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Travailler pour Dieu à plein temps

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1982


Avez-vous jamais eu l'impression que votre travail était une entrave majeure à la poursuite de vos progrès spirituels ? Il n'y a cependant aucune raison pour qu'il en soit ainsi. Il n'existe pas en réalité de circonstances matérielles dont les limites puissent avoir un effet sur notre identité véritable d'idée complète de Dieu. Et nous pouvons nous mettre à découvrir cette évidence dès à présent.

Il est vivifiant de penser à notre journée de travail comme à une occasion d'appliquer des vérités spirituelles. Mais qu'en est-il de ceux qui considèrent leur journée de travail comme un temps mort d'où toute croissance spirituelle est absente ? La difficulté provient peutêtre de la croyance à deux créations, deux réalités, à un environnement constitué du fait spirituel et d'un monde matériel très loin du spirituel. Il en découle la croyance que l'homme oscille entre l'une et l'autre de ces créations.

Toutefois, le fait demeure qu'il y a un seul Dieu, l'Entendement, et une réalité unique, une création unique; et puisque cet Entendement est l'Esprit, la seule création infinie ne peut être que spirituelle. Mrs. Eddy déclare: « Il n'y a pas deux réalités de l'être, deux états opposés de l'existence. L'un devrait nous sembler réel, et l'autre irréel, sans quoi nous perdons la Science de l'être. » Unité du Bien, p. 49.

Pour dissiper la prétention que notre journée de travail est une entrave à notre croissance spirituelle, nous ferions probablement bien de réfléchir à ces paroles de Christ Jésus: « Nul ne peut servir deux maîtres. » Matth. 6:24. Tant que nous nous efforçons de laisser la croissance spirituelle gouverner et déterminer nos activités humaines, nous servons un seul maître. Toutefois, si nous croyons que certaines circonstances ont le pouvoir de nous priver du bien spirituel, ne servons-nous pas, en fait, deux maîtres ? Il nous est possible de remédier à cela en discernant spirituellement que toute croyance à un pouvoir opposé à Dieu, l'Esprit, n'a en soi absolument aucun bien-fondé et n'est que néant.

Au fur et à mesure de nos progrès en Science Chrétienne, il est naturel que nous désirions consacrer davantage de temps à l'étude et à la prière. Mrs. Eddy écrit: « La consécration au bien ne diminue pas la dépendance de l'homme à l'égard de Dieu, mais au contraire elle l'augmente. De même la consécration ne diminue pas les obligations de l'homme envers Dieu, mais montre l'absolue nécessité de les remplir. » Science et Santé, p. 262.

Afin de remplir ces obligations, nous pouvons décider de nous lever plus tôt le matin afin d'étudier plus à fond la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne et de communier plus pleinement avec Dieu. Nous pouvons limiter de façon raisonnable nos distractions afin d'avoir dans la soirée le temps d'explorer plus à fond la Bible et les œuvres de Mrs. Eddy. Tous ces efforts nous permettent de spiritualiser plus efficacement notre pensée. Nous pourrions avoir pour objectif de partir pour le travail le matin, sentant que nous avons fait de réels progrès et que nous pourrons difficilement attendre la fin de la journée pour reprendre cette étude pleine d'inspiration.

Quels que soient les événements et les obligations de la journée, nous pouvons rejeter l'erreur qu'ils font partie d'une création matérielle en compétition avec la spirituelle et percevoir au lieu de cela comment ces événements et ces obligations suggèrent des activités spirituelles. Par exemple une réunion ne doit pas être vue comme un rassemblement de mortels parfois en conflit, mais plutôt comme un appel à percevoir la manifestation harmonieuse du pouvoir de l'Entendement. La rédaction d'un rapport peut être envisagée comme une occasion d'exprimer l'intelligence divine. Établir un budget ne doit pas être considéré seulement comme un effort de faire le maximum avec une somme limitée; mais ce travail peut plutôt mettre en évidence le fait que les idées de Dieu répondent à tous les besoins. Tout travail qui nous met en contact avec le public peut être envisagé comme l'expression de l'amabilité, de la sagesse, de la compassion, de l'intégrité.

Quel que soit notre travail, nous pouvons rester réceptifs aux intuitions de l'Entendement divin qui révèlent la réalité spirituelle. Alors les obligations quotidiennes deviennent des possibilités de construire sur la base de la croissance spirituelle à laquelle nous sommes parvenus par notre prière et notre étude matinales.

La croyance que l'homme est séparé de Dieu est l'un des aspects de la fausse prétention qu'il existe deux créations — l'une spirituelle, l'autre matérielle. Nous triomphons de cette croyance en nous en remettant à la direction de Dieu, l'Entendement unique. Nous affirmons que Dieu est la source de toute intelligence, et que l'homme, en tant qu'enfant parfait de Dieu ne faisant qu'un avec Dieu, reflète cette intelligence. Nous nous efforçons de devenir conscients que, selon les paroles de l'Écriture, « l'Éternel donne la sagesse; de sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence » Prov. 2:6..

Mais supposons que, dans l'immédiat, aucun changement n'intervienne dans nos conditions de travail ou dans notre attitude à leur égard. Permettons-nous que s'infiltre en nous un doute quant à notre aptitude à refléter la sagesse divine ? Personne ne doit se laisser arrêter par la croyance que la source divine de l'intelligence et son expression par l'homme sont deux fonctions différentes. Le fait que Dieu exprime l'intelligence en l'homme recouvre l'unité de la cause et de l'effet. Dieu et l'homme sont inséparables. L'homme ne peut pas être coupé de Dieu. Il n'y a pas de faille entre l'intelligence divine et son expression individuelle. L'homme n'a pas un entendement humain autonome dont le plein de sagesse divine se refait périodiquement. Toute intelligence demeure dans l'Entendement divin, non dans un entendement mortel hypothétique. Il y a un Entendement unique, Dieu, et c'est le seul Entendement qu'ait l'homme. En exprimant la sagesse, l'homme reflète l'intelligence de Dieu. Cette activité demeure de toute éternité. Mrs. Eddy exprime cela ainsi: « La Science de l'être montre qu'il est impossible que l'Esprit infini ou Ame infinie soit dans un corps fini, ou que l'homme ait une intelligence séparée de son Créateur. » Science et Santé, p. 309.

La pensée matérielle, dans sa subtilité, voudrait que nous acceptions l'idée qu'il existe deux réalités, une spirituelle et une matérielle. Mais lorsque cette erreur est mise à nu, elle s'écroule faute de soutien. L'erreur, le néant, ainsi que nous l'apprenons, ne peut entraver le développement de la compréhension spirituelle, une reconnaissance grandissante de notre unité avec Dieu; ainsi avançons-nous, certains que nous croissons spirituellement. Ce progrès ne consiste pas à extraire de la création spirituelle un morceau de vérité et à s'en servir pour améliorer une création matérielle imparfaite. Nous discernons — et prouvons — que la totalité de la réalité est partie intégrante de la création spirituelle unique, parfaite et harmonieuse, la création de Dieu.

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