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Le diable habite-t-il sous votre maison ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1991


Des Enfants Dirent un jour à un petit garçon de quatre ans que le diable habitait sous sa maison. L'enfant, effrayé, le raconta à sa mère qui ne put réussir à apaiser ses craintes. Elle se rendit alors compte que, toute sa vie, il devrait affronter ce que le monde affirme au sujet du mal, et qu'il lui faudrait une compréhension fondamentale de Dieu pour le faire. Elle était elle-même reconnaissante d'avoir suivi l'enseignement de l'école du dimanche, qui l'avait aidée bien des fois à surmonter le mal par l'amour du bien. Elle décida donc de l'inscrire à l'école du dimanche de la Science Chrétienne.

Le premier dimanche, l'enfant posa à sa monitrice des questions sur le diable. La monitrice lui parla de l'amour de Dieu pour Ses enfants et lui dit fermement que le diable n'existait pas, parce que tout ce que Dieu fit est bon et qu'Il fit tout. Après cette première séance d'école du dimanche, l'enfant dit à sa mère: « Ma monitrice m'a dit que le diable n'existait pas, et elle en sait bien plus que ces gamins. » Il va toujours à l'école du dimanche et il a déjà eu de nombreuses preuves de la sollicitude de Dieu et de sa propre capacité à surmonter le mal. Et puis, il n'a plus peur.

Combien il est important d'apprendre à parler avec une autorité spirituelle de ce qui touche à la vérité et à l'erreur ! La Bible dit de Christ Jésus qu' « il enseignait comme ayant autorité ». Et Jésus parla ainsi du diable: « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. » Dans le Glossaire de Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit dans sa définition du mot diable: « Le mal; un mensonge; erreur; ni corporéité ni entendement; le contraire de la Vérité... » Si seulement nous acceptions l'irréalité du mal aussi facilement que cet enfant de quatre ans, nous reconnaîtrions alors que les suggestions mauvaises — ou diaboliques — sont des imposteurs et nous verrions qu'elles ne sont ni une chose, ni un lieu, ni une personne. Alors, nous leur résisterions avec autorité.

La Bible contient des exemples montrant la façon dont Jésus réprouvait le diable, et les guérisons qui s'ensuivaient. Elle explique aussi comment il fut « tenté par le diable » et comment il répondit à ses arguments. Dans le désert, Jésus subit quelques-unes des tentations qui se présentent à nous. On pourrait dire que le diable essaya de lui faire prendre le mensonge pour la vérité. Mais Jésus choisit de se détourner du corps, de la popularité et du pouvoir personnel. Ses déclarations puissantes de la vérité se fondaient sur les Écritures. Il n'admettait ni les « et », ni les « si », ni les « mais ». Aucune condition. Aucun marché. Son engagement envers Dieu ne pouvait être mis en question.

Nous aussi, nous pouvons choisir. Même s'il nous arrive d'être découragés par ce que nous voyons autour de nous, déclarons, tout en le pensant véritablement: « Je n'ai pas à choisir entre le bien et le mal. En tant que chrétien, j'ai déjà attesté l'omniprésence et l'omnipotence du bien, Dieu. »

Comme ce petit garçon, ignorons-nous que Dieu est bon, qu'Il est Tout et partout ? Alors l'inquiétude et l'angoisse nous saisissent. Mais, voyez-vous, le diable n'existe pas, et seule la croyance non récusée à une puissance mauvaise (qu'on appelle parfois magnétisme animal) nous effraie.

Si nous n'affirmons pas notre autorité spirituelle pour les détruire, ce sont ces arguments du mal qui engendrent des frictions dans les foyers et nous incitent à nous en rendre mutuellement responsables; ce sont eux qui nous donnent le sentiment de ne pas être aimés, d'être inutiles, incompris, humiliés, qui incitent une femme à faire des remarques continuelles à son mari, ou un mari à oublier d'apprécier sa femme et de lui prouver son amour. Nous pourrions tout aussi bien dresser la liste des problèmes que nous rencontrons dans notre église. On y ferait, entre autres, mention de conflits de personnalités ou de heurts de volontés humaines, d'activités si absorbantes que nous en oublions d'aimer et d'accueillir l'étranger, ou encore de la résistance à travailler pour l'église, à assister aux services et aux assemblées. Mais quels que soient les arguments de l'erreur, ce n'est la pensée de personne, c'est un mensonge qui doit être découvert et contredit.

Cela ne montre-t-il pas qu'il est indispensable de construire une défense puissante, grâce à la prière, pour protéger notre foyer, notre mariage et notre église ? Nous pouvons mettre fin à l'insatisfaction, à l'ennui, à la recherche des plaisirs matériels, aux rapports sexuels en dehors du mariage, si nous voyons que ce sont là les œuvres du diable — ou mensonge — et nullement les pensées de l'homme.

Ne nous laissons pas leurrer par la conviction que le problème vient toujours de l'autre, et nous défendrons ainsi efficacement notre foyer et notre mariage. Le besoin spirituel est de défendre notre mariage et notre foyer, parce que c'est leur destruction que le diable, ou mensonge, tend à provoquer. Au moindre soupçon d'inharmonie, au plus petit mouvement d'humeur, à la plus infime manifestation d'irritation, détournons-nous complètement des personnalités concernées et défendons l'institution du mariage. Prions et défendons-la aussi énergiquement que le ferait une ourse dont les petits seraient menacés. Essayons de le faire. Agir en ce sens, de façon conséquente, donne des résultats. Les disputes cessent avant même d'avoir commencé. La situation humaine devient perméable à l'amour. La joie rayonne dans le foyer. Il se manifeste des occasions d'exprimer l'amour envers ceux que nous aimons. Et il est essentiel d'avoir pour ceux qui nous sont le plus cher les marques de considération et les égards que nous accordons volontiers aux étrangers.

Le chapitre de Science et Santé sur le mariage contient toutes sortes de conseils utiles, si nous voulons bien en tenir compte. Mary Baker Eddy y écrit, par exemple: « Chacun devrait avoir la plus tendre sollicitude pour le bonheur de l'autre, et les égards et l'assentiment mutuels devraient accompagner toutes les années de la vie conjugale. » Toutes les années !

Quand vous êtes-vous demandé pour la dernière fois: Que puis-je encore faire pour le bonheur de mon conjoint ? Comment lui marquer davantage mon soutien ? Quelles sont les qualités qui raffermiraient nos liens ? Dans Science et Santé, à la même page, Mary Baker Eddy fait cette recommandation: « Époux, écoutez ceci, et rappelez-vous comme la moindre parole, la moindre action peuvent renouveler les beaux jours d'antan. »

Mettons nous-mêmes en pratique ce que nous aimerions voir exprimer chez notre conjoint. Et aimons davantage, tout simplement. C'est vraiment l'amour qui diminue les frictions dans les rapports et prouve qu'aucun diable n'habite sous notre maison, ni à l'intérieur, ni ailleurs.

Ayons la même approche à l'égard de nos activités d'église. Dans le cadre de l'église, nous avons réellement l'occasion d'apprendre à vivre notre christianisme, à aimer davantage, à être patients, compatissants, cléments, compréhensifs et même à faire preuve de longanimité. Chaque fois que vous êtes tentés d'attribuer la cause d'un conflit à une personne, défendez énergiquement l'institution de l'église. Si vous avez l'impression de ne pas savoir comment, confiez-vous à Dieu et demandez-le Lui. Priez pour acquérir une meilleure compréhension de l'idée spirituelle qu'est l'Église. Dieu l'entoure de Son amour.

Chaque semaine, en lisant la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, j'aime appliquer au moins une fois les citations à l'église et aux pensées que j'entretiens sur ses membres et ses activités. Pareille étude constitue une source inépuisable d'inspiration et de compréhension, qui ne cesse de donner à nos prières de la confiance, de l'efficacité et des fruits. Nous pouvons alors dire la vérité avec assurance à n'importe quel mensonge et voir cette vérité guérir.

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