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Peur de la maladie ? « Recadrez » la bataille !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de décembre 2016


Face au mal, quelle que soit la forme qu’il semble prendre – maladie, violence, douleur, deuil – nous ne sommes jamais obligés de penser que nous sommes sur la défensive. En effet, la Science Chrétienne nous aide à comprendre que le mal n’a jamais de pouvoir, d’activité ni de capacité d’avancer. C’est du bluff à cent pour cent, il n’est que vide et vantardise. Comme le dit si judicieusement Mary Baker Eddy, le mal est le « néant ayant la prétention d’être quelque chose » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 330). 

Si l’on néglige de saisir et d’affirmer ce point au tout début de la prière – tout particulièrement, ainsi que j’ai pu le constater, quand on traite métaphysiquement des maladies cataloguées comme « agressives » – on va peut-être donner à ces mensonges l’occasion de « recadrer » eux-mêmes la bataille, d’essayer d’en dicter les conditions. Ils tenteront alors de contrôler nos pensées et nos prières concernant la situation, un peu comme Goliath le fit avec les armées d’Israël.

Lorsque Goliath est entré avec arrogance sur le champ de bataille et a mis Saül et ses soldats au défi de le combattre (voir I Samuel 17), il redéfinissait la bataille comme étant physique. Toute son apparence de force brutale était si intimidante que pas un seul soldat ne pouvait rassembler assez de courage pour l’affronter.

Combattre Goliath en se pliant à ses conditions menait à une défaite assurée, car il était plus grand, plus fort et mieux armé qu’aucun des hommes de Saül. Seul David se montra décidé à relever le défi de Goliath, et il le fit en redéfinissant complètement la bataille, sur plusieurs points.

Tout d’abord, il a replacé la bataille sur un plan métaphysique, plutôt que physique. Il a dit à Goliath en quelque sorte : « Tu viens à moi avec tes armes impressionnantes et en faisant étalage de ta force. Mais je viens à toi au nom de l’unique Dieu suprême que tu as défié. » Sa réponse courageuse indique que pour lui le défi était à relever non sur le plan physique, mais sur le plan mental et spirituel.

Saint Paul dit quelque chose du même genre lorsqu’il affirme : « Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu. » (II Corinthiens 10:4, 5)

David redéfinit aussi la bataille comme étant impersonnelle et non personnelle. « Choisissez un homme qui descende contre moi ! » tonitruait Goliath (I Samuel 17:8). Il exigeait un combat corps à corps, tout comme la maladie semble nous attirer vers une bataille avec le corps. Le génie de David fut qu’il refusa de se comparer physiquement à Goliath, comme le faisaient les autres.

Au lieu de cela, il mit en parallèle Goliath et Dieu, et vit que la prétention au pouvoir du géant ne tenait pas la comparaison face au pouvoir infini de Dieu. David avait beau n’être qu’un jeune garçon, son innocence et sa spiritualité lui permirent de poser la question : « Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l’armée du Dieu vivant ? » (I Samuel 17:26) C’était le « Dieu vivant » qui dominait sa pensée à un point tel qu’il n’avait absolument pas peur de regarder cette menace droit dans les yeux.

Pour finir, David courut à la rencontre de Goliath, redéfinissant la bataille comme étant offensive et non défensive. Il peut nous sembler parfois qu’un problème nous accule contre un mur, que la menace d’une maladie ou d’un danger ne nous laisse aucune échappatoire. Mais en réalité le mal ne peut jamais prendre l’offensive, il n’a pas la capacité d’avancer ni de progresser. Il s’appuie sur la crainte ou sur le consentement pour se donner l’illusion du pouvoir et de l’activité. Seul Dieu, la Vérité, a le pouvoir d’avancer. La réalité et la dynamique n’appartiennent qu’au bien.

Faisant référence à la rencontre devenue légendaire entre David et Goliath, l’auteur de Science et Santé établit ce parallèle : « Les hypothèses matérialistes provoquent la métaphysique à un combat décisif. Dans cette période révolutionnaire, tel le jeune berger avec sa fronde, la femme s’avance pour combattre Goliath. » (p. 268)

Pratiquant la guérison chrétienne sur les traces de Jésus-Christ, Mary Baker Eddy traitait courageusement tous types de maladies, même ceux qui étaient considérés comme désespérés. Sa seule arme était la prière, une prière qui, dans le monde hautement médicalisé d’aujourd’hui, pourrait paraître aussi inadaptée que la fronde de David contre l’armement lourd de Goliath. Pourtant, elle prouva maintes et maintes fois que la maladie tombe face au pouvoir spirituel et à la précision d’une prière fondée sur la totalité de Dieu, ainsi que l’enseignait et le démontrait Jésus.

Quand on parcourt les documents rapportant ses très nombreuses œuvres de guérison (voir par exemple la biographie Mary Baker Eddy – Une vie consacrée à la guérison spirituelle, d’Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck), il est évident que Mary Baker Eddy « courait » à la rencontre de toute manifestation de maladie avec la conviction de la toute-puissance et de la toute présence de Dieu, l’Esprit, avec la compréhension que la maladie n’était jamais substantielle ni réelle. 

Et elle nous a enseigné à faire de même, tout comme Jésus s’attendait à ce que ceux qui le suivent le fassent aussi. « Vous êtes maître de la situation, écrit-elle, si vous comprenez que l’existence mortelle est un état d’illusion produit par soi-même et non la vérité de l’être. L’entendement mortel produit constamment sur le corps mortel les effets de fausses opinions ; et il en sera ainsi jusqu’à ce que l’erreur mortelle soit privée de ses pouvoirs imaginaires par la Vérité qui balaie les fils diaphanes de l’illusion mortelle. » (Science et Santé, p. 403)

Les instructions de Mary Baker Eddy sur le traitement de la maladie sont émaillées de termes comme combattez, élevez-vous, rejetez, révoltez-vous, dénoncez et détruisez. On sent là le même esprit qui portait David dans sa bataille contre Goliath. C’est un courage qui ne peut être que divinement inspiré : il vient tout droit de Dieu. La source de cette autorité spirituelle est de toute évidence le Christ, l’Esprit de Dieu, cette même influence divine qui donnait plein pouvoir à Jésus et lui permettait de parler, d’agir et de guérir avec une autorité aussi incontestée.

Alors que David était animé de l’esprit-Christ (bien qu’il ne l’aurait peut-être pas reconnu comme tel) pour prouver le pouvoir de Dieu sur le brutal Goliath dans ce champ de bataille, Jésus, notre Guide, prouva pour toute l’humanité que le Christ nous donne l’autorité sur absolument tout ce qui prétend défier le pouvoir de Dieu, y compris sur la maladie, la haine, le péché et la mort. « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher… sur toute la puissance de l’ennemi, dit-il à ses disciples, et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10:19)

Le Christ est ce pouvoir divin, présent dans la conscience, qui nous permet de parler à la maladie avec autorité, comme Jésus. Le Christ nous permet de « recadrer » toute situation dans le contexte de la réalité spirituelle, nous propulsant vers la victoire.

Lorsque nos deux enfants étaient encore petits, je suis tombé gravement malade au cours d’une période de travail intensif. J’ai choisi de ne pas avoir recours à un diagnostic ni à des soins médicaux parce que le traitement par la Science Chrétienne s’était toujours avéré très efficace dans ma vie. Mais je dois dire en toute honnêteté que j’étais très impressionné par les symptômes, qui étaient effrayants. J’étais soutenu par les prières d’un ami proche, praticien de la Science Chrétienne, et pourtant il semblait que la peur m’avait acculé au mur.

C’est alors que ma fille est entrée dans ma chambre, laissant une simple note sur mon bureau avant de se sauver. J’ai lu ceci, de son écriture enfantine : « Dieu est amour est bon pour papa. » Elle voulait peut-être dire : « L’amour de Dieu est bon pour papa », mais l’amour qu’elle manifestait m’a aussitôt réchauffé.

Quelques minutes plus tard, elle était de retour avec une autre note : « Dieu est avec papa tout le temps. » Si simple. Si vrai. Oui, ce Dieu que je savais être l’Amour infini et l’Esprit toujours présent était bien plus grand que le mensonge selon lequel cette maladie pouvait faire partie de moi.

La menace de la maladie qui avait paru si écrasante fut réduite à sa plus simple expression par les vérités qu’exprimaient ces simples prières enfantines et aussi, sans aucun doute, par les prières de tous ceux qui m’entouraient pendant cette période. La maladie commença à se dissoudre pour disparaître rapidement à partir de ce moment. Et je fus entièrement guéri.

La maladie avait-elle jamais été physique ? puissante ? personnelle ? Non. Ce Goliath, comme tant d’autres que j’ai pu affronter sous diverses formes au fil des ans, n’avait ni substance, ni réalité, ni cause, ni capacité d’avancer. L’amour de ma petite fille avait éveillé en moi le courage et la conviction de David, le jeune berger.

Voilà ce qu’accomplit le Christ pour chacun de nous, à tout moment. Il redéfinit les termes de la bataille. Il nous aide à voir et à sentir, selon les paroles de la Bible, que « ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu » (II Chroniques 20:15). Alors la vérité intemporelle se fait jour : il n’y a pas de bataille du tout !

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de décembre 2016

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