Les gros titres se servaient d'expressions comme «... enflamme la colère des laissés-pour-compte», « l'impatience... grandit», «... s'inquiète d'une menace de plus en plus présente», Ils décrivaient des situations nationales et internationales, mais ils auraient tout aussi bien pu se rapporter à mon existence.
J'étais irritée par un conflit m'opposant à quelqu'un avec qui je travaillais sur un projet. Tandis que je priais afin de parvenir à aimer cette personne, la méfiance, l'orgueil, la peur se mêlaient abondamment à ma prière. A un moment donné, je remarquai les titres mentionnés ci-dessus dans un numéro du Christian Science Monitor. Je me mis à lire l'un de ces articles traitant des efforts entrepris pour prévenir la violence des supporters, lors de matches de football. Je m'arrêtai sur le commentaire d'un agent de la sécurité. Voici ce qu'il disait en parlant des gens qui viennent assister à un match de football uniquement dans le but de semer le désordre: «Les véritables meneurs s'amusent beaucoup à provoquer des affrontements et à contempler ensuite le résultat de leurs œuvres.»The Christian Science Monitor, 7 juin 1996.
Ce commentaire répondait à ma prière tout en m' avertissant. Il devint soudain très clair que le conflit auquel je devais faire face n'avait pas son origine dans des relations humaines difficiles. Il nous était imposé. Cependant, j'étais ainsi mise en garde non pas contre les gens qui pourraient me manipuler lors d'un conflit, mais contre la mauvaise influence que pourrait avoir sur moi ce que la Bible appelle l'entendement charnel qui est «inimitié contre Dieu» Rom. 8:7.. Cette résistance à exprimer l'amour ne venait ni de moi ni de l'autre personne. Elle revenait, en fait, à haïr Dieu, l'origine de la véritable affection. Je ne voulais rein avoir à faire avec ça!
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