est du bluff à cent pour cent, il n’est que vide et vantardise. Comme le dit si judicieusement Mary Baker Eddy, le mal est le « néant ayant la prétention d’être quelque chose » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 330).
Si l’on néglige de saisir et d’affirmer ce point au tout début de la prière – tout particulièrement, ainsi que j’ai pu le constater, quand on traite métaphysiquement des maladies cataloguées comme « agressives » – on va peut-être donner à ces mensonges l’occasion de « recadrer » eux-mêmes la bataille, d’essayer d’en dicter les conditions. Ils tenteront alors de contrôler nos pensées et nos prières concernant la situation, un peu comme Goliath le fit avec les armées d’Israël.
Lorsque Goliath est entré avec arrogance sur le champ de bataille et a mis Saül et ses soldats au défi de le combattre (voir I Samuel 17), il redéfinissait la bataille comme étant physique. Toute son apparence de force brutale était si intimidante que pas un seul soldat ne pouvait rassembler assez de courage pour l’affronter.
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