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Vroum, vroum!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2001


Jacques tirait sur la main de Paula, sa grande sœur, en allant au parc. Paula disait que c'était « l'heure de se promener ». Mais Jacques préférait quand c'était « l'heure de jouer ». Son beau camion-benne bleu l'attendait à la maison à côté de sa voiture de pompier. Les faire entrer dans son garage et les faire ressortir, c'était amusant — « vroum, vroum ! » Marcher dans le parc, c'était ennuyeux.

Ils se dirigeaient vers la mare aux canards, et Paula lui parlait des arbres et des fleurs. Elle aimait les arbres avec leurs grands troncs bruns, leurs longs pieds noueux et leurs cheveux verts et touffus. Elle aurait voulu que Jacques les aime autant qu'il aimait son camion et sa voiture de pompier. Jacques, lui, était impatient de rentrer à la maison par le chemin le plus court afin de jouer avec son camion, sa voiture de pompier et son garage, « vroum, vroum! »

Le lendemain, Paula lui dit qu'elle avait une idée. Jacques ne savait pas ce qu'était une « idée », mais il était sûr que c'était une bonne chose, parce que Paula semblait très contente.

Ils allaient acheter des « graines spéciales ». Jacques aimait bien le marché, surtout parce qu'il était à côté d'un jardin avec des balançoires et un toboggan. Il pouvait aussi s'asseoir sur un gros éléphant en pierre tout en mangeant un gâteau. Ils y allèrent donc. Paula acheta les graines et ils rentrèrent à la maison.

Paula ne voulait pas lui dire ce qu'ils allaient faire avec les graines spéciales. Jacques pensait qu'elles étaient pour Minet le chat. Paula alla chercher une petite pelle et un arrosoir dans la remise, puis elle commença à creuser de petits trous. Elle demanda à Jacques de mettre quelques graines dans chaque trou, de les recouvrir de terre et de bien les arroser. Cela plut beaucoup à Jacques. Ça le changeait de ses camions et de son garage.

Les jours suivants, il fit beau et chaud.

« Le soleil va beaucoup aider ces petites graines, dit Paula. Nous allons les arroser et nous les verrons pousser, et bientôt nous aurons de grandes fleurs jaunes comme le soleil! »

Jacques n'avait pas envie d'attendre les fleurs. Il voulait les voir maintenant!

« Tu sais, dit Paula, ces graines sont comme toi et moi. Tout comme le soleil et l'eau aident ces belles fleurs à pousser, Dieu nous aime. Il nous aide à grandir, Il nous entoure de Sa chaleur et nous rend heureux. Tout comme le soleil réchauffe les graines et les fait pousser, l'Amour nous donne les pensées qui nous aident à apprendre de nouvelles choses comme lacer nos chaussures ou écrire notre nom. »

Jacques avait souvent essayé de lacer ses chaussures et d'écrire son nom. Mais c'était dur. En pensant que lui-même et les graines étaient bien au chaud, entourés de l'amour de Dieu, il était heureux. Il allait demander à Dieu de l'aider pour les choses difficiles.

Jacques arrosait les graines et empêchait Minet de venir marcher sur la terre mouillée. Il allait jouer avec son camion et sa voiture de pompier, « vroum, vroum! », mais il revenait en courant voir si les premières pousses étaient déjà apparues! Elles mettaient beaucoup de temps à pousser, et Paula lui disait qu'il avait besoin de « patience ». Il ne savait pas ce que ce mot voulait dire. Paula lui expliqua qu'il avait besoin « de faire autre chose en étant content de le faire ». Alors, le temps ne lui paraîtrait pas si long.

Un jour, le soleil avait beaucoup brillé. Jacques était allongé sur le ventre en regardant le sol. Et il vit de toutes petites pousses vertes. Il appela Paula pour qu'elle vienne voir. Elle était heureuse que Jacques ait été patient et qu'il ait trouvé d'autres choses à faire dans le jardin qui lui plaisaient, comme donner à manger et à boire aux oiseaux sous le pommier, arroser les graines tous les jours et empêcher Minet d'approcher.

Les pousses grandissaient, se fortifiaient, de petites feuilles poussaient et les petits bourgeons grossissaient. Jacques les observait et les arrosait tous les jours. Puis, un matin, il y eut une rangée de tournesols jaune vif. Ils étaient vraiment très grands!

Le lendemain, Jacques sortit ses chaussures du placard et se mit à les lacer. Ce n'était pas facile, mais il se souvenait qu'il avait été très « patient » avec les graines. Il avait besoin de faire autre chose en étant content de le faire. Par exemple, avant de commencer, il pouvait remercier Dieu de lui montrer comment lacer ses chaussures. Alors, Jacques remercia Dieu de lui donner les pensées lui permettant de placer ses doigts au bon endroit. Il s'exerça, il s'exerça, et bientôt, il y arriva!

Jacques aimait toujours autant jouer avec son camion bleu et sa voiture de pompier, « vroum, vroum! » Mais il avait aussi appris quelque chose de nouveau. Il avait appris que Dieu nous aime beaucoup, au point de nous faire grandir et progresser. Et il apprit ce que ce drôle de mot « patience » voulait dire! Quand on est content de faire autre chose, le temps passe plus vite.

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