Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Qualités morales et guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1981


Celui qui lit Science et Santé avec la Clef des Écritures pour la première fois pourrait être surpris par les premières pages du chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». Celui-ci traite de la guérison des malades, sans toutefois commencer par des instructions particulières ou des règles détaillées pour le traitement. Comme les étudiants de la Science Chrétienne le savent, Mary Baker Eddy a consacré ces premières pages à la rencontre qui eut lieu entre Jésus et une femme « pécheresse », alors qu’il était à table dans la maison de Simon le pharisien.

Ce récit attire notre attention sur certaines qualités de pensée qu’exprimait cette femme: repentir, contrition, humilité, vénération, dévouement, gratitude et affection humaine. Il fait ressortir nettement l’amour chrétien que le Maître exprimait, sa compassion, sa pureté, sa perception spirituelle, son courage, son affection désintéressée et son pouvoir spirituel. En d’autres termes, ce chapitre n’aborde la méthode du traitement métaphysique qu’après un exposé complet de l’esprit dans lequel un traitement est donné.

Ce serait certainement une erreur d’attribuer la guérison en Science Chrétienne à quelque procédé technique ou méthode humaine stéréotypés. L’essence de cette guérison est un état d’esprit d’humilité profonde empreint de l’amour et de la foi du Christ, qui touche le cœur.

Bien entendu la méthode est importante; il faut être systématique. Science et Santé montre clairement qu’il est impératif d’adhérer fidèlement au Principe divin et aux règles de la pratique mentale. Toutefois, ce livre dit aussi clairement que l’esprit du Christ, qui non seulement anime nos prières, mais encore caractérise notre vie tout entière, est ce qui donne vitalité et inspiration à notre traitement.

Tout étudiant consciencieux de la Science Chrétienne désire ardemment refléter une plus grande mesure de cet esprit du Christ. Alors, comment l’obtenir ?

Un moyen consiste à méditer profondément, par la prière, les qualités morales auxquelles se réfèrent si souvent la Bible et les écrits de Mrs. Eddy, non seulement les qualités « morales » au sens général du terme, mais également « morales » dans le sens de qualités spirituelles de Vérité et d’Amour vécues et exprimées dans la vie quotidienne.

Les qualités morales n’ont pas une simple origine humaine. Tout ce qui en elles est sincèrement bon et substantiel se fonde sur Dieu, parce que Dieu est la seule source du bien. Elles trouvent leur fondement et leur force dans la nature et la loi du Principe divin, l’Amour. Elles témoignent dans une certaine mesure des attributs de Dieu, dans l’existence humaine. En d’autres termes, les qualités morales sont une manifestation extérieure du divin atteignant l’humain.

L’affection désintéressée en est un exemple. La réalité divine, c’est que Dieu est Amour. Les attributs de l’Amour, tels qu’ils sont exprimés ou rendus manifestes jusqu’à un certain point dans l’existence humaine, comprennent la reconnaissance de l’amour de Dieu envers l’homme, une affection et un amour positifs pour Dieu et pour l’homme, ainsi que la compassion et la vision spirituelle qui nous permettent de discerner les besoins de nos semblables et de les aider. Ce sont là des éléments essentiels dans le travail de guérison par la Science Chrétienne.

Si nous comprenions les attributs de l’Amour divin, ils susciteraient en nous des mobiles de vie désintéressés, qui nous permettraient de nous libérer des limites de l’égoïsme, de l’égocentrisme, de l’intérêt personnel. L’amour détaché de soi-même engendre l’humilité qui nous permet d’éliminer un sens mortel du moi et d’accepter l’action curative de Dieu. L’amour détaché de soi-même élimine radicalement la volonté humaine et égoïsme. Le Maître exprima clairement cette humilité Christ lorsqu’il dit à propos de ses propres œuvres de guérison: « Je ne puis rien faire de moi-même »  Jean 5:30. et: « Le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. »  14:10.

Une autre qualité morale indispensable pour nous guérir et pour guérir les autres avec succès, c’est l’honnêteté. Il faut de l’honnêteté pour déceler l’erreur dans la pensée humaine, pour y faire face et pour la chasser grâce à la Vérité.

Par nature, le mal est malhonnête. Il s’efforce de se cacher, de prendre l’apparence du bien et de paraître ce qu’il n’est pas. La propre justification et le pharisaïsme renferment la malhonnêteté parce qu’ils impliquent qu’on se trompe soi-même. S’ils n’étaient pas mis à jour et détruits — ce qui nécessite de l’honnêteté spirituelle — ils feraient obstacle à la guérison.

La pensée honnête, se fondant sur la compréhension de la pureté et de l’intégrité absolues de la Vérité divine, trouve la force et le courage ainsi que le discernement spirituel nécessaire pour identifier l’erreur cachée et l’exterminer. Semblable à un rayon laser, l’honnêteté perce la logique subtile et pervertie de l’erreur, ainsi que ses mobiles cachés et nous permet d’affronter ses faux-semblants qui voudraient nous maintenir, nous et les autres, en esclavage.

Notre Leader nous dit dans Science et Santé: « Une condition morale peut entraver la guérison des malades » Science et Santé, p. 419. et elle déclare aussi qu’il faut inclure « la croyance morale aussi bien que la croyance physique dans vos efforts pour détruire l’erreur » Ibid., p. 418., et que « les conditions morales sont toujours harmonieuses et salutaires » Ibid., p. 125.. Ces « conditions morales », outre celles mentionnées plus haut incluent l’espérance, la tempérance, la foi, la compassion; elles incluent la moralité sexuelle et l’obéissance fidèle aux Dix Commandements qui traduisent les préceptes divins en actions humaines et nous fournissent ainsi une loi morale.

Ces paroles de Mrs. Eddy devraient nous encourager: « Avec le temps on rendra justice aux éléments guérisseurs du christianisme pur; on les recherchera, on les enseignera, et ils brilleront de tout l’éclat de la bonté universelle. » Ibid., p. 329. Si nous cultivons et mettons en pratique les qualités morales et spirituelles, qui ont leur place en Dieu — si nous les laissons s’épanouir pleinement dans notre pensée et notre vie — notre être conscient débordera toujours davantage de la présence de Dieu et de Sa bonté accessible à tout moment. Nous démontrerons les « éléments guérisseurs du christianisme pur » qui rendent possibles les œuvres puissantes de la Science.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1981

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.