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Les premiers à servir la cause

A ses débuts, la Cause de la Science Chrétienne a attiré des pionniers venus de tous les coins du monde. Mus par un grand dynamisme et par la conviction que cette Cause était plus importante que toutes les autres, ils lui consacrèrent le meilleur d'eux-mêmes. Cet article donne un aperçu de ce qui a amené ces hommes et ces femmes à s'engager dans cette voie.

Ils ont répondu à l'appel: Edward A. Kimball

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1997


Edward Kimball a dit un jour de lui-même qu'il avait été un «homme d'affaires épuisé» par l'anxiété, le surmenage et la crainte. En 1887 il cesse de courir le monde à la recherche d'une guérison médicale et, souffrant le martyre et désespéré, il se résout à revenir à Chicago, pour mourir chez lui. Il a passé plus d'un an dans un sanatorium, étant par moments incapable de digérer même de la nourriture pour bébé, et il est resté séparé de ses deux enfants pendant dix-sept mois.

A son arrivée à New York en compagnie de sa femme, également en mauvaise santé, il apprend que sa sœur a eu une guérison grâce à la Science Chrétienne. En dernier ressort, le couple se tourne vers cette religion. Après avoir passé dix à douze heures par jour à l'étudier, il écrit à Mary Baker Eddy: «J'ai totalement épousé la Science et l'un de mes plus chers désirs est de la comprendre pleinement et de faire le bien avec elle et grâce à elle.» Journal, vol. 18, juin 1900, p. 140.

Bientôt, sa femme et lui recouvrent tous les deux la santé et suivent l'enseignement de Mary Baker Eddy. Lorsque quelqu'un demande pendant la classe d'où viennent les différents élèves présents, Kimball répond: «La plupart d'entre nous viennent de la tombe.» Lettre de Kimball à Mary Baker Eddy, 20 janvier 1888, Service historique et bibliothèque de L'Église Mère.

Devant d'être encore en vie à la Science Chrétienne, Edward Kimball renonce à son statut d'associé dans une entreprise de fabrication florissante pour se consacrer à la guérison métaphysique et au développement de Première Église du Christ, Scientiste, Chicago. En 1897, Premier Lecteur, il conduit les services de dédicace dans le nouvel édifice de cette église – le plus grand édifice protestant de la ville.

Si l'année suivante représente une étape importante dans l'organisation de la Science Chrétienne, il en va de même dans l'existence d'Edward Kimball. En établissant le Conseil responsable de l'organisation des conférences sur la Science Chrétienne et le Conseil d'instruction, Mary Baker Eddy désigne Kimball pour y remplir respectivement les fonctions de professeur et de conférencier. Il ne va pas tarder à être connu, tant au sein du mouvement qu'en dehors, comme l'un des principaux représentants de la Science Chrétienne.

Ses conférences où se mêlent la logique, la clarté spirituelle et l'humour, ont un impact d'autant plus remarquable qu'il a arrêté ses études à la fin de la classe de quatrième. Une personne l'ayant entendu discourir écrira à propos de ses conférences publiques: «...M. Kimaball ne perdait jamais de vue son auditoire, mais il rattachait toujours ses arguments aux faits concrets et évidents du quotidien, que tout le monde connaissait. Il trouvait le moyen d'aller à l'essence de chaque question sans nous ennuyer très longtemps avec ce qui l'enrobe.» Journal, Vol. 12, juillet 1894, p. 140.

En douze ans, Edward Kimball a parcouru près de 650 000 km et donné plus de 1 800 conférences. «Je me représente le ciel comme un lieu où je aurais pas à faire ma valise» Christian Science Sentinel, Vol. 2, 3 mai 1900, p. 571., dit-il un jour en plaisantant. Surnommé par quelqu'un le saint Paul du mouvement de la Science Chrétienne, il rétorque du tac au tac: «C'est impossible! Je n'ai jamais persécuté les chrétiens. » Cité dans les souvenirs de William D. McCrackan, p. 5, Service historique.

Si sa modestie et son humour visent à détourner des louanges dont il n'a que faire, il est sûr qu'à un certain égard, il a un point commun avec l'apôtre. Ni l'un ni l'autre n'ont laissé leurs problèmes personnels se mettre en travers de leur engagement de disciple chrétien. Kimball connaît parfois des souffrances physiques aussi aiguës, peut-être, que l'«épine de chair » de Paul, sans jamais annuler pour autant une conférence qu'il s'est engagé à donner. «Bien des fois», écrit-il un jour, «alors que je paraissais acculé contre un mur de pierre dressé par l'erreur, et que j'avais fait, me semblait-il, tout mon possible sans succès ou presque, Dieu m'a montré Sa grâce en suffisance...» Ibid., p. 6.

Selon un de ses élèves, «[1] e génie de l'enseignement de M. Kimball réside dans sa façon de manier l'erreur». Ayant été «tellement imprégnés» de la réalité de la présence et de la bonté de Dieu, ses élèves sont capables d'examiner courageusement les phases les plus subtiles de l'erreur. Lettre de Kimball à Mary Baker Eddy, 24 décembre 1899, Service historique.

Quand un nouveau professeur est nommé au Conseil d'instruction en 1904, Kimball a enseigné quatre cours Normaux. De vaillants travailleurs tels que James J. Rome, Archibald McLellan et Lady Victoria Murray figurent parmi les quelque cent cinquante nouveaux professeurs à avoir suivi le cours.

Si ce sont sans doute ses conférences et son enseignement qui rappellent le mieux quelle a été la contribution d'Edward Kimball à la Cause, Mary Baker Eddy a de bonnes raisons d'apprécier également les nombreux autres services qu'il rend. En 1901, à un moment critique d'un procès qu'on lui intente, elle le désigne comme son représentant principal; à ce titre, il coordonne la marche des opérations et contribue au dénouement heureux de tous les aspects du procès. Un peu plus tard, la même année, William McKenzie et Edward Kimball aident Mary Baker Eddy à procéder à une révision majeure de Science et Santé.

Chargé pendant plus de six ans de veiller sur les droits d'auteur de toutes les œuvres de Mary Baker Eddy (à l'exclusion du Manuel de L'Église Mère), Kimball reste fidèle à la promesse qu'il lui a faite: «Mon affection la plus profonde est irrévocablement attachée à votre mission sacrée et à cette cause sacrée.» Souvenirs de McCrackan, p. 2.

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