Depuis plus de cinquante ans, la pratique de la Science Chrétienne a répondu à tous mes besoins. Des voisins présentèrent la Science à mes parents lorsque mon jeune frère tomba gravement malade d’une pneumonie. Ayant appris que les médecins considéraient le cas comme désespéré, ils avaient proposé à mes parents d’essayer la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn 'saïennce). On fit appel à un praticien de la Science Chrétienne et en quelques jours, mon frère fut guéri. Peu après, il fut inscrit dans une École du Dimanche de la Science Chrétienne ainsi que ma sœur et moi-même, et nos parents commencèrent à assister aux services de l’église. A cette époque, ils appartenaient à une autre église protestante, mais, très vite, ils la quittèrent afin de se joindre à la filiale de l’Église du Christ, Scientiste, de l’endroit. C’est ainsi que je fis la connaissance de cet enseignement merveilleux.
Un hiver, à la fin de mon adolescence, il se produisit un événement qui me permit d’éprouver et de fortifier tout à la fois ma confiance en Dieu et ma compréhension de la Science Chrétienne. L’été précédent, j’avais entrepris d’étudier la Science très sérieusement; elle prenait une place de plus en plus importante dans ma vie quotidienne. A l’époque, je travaillais dans une station-service afin de pouvoir payer mes études à l’université l’année suivante. Un matin, après avoir ouvert la station, je m’apprêtai à allumer le poêle à charbon. (Celui-ci se trouvait dans un couloir qui reliait le bureau au magasin.) D’ordinaire, on allumait le feu en arrosant le charbon de kérosène. Mais, ce matin-là, quand j’eus versé le liquide sur le charbon et approché mon allumette, il se produisit une explosion, et tout le couloir — et moi avec — fut saisi par les flammes. Quelqu’un, par inadvertance, avait versé de l’essence dans le bidon de kérosène !
Ma première réaction fut de courir, et je me précipitai vers le magasin. Mais c’est alors que l’Entendement divin prit les rênes du gouvernement. Sous son influence, je revins en courant à travers les flammes pour saisir mon manteau qui était suspendu dans le couloir. En arrivant dans le bureau, je me roulai par terre dans le manteau, ce qui étouffa les flammes. Un homme d’un garage situé de l’autre côté de la rue accourut alors et éteignit l’incendie avec un extincteur.
Plus tard, dehors, assis sur le marchepied d’une voiture, une question se présentait avec insistance à mon esprit: « Pourquoi cela m’estil arrivé ? » J’y trouvai un début de réponse lorsque je compris que je pouvais tirer parti de cette circonstance pour démontrer ce que j’avais appris. En fait, j’étais déjà très impressionné par l’inspiration spirituelle calmante que j’avais reçue et qui m’avait permis de savoir ce qu’il fallait faire pour éteindre les flammes sur mon corps. C’était là une première preuve ! Il s’en présenta une autre durant les quelques mois qui suivirent: les soins attentifs et aimants que je reçus de mes parents et de la jeune femme qui devait par la suite devenir mon épouse, ainsi que les prières fidèles de ce même praticien qui avait déjà traité mon frère. Le médecin qui m’examina pour la compagnie d’assurances affirma que je présentais des brûlures au troisième degré d’une extrême gravité et il m’annonça que mon genou droit resterait raide toute ma vie en raison des brûlures qu’il avait subies.
Ces suggestions de la loi matérielle, ainsi que quelques autres, furent surmontées par le seul ministère de la Science Chrétienne. Il y eut au début des cicatrices très évidentes. Mais graduellement, elles devinrent de moins en moins visibles, et aujourd’hui, elles sont à peine apparentes. L’infection, la raideur et toute douleur furent traitées et guéries magnifiquement grâce à nos prières et à celles du praticien. Pour ce qui concerne le retour de ma liberté de mouvement, de ma force et d’une activité sans restriction, la guérison s’acheva avant ma rentrée à l’université, quoique, ainsi qu’il est relaté ci-dessous dans le témoignage de confirmation de ma femme, un aspect de cette guérison ait demandé un peu plus de temps.
A la rentrée, je m’inscrivis donc à l’université et, ayant été admis dans une « fraternité », je subis les rigueurs de l’initiation. Depuis, j’ai poursuivi une vie physique active, me livrant, entre autre, à la pêche, au tennis et au golf, et accomplissant parfois de durs travaux, tout ceci sans le moindre handicap.
Après avoir obtenu mes diplômes, j’épousai la jeune femme dont j’ai parlé plus haut et qui est une étudiante de la Science Chrétienne depuis sa plus tendre enfance. Sans la Science, l’éducation de nos deux fils et de notre fille eût été une expérience toute différente. Quoiqu’ils aient chacun embrassé des carrières très diverses, tous pratiquent aujourd’hui la Science Chrétienne et ils font bénéficier leur famille des bienfaits de cette vérité pratique.
Il y a une vingtaine d’années, je souffris de ce qui semblait être une série de crises cardiaques. Cela se poursuivit durant plusieurs années. Les attaques se produisaient dans la nuit et étaient parfois très graves. Pourtant, grâce à mes prières et à celles de ma femme, et avec l’aide d’un praticien plein d’amour, j’étais toujours libéré le matin et je pouvais vaquer à mes activités professionnelles normales. Une certaine fois, un matin, après une crise particulièrement éprouvante, on me demanda au travail d’aider à décharger tout un camion de marchandises. J’en fus capable sans aucune conséquence désagréable. Ces attaques ont cessé il y a environ une dizaine d’années et j’ai continué à poursuivre une vie normale et bien remplie et à me livrer à d’autres activités pour mon plaisir, sans aucune difficulté.
Ce fut pour moi une grande période de croissance spirituelle, la crainte étant le principal obstacle à surmonter. Pour y parvenir, je raisonnai spirituellement, sachant que l’unique Dieu omnipotent était mon Créateur, mon Père-Mère, ma Vie même. Puisque j’étais Son image et Sa ressemblance, il ne m’était pas possible de manifester quoi que ce soit de contraire à Sa nature. Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, déclare (p. 507): « La création se manifeste perpétuellement et doit toujours continuer à se manifester en raison de sa source inépuisable. » A mesure que la vérité de cet énoncé devenait plus claire pour moi, je pouvais comprendre que je n’avais pas à accepter le concept mortel d’une vie matérielle séparée, commencée à l’état de nourrisson et évoluant jusqu’à la forme d’un corps adulte pour finalement subir la mort. J’étais au contraire le reflet constant de la Vie toujours présente, Dieu — l’expression même de Dieu.
Pendant cette période, je consacrai une grande partie de mon temps à considérer les synomymes de Dieu que l’on trouve dans Science et Santé (voir p. 465:9–12). Je compris, par exemple, qu’étant la manifestation de la Vie, je ne pouvais m’empêcher de manifester la permanence, la vigueur, la vitalité, la force, la santé et la perfection; en tant qu’expression de l’Amour divin, j’étais complètement en sécurité, à l’abri, réconforté et soutenu; puisque j’étais la manifestation du Principe, j’exprimais l’ordre, l’harmonie et ne fonctionnais pas dans un état de désordre, mais en accord avec la loi divine; et je poursuivis ainsi avec tous les autres synonymes. Ces faits spirituels, une fois compris, écartaient petit à petit la tension, la crainte et beaucoup d’autres fausses croyances.
Je savais que le seul endroit où quelque chose pouvait se produire, c’était dans la conscience vraie, et non dans ce que les sens physiques me présentaient. En fait, lorsque les sens physiques ou matériels me suggéraient violemment la présence d’une activité anormale, je trouvais le calme et l’équilibre dans les trois premiers versets de la Première épître de Jean, chapitre 3, qui commence ainsi: « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » Ces passages me faisaient retrouver mon identité d’enfant de Dieu, à Sa ressemblance.
Au fil des années, j’ai reçu de nombreuses preuves de la sollicitude de Dieu, aussi bien pour des problèmes de travail, de relations humaines, que pour l’éducation de nos enfants, la recherche de logements et la solution des difficultés quotidiennes de la vie. Je suis particulièrement reconnaissant d’avoir une femme aimante, dont la fidélité à la Science Chrétienne a toujours constitué une lumière sur mon sentier, tout particulièrement dans les heures qui paraissaient les plus sombres. Je suis humblement reconnaissant pour toutes les bénédictions dont la Science Chrétienne a comblé ma vie.
McCall (Idaho), U.S.A.
Je suis très heureuse de pouvoir confirmer l’exactitude du témoignage de mon mari.
Nous étions élèves de la même École du Dimanche de la Science Chrétienne lorsque se produisit l’incendie qui lui causa des brûlures sur la plus grande partie des deux jambes. En dépit de la gravité des brûlures, il fut libéré de toute douleur très peu de temps après avoir commencé à prier. Je lui rendais souvent visite à cette époque, étudiant avec lui les Leçons bibliques du Livret trimestriel de la Science Chrétienne et lui lisant à haute voix des articles du Christian Science Sentinel. Après plusieurs mois, dont trois furent passés au lit, il reprit son travail, et, à la rentrée, il entra à l’université, participant à de nombreuses activités y compris le tennis.
A l’époque de notre mariage, quatre ans plus tard, la peau de l’une de ses jambes se trouvait encore dans un état tel que le moindre heurt causait une plaie; c’était apparemment une séquelle de ses brûlures. Un dimanche, à la suite d’un semblable incident, il éprouva une très grande douleur dans une partie de la jambe. Mon mari désirait vivement assister au service en dépit de cette difficulté, aussi s’y rendit-il malgré tout. Tandis que nous étions assis à l’église, je m’aperçus en jetant un coup d’œil vers lui, que son visage s’était soudain décoloré. Je lui chuchotai: « Écoute la leçon, elle va te guérir. » Tandis qu’il s’y efforçait, son visage reprit ses couleurs. Plus tard, il m’apprit que la douleur avait aussi disparu à ce moment-là. Quand la plaie se fut refermée, il n’y eut plus de fragilité ni de blessures anormales de la peau. Il était complètement libéré. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany de Mary Baker Eddy (p. 249), on trouve la phrase suivante: « Ce dont nos églises ont besoin, c’est de cette qualité de la pensée fervente et dégagée du moi qui spiritualise l’assistance. » C’est exactement ce que ce service avait fait pour nous.
Ma très chère mère m’a aidée à aimer les Leçons bibliques et à acquérir l’habitude de cette étude quotidienne qui déroule jour après jour une compréhension spirituelle de la Parole de Dieu. Cette étude a constitué la base de la sécurité de notre famille et de l’inspiration qui en a dirigé les pas ainsi que celle des très, très nombreuses guérisons que nous avons eues durant plus de cinquante ans en nous appuyant sur Dieu grâce à cette précieuse révélation de l’Amour.
