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Ce que les enfants nous apprennent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2017

Publié à l’origine an anglais dans le Christian Science Sentinel du 9 mai 2016 


Les moments que j’ai passés au bord de la mer avec deux de mes petits-enfants et leurs parents, récemment, m’ont rappelé que nous pouvons beaucoup apprendre des enfants. Mon petit-fils, qui a trois ans, piaffait d’impatience à l’idée de partir à la mer et d’aller jouer sur la plage.  

Dès que nous avons posé le pied sur le sable chaud et doré, un grand sourire a illuminé son visage, sourire qu’il a conservé tout l’après-midi. Ma petite-fille, âgée de sept ans, sautait avec enthousiasme par-dessus les vagues en compagnie de son grand-père, en riant de plaisir dans la mer chaude. Leur joie était communicative. Qui pourrait rester insensible à la vue d’une telle gaieté ! 

La Bible relate que les disciples de Jésus voulurent un jour empêcher de jeunes enfants de s’approcher de leur Maître. Ils pensaient apparemment que les enfants ennuieraient cet homme aux journées si chargées. « Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. » (Marc 10:14, 15) Tout au long de notre cheminement spirituel, nous ne cessons d’apprendre qu’il nous faut être semblables à un enfant.

Dans la pratique de la Science Chrétienne, quand on adopte la simplicité de pensée d’un enfant – ce qui implique de s’en remettre entièrement à Dieu et d’avoir confiance en Sa bonté – on peut alors progresser spirituellement. C’est important parce que la Science Chrétienne va à contre-courant de la croyance en un monde matériel et du témoignage des sens matériels ; elle requiert une transformation continue de la pensée, qui passe d’un modèle basé sur la matière à un modèle basé sur l’Esprit. On ne peut y parvenir qu’en se détournant des anciens modes de pensée pour accueillir ce qui est nouveau. On lit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant et d’abandonner l’ancien pour le nouveau dispose la pensée à recevoir l’idée avancée. » (p. 323)

Un petit enfant bien entouré sait que ses parents l’aiment, et il ne doute pas qu’ils répondront à tous ses besoins. Il ne réfléchit même pas à la façon dont cela se fera, il est juste heureux d’être en sécurité auprès de ses parents. Je me souviens que, lorsque j’étais jeune, je pensais que mes parents étaient capables de régler tous mes problèmes. 

En devenant semblables à un enfant, nous acquérons en même temps une foi et une confiance plus grandes en notre Père-Mère céleste, qualités qui se fondent sur une compréhension spirituelle de Son amour et de Sa sollicitude parfaitement fiables. En fait, cette compréhension et cette foi en Dieu sont nécessaires pour démontrer la guérison en Science Chrétienne. 

Mary Baker Eddy nous explique tout au début du chapitre « La prière » dans Science et Santé : « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu – une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » (p. 1) Pour accomplir des guérisons, il est impératif d’avoir confiance en l’amour que Dieu a pour nous, Ses enfants, et de nous appuyer humblement sur Sa capacité de répondre à tous nos besoins, y compris une parfaite santé, au lieu de compter sur nous-mêmes.

Lorsque nos deux aînées avaient respectivement deux et quatre ans, mon mari et moi sommes partis avec elles une semaine en vacances. C’était avant la naissance de notre troisième enfant, prévue six semaines plus tard. Durant le trajet de quatre heures, un des pneus de notre voiture a éclaté. Nous n’avons pas eu d’accident, ce dont j’étais très reconnaissante. Mon mari a changé la roue, et nous avons pu repartir avec seulement un léger retard sur l’horaire. 

Cependant, le premier jour de ce précieux moment de vacances, mon mari m’a dit que nous devions aller dans un garage pour remplacer le pneu crevé. C’était une journée magnifique, le genre de temps idéal pour aller à la plage, comme nous en avions eu l’intention en choisissant cette destination. Des jours comme celui-là peuvent être rares et très espacés durant l’été, au Royaume-Uni. Je ne voulais donc pas le gâcher, même si je comprenais qu’il était sage de faire remplacer le pneu.

Je me rappelle combien j’étais contrariée de ne pouvoir vraiment commencer ces vacances en famille avant d’avoir réglé ce problème. Je ne me souviens plus pourquoi aujourd’hui, mais le remplacement du pneu a pris du temps.

Tandis que j’attendais d’un air renfrogné à l’extérieur du garage, j’ai jeté un coup d’œil à mes deux petites filles. Pleines de gaieté, elles jouaient sur la pelouse ensoleillée, devant le garage, totalement inconscientes du fait que cette histoire de pneu n’avait jamais été prévue au programme. Elles étaient déjà en vacances, et elles n’avaient pas permis à la situation de les priver de leur joie. J’y ai vu un exemple attendrissant de la façon dont un enfant accepte naturellement la continuité du bien. 

Cette scène m’a ramenée à la raison. J’étais contrariée d’avoir permis à des circonstances défavorables de m’affecter autant.Devant la réceptivité naturelle au bien manifestée par deux jeunes enfants, il me fallait apprendre à me réjouir de la bonté de Dieu, quelle que soit la tournure que prenaient les événements ce jour-là. Comme notre bonheur ne dépend pas de ce qui est matériel, y compris notre environnement, nous ne pouvons être privés de la bonté de Dieu, que nous soyons à la plage, que nous fassions changer un pneu dans un garage, ou que nous traversions un moment particulièrement difficile de l’existence. Il nous est seulement demandé de laisser les qua­lités spirituelles de Dieu se refléter en nous. 

Je repense souvent à ce lointain matin ensoleillé quand je suis tentée de me laisser troubler par une situation particulière. Cela m’a tant appris sur la réceptivité des enfants au bien et sur les qualités de l’enfance qui sont nécessaires à la compréhension spirituelle. Je me réjouis de ma capacité croissante à exprimer ces qualités au quotidien, où que je sois. Etant spirituel, le bonheur n’est jamais « le jouet des circonstances » (Science et Santé, p. 250).

Mary Baker Eddy écrit : « Enfants bien-aimés, le monde a besoin de vous – et davantage en qualité d’enfants qu’en qualité d’hommes et de femmes : il a besoin de votre innocence, de votre désintéressement, de votre fidèle affection, de votre vie sans souillure. Il vous faut aussi veiller, et prier afin de conserver immaculées ces vertus, et de ne pas les perdre au contact du monde. Quelle plus noble ambition y a-t-il que de maintenir en vous-mêmes ce que Jésus aimait et de savoir que votre exemple, plus que des paroles, constitue un critère de morale pour l’humanité ! » (Ecrits divers 1883-1896, p. 110)

La confiance semblable à celle d’un enfant, basée sur la compréhension spirituelle de l’amour et de la sollicitude absolus de Dieu pour chacun de Ses enfants, est indispensable à la pratique de la Science Chrétienne face à tous les problèmes humains, des plus petits aux plus grands.

Publié à l’origine an anglais dans le Christian Science Sentinel du 9 mai 2016 

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