Dieu, nos pensées et la météo

Autrefois, j'examinais toujours attentivement l'aspect du ciel, et la façon dont j'envisageais chaque journée dépendait beaucoup du temps qu'il faisait (d'après mes critères). C'était comme si j'étais au spectacle: chaque matin, je regardais par la fenêtre et décidais, selon le temps, de mon humeur pour la journée: ensoleillée ou brumeuse.

Un jour de grisaille, cette habitude fut bouleversée. Je me rendais à la faculté, en traînant les pieds et l'air maussade, pour assister au premier cours de la journée. En chemin, je croisai une étudiante, membre de l'Organisation de la Science Chrétienne du campus, que j'avais rencontrée lors d'une réunion de l'organisation à laquelle j'avais assisté avec ma camarade de chambre. Marchant d'un pas vif et assuré sous la pluie fine, elle me salua d'un joyeux « Quelle belle journée ! » Tout en continuant ma route, je me suis d'abord dit qu'elle avait peutêtre perdu la raison... Cependant, je ne pouvais m'empêcher de penser à la joie qu'elle avait exprimée en me saluant. Cela me réveilla. Je me rendis compte à quel point j'avais laissé le temps gouverner ma pensée et décider de ma joie.

Il se passait aussi quelque chose d'autre dans ma vie, à cette époque. Quelques mois plus tôt, j'avais commencé à étudier le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et j'apprenais qu'il existait un lien fondamental entre la pensée et l'existence. Je constatais que nos conditions de vie s'amélioraient lorsque nous laissions Dieu gouverner nos pensées. Je devais m'en remettre à Dieu, et non au temps: cela n'avait jamais été aussi clair. Depuis lors, j'éprouve sans cesse une grande joie et obtiens des résultats concrets quand je laisse Dieu, l'Amour divin, illuminer l'atmosphère de mes pensées — du matin au soir. Je ne surveille plus la météo avec anxiété; je suis parvenue à comprendre que laisser Dieu gouverner nos pensées peut même avoir un impact positif sur le temps.