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Mary Baker Eddy et sa contribution unique à la théologie chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1988


Dans son remarquable sermon chrétien, L'idée que les hommes se font de Dieu, Mary Baker Eddy écrit: « ... nos idées concernant la divinité forment nos modèles d'humanité. » L'idée que les hommes se font de Dieu, p. 14. On peut voir combien cela est vrai quand on se rappelle l'histoire du genre humain.

L'humanité des hommes, ou leur inhumanité, a toujours été directement proportionnelle à leur compréhension de la nature véritable de Dieu et, par conséquent, à la façon dont ils ont appréhendé Sa ressemblance, l'homme. Il suffit de considérer les événements du passé, ou le monde actuel, pour se convaincre de cette affirmation de Mary Baker Eddy: « Les idéals les plus grossiers de la théologie spéculative ont fait de l'homme un monstre... » Ibid., p. 3.

Comme il est donc important que notre théologie repose sur des idées exactes concernant Dieu, sur des idées vraies venant directement du Père, et non sur des théories ou des spéculations humaines au sujet de Dieu, mais sur l'idée que Dieu a de Lui-même ! La connaissance véritable de Dieu doit nécessairement être Sa propre connaissance de Lui-même, ce que l'Entendement divin connaît sur lui-même et sur sa création, l'homme, l'univers y compris. Le seul concept de Dieu qui puisse sauver, ce n'est pas l'idée que nous avons de Dieu, mais l'idée que Dieu a de Lui-même, et c'est sur cette seule base sûre que repose la théologie qui fait des hommes des anges et non des monstres.

En fait, lorsqu'on y réfléchit, la théologie véritable doit nécessairement être une révélation divine ou communication, par Dieu, de Lui-même. Seul ce qui vient de Dieu peut véritablement connaître Dieu tel qu'Il est. Il est tout simplement impossible à l'entendement humain de comprendre l'infini, impossible à des conceptions finies de Dieu d'invoquer le pouvoir divin qui guérit et sauve. Toutes les conceptions humaines concernant Dieu, toutes ces théories et spéculations érudites doivent finalement céder à l'idée entièrement spirituelle, ou connaissance que Dieu a de Lui-même et qui se révèle à qui ont le cœur pur.

Ce qui distinguait Mary Baker Eddy, tant dans son caractère que dans sa vie, c'était sa disposition à céder humblement à ce que l'Entendement divin révélait sur lui-même, même si cette révélation allait à l'encontre de toutes les croyances et conventions humaines. Cette humilité, alliée à une grande spiritualité et à un amour profond pour Dieu, permit à ce prophète spirituel de recevoir la Science divine de Dieu et de la donner à l'humanité, réalisant ainsi la prophétie de la venue du Consolateur. Cette découverte rendue intelligible à la compréhension humaine, elle l'appela Christian Science. Dans son ouvrage autobiographique, Rétrospection et Introspection, elle écrit: « Dès mon enfance même, j'étais poussée, par une faim et une soif des choses divines — par un désir de quelque chose de meilleur, de plus élevé que la matière, et en dehors d'elle — à rechercher diligemment la connaissance de Dieu comme étant le seul grand soulagement toujours présent au moment des malheurs humains. » Rétr., p. 31.

Il est vrai qu'il a existé, avant Mary Baker Eddy, d'autres étudiants de la Bible, d'autres chercheurs de la Vérité qui ont eu aussi cette soif spirituelle, et nous avons été bénis par eux dans la mesure où ils ont appréhendé la véritable idée de Dieu. Mais, dans son désir de connaître vraiment Dieu, Mary Baker Eddy a fait preuve d'une spiritualité remarquable, ainsi que d'une confiance d'enfant pour accepter de céder à la Vérité, quelle que soit cette Vérité. Bien des années de maladie, des tragédies personnelles extrêmement douloureuses, l'impuissance de la religion conventionnelle et de la médecine de son époque à répondre aux besoins impérieux de l'esprit et du corps, des recherches expérimentales sur les placebos, l'homéopathie et sur la façon dont l'entendement humain affecte le corps, tout cela, comme elle le dit elle-même, l' « avait préparée » Science et Santé, p. 107., par la grâce divine, à saisir l'idée véritable de Dieu, lorsque celle-ci se fit jour dans sa pensée à un moment crucial.

La profondeur de son caractère chrétien et de sa spiritualité se révèle dans la façon dont elle décrit son premier contact avec la révélation de la Vérité, au moment où elle fut guérie des suites d'une mauvaise chute sur le verglas: « Je contemplai la fausseté matérielle de l'entendement mortel, et je demeurai confondue. Blanche était la joue de l'orgueil. Mon cœur s'inclina bas devant l'omnipotence de l'Esprit, et une teinte d'humilité, douce comme le cœur d'un rayon de lune, couvrit la terre. Bethléhem et Béthanie, Gethsémané et le Calvaire, parlèrent à mon sens purifié comme par les lèvres éplorées d'un petit enfant. Des fontaines gelées furent descellées. Les systèmes érudits de philosophie et de religion se fondirent, car l'Amour dévoila la promesse et la puissance curatives d'un afflatus spirituel et présent. C'était l'évangile de la guérison dans sa mission humaine, désignée par Dieu, et apportant sur ses ailes blanches, à ma perception, la beauté de la sainteté, — voire même les possibilités du discernement spirituel, de la connaissance et de l'existence spirituelles. » Rétr., p. 31.

La femme qui a écrit ces paroles touchantes ne pouvait être le tyran égoïste que certains auteurs malveillants et mal informés ont dépeint — portrait que réfute toute enquête honnête sur sa vie. De telles paroles ne pouvaient venir que d'une personne à la pensée profondément spiritualisée, d'un disciple qui se consacrait entièrement au Christ, et qui, par l'obéissance, l'humilité, et aussi grâce à son amour des choses spirituelles se montrait digne de la tâche redoutable qui était la sienne: faire connaître à l'humanité ce que Dieu révélait sur Sa nature et sur la nature de la réalité.

Mais peut-être aimeriez-vous savoir maintenant quelle était la substance de cette révélation de Dieu que reçut Mary Baker Eddy, révélation qui, selon bien des gens, devait révolutionner la théologie chrétienne?

Au lieu de nous borner ici à exposer les grandes lignes théologiques de la Science Chrétienne, que chacun peut lire dans Science et Santé, il pourrait être intéressant de voir d'abord quelle était la formation théologique de Mary Baker Eddy, l'auteur de ce livre. L'education qu'elle avait reçue de parents profondément religieux conduisit cette chrétienne très pieuse à étudier la Bible avec ardeur et sincérité; toute enfant, elle faisait déjà preuve d'un sens spirituel remarquable. Au cours de son adolescence, elle fut admise dans l'Église congrégationaliste; il faut toutefois préciser qu'elle y fut admise malgré les objections d'ordre théologique qu'elle avait soulevées.

Son refus d'accepter le dogme de la prédestination, selon lequel certains hommes seraient damnés et les autres sauvés (pour elle, cela signifiait que ses frères et sœurs pourraient faire partie des damnés) indique que, même très jeune, elle faisait preuve d'une indépendance de pensée et d'un sens intuitif de la bonté absolue de Dieu, qui allaient à l'encontre des doctrines établies par les hommes (voir Rétr., p. 13–16).

En gardant à la pensée son éducation profondément chrétienne, voyons maintenant la contribution unique que Mary Baker Eddy a apportée à la théologie et découvrons comment elle explora et décrivit un domaine nouveau dans le développement de l'idée de Dieu.

La déclaration de doctrine que représente « la confession de foi » donne sans doute une idée qui reflète assez justement la croyance protestante traditionnelle en Dieu, même si certains détails de la déclaration peuvent en fait varier d'une tendance à l'autre. Il serait impossible de considérer point par point l'ensemble du dogme, mais un examen rapide peut être instructif et conduire à débattre du point de différence fondamental entre la découverte spirituelle de Mary Baker Eddy et les doctrines scolastiques établies par les hommes.

Voici un extrait de The Confession of Faith (La confession de foi) de l'Église d'Écosse, qui peut servir de point de départ: « Il existe un Dieu unique, véritable et vivant, qui est infini dans l'être et la perfection, un esprit parfaitement pur, invisible, sans corps, sans composants ni passions, immuable, immense, éternel, incompréhensible, tout-puissant, très sage, très saint, entièrement libre, l'unique absolu, gouvernant toutes choses selon la détermination de sa propre volonté immuable et très juste, pour sa propre gloire... » The Confession of Faith: The Larger Catechism, the Shorter Catechism, the Directory for Publick Worship, the Form of Presbyterial Church Government (La confession de foi) [Édimbourg: William Blackwood & Sons Ltd., 1955], p. 6.

Quelle que soit leur confession particulière, la majorité des chrétiens seraient probablement d'accord pour dire que cette description de Dieu, pleine de vénération, projette une lumière véritable et donne une idée de la réalité. Elle décrit le Dieu transcendant que des millions d'êtres vénèrent, aiment et adorent. Cette vision de Dieu est entièrement biblique. Il est certain que le Scientiste Chrétien croit en un Dieu unique, l'Esprit, un Dieu transcendant qui Se suffit à Lui-même, qui est infini dans Son être et Sa perfection et qui manifeste Sa gloire dans Sa création. Mais il y a aussi une grande partie de la doctrine à laquelle en toute honnêteté, le Scientiste Chrétien ne peut absolument pas adhérer.

Pourquoi ? Parce que l'immense pas en avant effectué par Mary Baker Eddy l'amena à percevoir quelque chose de plus concernant Dieu, quelque chose qui est implicite dans les paroles de ce credo, et qui est pourtant absolument nouveau et révolutionnaire. Parlant de la guérison qu'elle eut après sa chute sur le verglas et qui précipita sa découverte, elle écrit: « Il y avait dans cette brève expérience une lueur de la grande vérité que j'ai cherché depuis à rendre claire aux autres, savoir la Vie dans l'Esprit et de l'Esprit, cette Vie étant la seule réalité de l'existence. » Écrits divers, p. 24.

Voilà où s'exprime avec le plus d'éclat la perception spirituelle de Mary Baker Eddy et sa volonté absolue de céder à l'idée véritable de Dieu, même lorsque celle-ci va à l'encontre des croyances et doctrines humaines traditionnelles. Comme Dieu lui montrait que la Vie est l'Esprit infini et que la vie réelle de l'homme est entièrement spirituelle — et cette révélation la guérit — elle prit Dieu au mot ! Elle accepta humblement la logique et la réalité divines ainsi révélées. Si Dieu, le bien, est réellement omnipotent, ainsi que le déclare The Confession of Faith, alors Il est omnipotent dans les faits et le mal doit être dépourvu de toute autorité ou pouvoir réels. Son existence ne peut être qu'hypothétique, que prétendue réalité, et elle ne fait pas partie de Dieu ou de ce qu'Il a créé.

De même, si Dieu, l'Esprit, est réellement omniprésent, alors l'Espirit, non la matière, doit être partout, et la matière ne doit en fait être nulle part: c'est une illusion ou duperie des sens matériels. Si Dieu est l'Entendement infini, alors Il doit obligatoirement être l'unique Entendement que l'on puisse connaître ou avoir, et cet Entendement ne peut s'exprimer dans la matière, l'opposé de l'Esprit. Si Dieu, l'Esprit, est le seul Créateur, alors Sa création, l'homme, doit être totalement comme Lui, elle doit être Son image et Sa ressemblance, spirituellement, et le concept matériel de l'homme ne peut être qu'un mensonge, une conviction limitée, erronée, du moi et de l'identité.

Ce sont là, en vérité, des déclarations remarquables, parce que d'une portée radicalement révolutionnaire pour la théologie et pour l'humanité. Mais à la lumière de ce que Dieu révélait à Mary Baker Eddy, c'étaient là les seules conclusions spirituellement logiques. Ou bien cette révélation de la bonté totale et de la complète immatérialité de Dieu et de l'homme était vraie, ou alors la croyance traditionnelle en un Dieu anthropomorphe qui aurait créé la matière et qui permettrait que le mal existe était vraie. Toutes deux ne pouvaient être valables ensemble et l'ancienne façon de voir Dieu s'était avérée dépourvue de pouvoir guérisseur, tout en constituant une source abondante de doute et de désespoir. Ayant été guérie grâce à l'idée spirituelle et nouvelle de Dieu, Mary Baker Eddy vit qu'il n'y avait qu'un seul parti à prendre. En langage biblique, la réponse de Mary Baker Eddy fut la suivante: « Que Dieu... soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. » Rom. 3:4.

Cette femme courageuse voulait connaître Dieu et l'homme tels qu'ils sont, c'est-à-dire Dieu, l'Esprit infini, et l'homme, Sa ressemblance spirituelle. Si cela devait l'amener à se battre contre le monde, elle était prête ! La preuve tangible qu'elle devait nommer démonstration allait déterminer si Mary Baker Eddy attestait une « vérité » inventée, ou vérité révélée par Dieu, qui apporte la guérison et la rédemption. C'est avec vigueur que la Science Chrétienne allait dire au monde, selon les paroles du Maître: « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. » Jean 10:37.

Telle est, aux yeux des Scientistes Chrétiens, la contribution unique que Mary Baker Eddy a apportée au christianisme, non pour échafauder une théologie nouvelle ou un nouveau dogme doctrinal, mais pour libérer la pure théologie chrétienne des accessoires matériels et des croyances et doctrines, fausses et contradictoires, qui avaient surgi autour d'elle. Notre Leader vit que ce serait uniquement grâce à une théologie libérée de toutes les entraves des conceptions matérielles erronées de Dieu que le christianisme pourrait à nouveau démontrer scientifiquement le pouvoir guérisseur de Dieu, comme l'avait fait Jésus.

Ici, il faudrait ajouter que, pour Mary Baker Eddy, cette découverte n'ajoutait pas quelque chose qui aurait fait défaut aux enseignements de Jésus. L'œuvre de Jésus, le Sauveur, est complète, et il nous a donné les rudiments essentiels de la guérison spirituelle. Mais il déclara également: « J'ai beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » Et pour réconforter ses disciples, il poursuivit: « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu. » Jean 16:12, 13.

On peut apprécier la profondeur de la spiritualité et de la bonté de Mary Baker Eddy quand on considère qu'au moment où « l'Esprit de vérité » est venu à sa conscience réceptive, spirituellement préparée, elle a écouté et obéi humblement. En raison de la logique spirituelle et du pouvoir guérisseur de ce qu'elle recevait, elle s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'une croyance personnelle concernant Dieu. Il ne pouvait s'agir à l'évidence que du témoignage de Dieu sur Sa propre nature, de la communication par Dieu de Sa propre connaissance de Lui-même. Quel qu'en soit le prix — l'animosité du monde à l'égard de la Vérité et la nécessité, pour affronter cette réaction, de surmonter la timidité et le manque de confiance en soi — il lui fallait consigner ce que Dieu révélait sur Lui-même, non pas ce que la croyance et les doctrines matérielles Lui attribuaient depuis longtemps.

De plus, pour être authentique, ce rapport scientifique devait « cadrer » avec ce que Dieu avait déjà révélé sur Lui-même dans la Bible, seul livre d'étude de Mary Baker Eddy. Une étude poursuivie des Écritures, la prière et la mise en application de la vérité qu'elle était en train de découvrir, tout cela l'amena à voir que la révélation coïncidait bien avec la Bible. En fait, elle s'aperçut que la Science du Christ faisait partie de ce que disait spirituellement la Bible sur la guérison et la rédemption. Sa découverte mit totalement cette Science en lumière, illuminant la Bible, dissipant ce qui semblait être des illogismes et des contradictions et montrant comment faire revivre les œuvres de guérison de Christ Jésus. Toute sa vie, elle continua d'amender et de clarifier le texte écrit de cette révélation, jusqu'à ce que son travail soit achevé et que Science et Santé ait trouvé sa forme et sa formulation définitives.

Quel exploit ! Grâce à l'abnégation immense dont fit preuve ce prophète spirituel, grâce à l'amour total qu'elle voua à Dieu et à l'humanité entière, la nature véritable de Dieu n'est plus désormais voilée par le mysticisme et le mystère, ni obscurcie par l'anthropomorphisme et les croyances matérielles restrictives. Par la Science divine, la connaissance véritable de Dieu, Dieu révèle la totalité et la bonté absolues de Sa nature. Cette idée nouvelle bien qu'ancienne est le sens scientifique du message que le christianisme a entendu dès le commencement, à savoir « que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres » I Jean 1:5..

La Science Chrétienne affirme que ce concept entièrement spirituel de Dieu, que n'assombrit aucune croyance selon laquelle Dieu aurait créé ou voulu un monde matériel pécheur, est la solution pratique et définitive des problèmes qui, de tout temps, ont tourmenté l'humanité. Pour le Scientiste Chrétien, le problème du mal ne se résoud pas par des arguments ni par des raisonnements théologiques si brillants soient-ils. Il ne se résoud pas non plus en feignant d'ignorer l'existence de Dieu, ni en considérant qu'Il est incompréhensible et que l'existence du mal est un mystère permis par Dieu pour mettre à l'épreuve le libre arbitre de l'homme et l'amour qu'il porte à Dieu. La solution véritablement chrétienne et scientifique du problème du mal trouve dans l'annihilation de la prétention qu'a le mal d'exister, annihilation obtenue grâce à l'idée véritable concernant Dieu: la conscience réelle et la preuve par la guérison que l'Esprit infini est « la seule réalité de l'existence ». Le Scientiste Chrétien affirme que toutes les autres « solutions » apportées au problème du mal ne sont en aucune manière des solutions, mais qu'elles tendent à justifier le mal et l'existence matérielle, à les expliquer, alors que Christ Jésus a indiqué que nous en serions affranchis en le suivant et en connaissant la vérité.

Ces points théologiques sont bien trop importants pour que nous les acceptions ou les rejetions sur les dires d'une autre personne. Le lecteur de cet article devra expérimenter la Science Chrétienne pour son compte personnel, dans le laboratoire de sa vie. C'est par sa conformité avec les Écritures, sa capacité de guérir et de sauver comme le fit Christ Jésus, qu'une théologie apporte la preuve formelle de sa véracité. La vérité se reconnaît à ses fruits: la guérison de la maladie, du péché et de la mort. A moins que l'idée exacte de Dieu, révélée par la Science Chrétienne, ne fasse preuve du pouvoir curatif du Christ, elle n'est pas plus utile aux hommes que les centaines d'autres croyances fidèlement entretenues, qui ne donnent aucune preuve que le pouvoir divin sauve l'individu et l'humanité de l'auto-destruction.

Mais si, à la manière de Christ Jésus, la Science Chrétienne guérit véritablement les malades et réforme indiscutablement les pécheurs — et voilà plus de cent ans que des milliers de gens lui font confiance pour cela — il s'est donc produit à notre époque quelque chose de vraiment formidable. « L'Esprit de vérité », le saint Consolateur promis, est venu, et c'est une Science divine démontrable, libérant la théologie des conceptions erronées reposant sur la matière. Plus on se rend compte de ce qu'est la Science Chrétienne, plus on comprend l'ampleur de ce qu'a accompli Mary Baker Eddy et la profondeur de son amour pour toute l'humanité. En vérité, c'est une œuvre pour l'éternité.


Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits
est coupé et jeté au feu.
C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Matthieu 7:19, 20

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