Quand j'étais adolescente, une fille de mon âge qui habitait la maison d'à côté perdit la raison. J'entendis et je vis bien des choses troublantes et il m'en resta une crainte pénible de perdre aussi la tête.
Je commençai à étudier la Science Chrétienne dans les premières années de mon mariage et je devins membre d'une église filiale. Un jour, alors que nous étions réunis dans la maison d'une des membres, quelqu'un se mit au piano et commença à jouer et à chanter un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Nous avons tous joint nos voix, et pendant que nous chantions, je méditai les paroles. Je commençai à voir que Dieu est l'Entendement, le seul et unique Entendement, et que l'homme, Son idée, Le reflète. Je réfléchis: « Comment puis-je, ou comment quelqu'un d'autre peut-il perdre la raison, l'entendement ? Il faudrait perdre Dieu. » Je savais qu'il est impossible de Le perdre, car Dieu a été, est et sera toujours. Cela mit un terme à ma crainte irraisonnée de la folie.
Je fus également guérie de migraines alors que j'étais encore relativement une nouvelle étudiante de la Science. J'appris à surveiller ma pensée et je remarquai qu'habituellement, ces maux de tête allaient de pair avec un sens de confusion émotionnelle dû aux tracas, à l'apitoiement sur soi et à une dépression générale. Je cessai d'entretenir ces habitudes en affirmant la nature harmonieuse de l'être véritable. Cette déclaration de Science et Santé de Mrs. Eddy m'ouvrit les yeux (p. 188): « Ce que l'on nomme maladie n'existe pas. La maladie n'est ni entendement ni matière. » Ces maux de tête périodiques furent guéris d'une façon permanente.
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