Un Jour, Ma sœur me dit qu'il existait une religion qui guérissait les malades. On pouvait être guéri en demandant l'aide de praticiens de la Science Chrétienne, personnes qui consacrent leur vie à la guérison par la prière, ou encore par la lecture d'un livre, Science et Santé de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé cette merveilleuse religion: la Science Chrétienne.
J'étais émerveillée qu'une pareille religion existât. Je me dis: « C'est la bonne, c'est celle qu'il me faut », car j'avais toujours eu la conviction qu'une religion doit rendre l'homme heureux et en bonne santé. J'allai me procurer le livre en question dans une salle de lecture de la Science Chrétienne. Toutefois, je ne voulus pas me tourner vers cette religion avant d'avoir une preuve concrète de son efficacité. Je décidai donc de saisir la première occasion de la mettre à l'épreuve. Cela ne tarda pas.
Un jour, j'avais un mal de gorge si violent que je ne pouvais quasi plus avaler. Je me dis: « Voici le moment de mettre cette religion à l'épreuve. » J'allai chercher mon livre, Science et Santé, et le posai sur la table. Je m'assis et je lus la première phrase qui me tomba sous les yeux: « Vous devez dominer les mauvaises pensées en premier lieu, sinon, elles vous domineront en second lieu. » Cette phrase eut un profond impact sur moi. Après y avoir réfléchi quelques minutes, je me rendis compte que mes joues, tout à l'heure brûlantes, étaient fraîches et que je pouvais avaler sans difficulté. La guérison a été permanente et m'a fourni la première preuve que la Science Chrétienne guérit.
Depuis, je suis restée fidèle à cette merveilleuse Science qui m'a valu encore d'autres guérisons. Mais, avant tout, elle nous apprend à connaître et à comprendre Dieu, qui ne veut que le bonheur de Ses enfants, car Il est l'Amour omnipotent, omniscient, omniprésent, omniactif, le Tout-en-tout.
Une autre fois, j'avais dans un pouce une infection si douloureuse que j'aurais pu pleurer comme un bébé. Je téléphonai à un praticien et lui dis ce qu'il en était; je lui demandai si je pouvais faire des bains de savon pour calmer la douleur. Il me répondit que Dieu n'avait pas besoin que je l'aide avec des bains de savon pour me guérir. Je compris que Dieu, l'Esprit tout-puissant, était suprême et gouvernait ma vie. En quelques minutes, le pouce fut guéri.
Pendant des années, j'ai souffert du mal d'auto: cela me gâtait tout le plaisir de me déplacer en automobile. Un jour, je dus accompagner des élèves dans un col de montagne. Grande était mon appréhension. Je copiai un beau passage de la Bible qui pourrait m'aider dans cette épreuve et mis ce papier dans ma sacoche.
A chaque contour, et il y en avait à droite et à gauche, mes nausées augmentaient. Mon angoisse était indicible. Je sentis tout à coup que la catastrophe allait arriver. Alors, je pensai soudain à mon petit papier. Je le sortis de ma sacoche et je le lus. Il y était écrit: « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe). Je sentis la présence de Dieu, j'eus conscience de l'amour immuable qu'Il porte à l'homme et les nausées disparurent; j'éprouvai un indicible soulagement, un sentiment de libération impossible à décrire.
Ce fut une guérison immédiate et permanente. J'en rends grâce à mon bien-aimé Père-Mère Dieu.
Biel-Bienne, Suisse
