Une de mes amies donne de très bonnes indications. Elle peut souvent vous dire exactement comment aller d’un point à un autre (même très éloigné) de sa ville, jusqu’à indiquer quelle voie emprunter sur l’autoroute pour pouvoir prendre la bonne sortie !
Ceux qui cherchent quelle voie prendre dans leur profession ont aussi besoin de directives appropriées. A notre époque, en particulier, où le chômage est si prévalent, les jeunes qui débutent, mais aussi les gens qui travaillent déjà depuis quelque temps, voudraient bien trouver quelques poteaux indicateurs.
Christ Jésus nous a donné des directives utiles, bien claires, pour notre vie — même pour les petits détails quotidiens — dans le Sermon sur la Montagne que rapporte l’Évangile de Matthieu, chapitres 5 à 7. Une étude sérieuse et fréquente de ces chapitres (bien des gens s’y livrent une fois par semaine ou plus souvent même) spiritualisera notre pensée et christianisera notre vie. On peut les comparer à une carte routière qui vous indique la bonne direction. Et on y relève ce conseil de Jésus: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:33.
Ceux qui subissent un blocage dans leur avancement, ceux qui souffrent du chômage ou d’une diminution de salaire due à des réductions d’heures, penseront peut-être que rechercher Dieu en premier lieu n’est pas réaliste. D’après eux, peut-être, seul compte l’effort humain. Mais si nous nous tournons vers l’exemple du Maître, nous voyons qu’il ne s’écartait jamais de ce qu’il enseignait, c’est-à-dire du fait que comprendre et aimer Dieu, et puis aimer son prochain comme soi-même, constitue la façon de vivre la plus réaliste qui soit. On ne peut certainement pas accuser Jésus de manquer de réalisme, si l’on songe à toutes ses guérisons de problèmes physiques chroniques et aigus, aux milliers de personnes qu’il a nourries dans le désert avec quelques pains et poissons, et à la manière dont il paya ses impôts avec de l’argent trouvé dans la bouche d’un poisson, et bien d’autres exemples encore.
Par ses œuvres merveilleuses, Jésus démontrait la Science du christianisme. Cette Science se fonde sur le Principe divin. Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), décrit ainsi dans Science et Santé avec la Clef des Écritures les deux points capitaux des œuvres puissantes de Jésus: « L’ “homme de douleur” comprenait mieux que personne le néant de la vie et de l’intelligence matérielles, et la puissante réalité de Dieu, le bien, qui renferme tout en Lui. » Science et Santé, p. 52.
Au cours des siècles, les hommes ont recouru à la Bible pour que ce livre les aide à comprendre « la puissante réalité de Dieu, le bien, qui renferme tout en Lui ». Et pour les aider à comprendre la Bible, depuis plus de cent ans, ils ont Science et Santé à leur disposition. Cet ouvrage définit Dieu au moyen de sept synonymes qu’emploie la Bible ou qu’elle sous-entend: Entendement, Amour, Principe, Ame, Esprit, Vie et Vérité.
La Science Chrétienne nous enseigne donc à commencer par Dieu et non par le problème. Lorsque nous nous rendrons compte que la difficulté principale réside dans notre ignorance de Dieu, nous ne concentrerons pas tous nos efforts sur une entrevue ou un curriculum vitæ, pour nécessaires qu’ils soient, mais sur une meilleure connaissance de Dieu et du rapport qui nous unit à Lui en tant que Son expression ou reflet.
Comprendre que Dieu est l’Entendement, c’est reconnaître qu’il n’existe qu’un seul Entendement. Cet Entendement est toutpuissant, il remplit tout espace, produit toute action, est toute intelligence et il est exclusivement bon.
Parce que, en vérité, l’homme est la ressemblance de l’Entendement, il est d’ores et déjà complet. Nous rendant compte de cette réalité, nous comprenons que nous pouvons être activement employés à exprimer l’intelligence divine en répondant à ce que nous inspire l’Entendement et en ayant la sagesse de mettre profitablement ces vues en application.
Il n’existe, en vérité, aucun pouvoir malin qui puisse entraver la propre expression de l’Entendement. L’Entendement, notre vraie demeure éternelle, ne connaît ni récession ni chômage, personnels ou généralisés. Il ne saurait non plus y avoir d’entendement mauvais qui puisse brouiller les directives que nous donne le Christ ou qu’il donne à ceux qui ont besoin de nos services. Les idées intarissables de l’Entendement répondent à tous les besoins humains. Mary Baker Eddy écrit: « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. » Écrits divers, p. 307.
L’Amour divin révèle la tendresse de Dieu comme Père-Mère qui pourvoit impartialement aux besoins de tous Ses enfants. L’Amour est véritablement notre Berger.
La crainte paralysante de l’échec disparaît à mesure que nous nous appuyons sur la tendre sollicitude de l’Amour divin. Si notre Berger nous aime (et c’est certainement le cas !) il ne permettra pas que nous manquions de quoi que ce soit, comme par exemple d’occasions de nous développer et d’aider autrui. Nous pouvons accroître notre valeur d’employés éventuels en apprenant à être toujours aimables et désintéressés, en décidant de nous intéresser sincèrement au succès de l’entreprise où nous avons l’espoir de travailler plutôt que simplement à notre propre avancement. La patience et la confiance nous viennent à mesure que nous nous appuyons sur ces promesses du livre d’Ésaïe: « Voici, le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance, et de son bras il commande; voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent. Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein; il conduira les brebis qui allaitent. » Ésaïe 40:10, 11.
Le Principe divin est la source de la loi divine qui gouverne tous les hommes. Le Principe ne change jamais et ne se trompe jamais. Il ne demeure pas insensible, il est tout amour. La Science montre que l’homme est toujours soutenu et protégé par ce Principe dont l’activité sur la scène humaine est manifeste quand ceux qui ont certains talents rencontrent ceux qui recherchent ces talents spécifiques. Tel qui n’a pas encore la formation nécessaire pour une branche ou un métier particuliers peut avoir confiance que grâce à la prière il sera guidé vers une vocation qui lui convient et qui sert l’humanité.
Ame est le nom pour Dieu qui nous permet de comprendre Sa gloire, Sa beauté divine, Son rayonnement, Son harmonie que l’homme spirituel reflète. Quelque morne que semble être notre situation, si nous nous tournons humblement vers Dieu, nous pouvons discerner cette harmonie et entendre la voix de Dieu qui nous guide et nous dit, selon les paroles de la Bible: « Voici le chemin, marchez-y ! » Ésaïe 30:21.
L’Esprit, Dieu, est partout. L’homme, la ressemblance de l’Esprit, est spirituel et il est pourvu de la substance de l’Esprit. Discernant ces faits scientifiques, nous pouvons commencer à démontrer dans notre vie la bonté de l’Esprit. Malgré ce que nous répètent les média à longueur de journée sur les mauvaises conditions économiques, nous pouvons refuser de nous laisser hypnotiser à croire que la pauvreté est inévitable. A celui qui prie scientifiquement pour être divinement guidé et qui s’efforce de vivre en conséquence, une action perspicace et intelligente peut ouvrir la porte du progrès spirituel et du succès.
Devenant conscients que Dieu est la Vie, nous voyons avec Paul qu’ « en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » Actes 17:28.. Puisque Dieu est en réalité notre Vie, Il nous soutient assurément dans toutes nos entreprises. Rien ne peut nous séparer de ce soutien.
Dieu est la Vérité, et la vérité, éternelle de Sa Science fait venir à la surface, pour les détruire, la crainte, l’ignorance et le péché qui produisent la stagnation et le manque. Science et Santé nous dit: « La Science Chrétienne met en lumière la Vérité et sa suprématie, l’harmonie universelle, l’intégralité de Dieu, le bien, et le néant du mal. » Science et Santé, p. 293. Dans la mesure où nous comprenons ces faits spirituels, ils se traduisent dans notre vie quotidienne par une plus grande maîtrise, et un sens d’abondance.
Décider de mettre Dieu en premier et de traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent (sans tenir compte de la manière dont eux-mêmes nous traitent) peut paraître très éloigné de la voie du succès. Cela n’a rien de très flamboyant aux yeux du monde. Mais c’est pourtant ce qu’il est juste de faire et c’est un mode de vie très réaliste. Nous efforçant de vivre ainsi, nous ne laissons pas notre volonté nous forcer à poursuivre aveuglément ce que nous considérons à tort comme essentiel pour notre avancement personnel.
Les circonstances nous suggèrent parfois d’accepter un emploi apparemment peu engageant pour pouvoir payer le loyer ou les traites sur la maison et la note de l’épicier. Si nous nous sentons guidés à l’accepter, Dieu nous donnera l’humilité de le faire avec gratitude. Nous pouvons donc avoir confiance qu’Il assurera nos ressources immédiates aussi bien que notre avancement à plus long terme.
Par contre, si nous sommes amenés par la prière à attendre une occasion meilleure, nous pouvons le faire sans crainte. La chose importante, c’est d’être sûr que Dieu nous guide, que notre décision est en harmonie avec la Règle d’or, et que, par conséquent, elle ne chargera pas notre prochain d’un fardeau injuste.
La bonne volonté d’accepter un travail d’abord peu prometteur a souvent valu à celui qui le faisait une carrière très réussie. C’est ainsi qu’un de mes amis avait accepté par nécessité un travail n’offrant aucun avenir dans un quartier jugé peu désirable. Mais dès le début, sa femme et lui ont aimé l’endroit où ils habitaient. Et très peu de temps après, elle trouva l’emploi le plus satisfaisant qu’elle ait jamais eu.
Le mari garda son emploi pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’on lui offrît un travail beaucoup plus prometteur dans le même endroit. Chaque nouveau pas fut fait avec humilité — mais non sans crainte et hésitation parfois — et fut soutenu par la prière et un désir toujours plus grand de mettre Dieu avant toutes choses et d’aimer les autres avec plus de désintéressement. Des occasions de rendre réellement service ont suivi comme aussi une entreprise qui a aidé un grand nombre de gens.
Comprendre Dieu et L’aimer en tant que source de tout bien mène à la compréhension grandissante que la substance et l’individualité réelles sont spirituelles et non sujettes au hasard, à la récession ou à l’inflation. Cette prise de conscience mène à une carrière utile et satisfaisante. Et nos besoins seront satisfaits, peut-être pas aussi somptueusement que nous l’avions tout d’abord espéré, ou peut-être au contraire plus abondamment que nous ne l’aurions jamais cru possible. Nous verrons le témoignage du Psalmiste se réaliser dans notre propre existence: « J’ai été jeune, j’ai vieilli; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » Ps. 37:25.
Si le fait d’être actuellement au chômage ou de ne pas avoir une bonne situation nous mène à Dieu, nous ne pouvons qu’en être bénis. Nous ne perdrons rien de réellement valable, car comprendre Dieu, c’est avoir tout !
Quand tu pries, entre dans ta chambre,
ferme ta porte,
et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ;
et ton Père, qui voit dans le secret,
te le rendra.
Matthieu 6:6
