La guérison pour laquelle j'éprouve le plus de gratitude eut lieu il y a environ trois ans, au cours d'une nuit où je me réveillai avec un mal de tête épouvantable. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais un fonctionnement cardiaque irrégulier et une tension fluctuante, avec les difficultés qui en découlent. Les médecins consultés — comme je n'étais pas alors Scientiste Chrétienne — disaient toujours que c'était une affection que je devais apprendre à supporter. Mais cette nuit-là, je me tournai vers Dieu de tout mon cœur, et je pris conscience du fait qu'étant Son enfant et Son reflet, cet état ne faisant en aucune façon partie de ma vraie nature et qu'elle n'avait aucune base dans la réalité. « La dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu », comme le cite Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 266). La douleur s'arrêta si rapidement et fut suivie par un calme si complet que je fus à peu près sûre d'être passée dans une existence nouvelle ! Et en fait, c'est bien ce qui arriva ! Il n'y a pas eu de suite aux difficultés relatées plus haut. Auparavant, elles se manifestaient presque journellement d'une façon ou d'une autre. Je sens vraiment que j'ai eu une « nouvelle naissance » et une meilleure compréhension de l'affirmation de Mrs. Eddy (ibid., p. 103): « La vie et l'être émanent de Dieu. »
Une deuxième guérison concerne le saignement excessif qui survenait chaque fois que je me coupais ou même que je me piquais. Un couvercle de boîte de conserves que je jetais glissa et me coupa le doigt profondément. J'enveloppai immédiatement le doigt dans une serviette en papier, résolue à ne donner aucun pouvoir à la matière ni même à admettre qu'un accident quelconque avait eu lieu. Je saignais abondamment. J'allai m'asseoir dans la salle de séjour pour repenser aux articles sur la guérison que j'avais relus dans les périodiques de la Science Chrétienne un peu plus tôt dans l'après-midi. Je méditai aussi sur la réponse de Mrs. Eddy à la question: « Qu'est-ce que l'homme ? » (ibid., p. 475): « L'homme n'est pas matière; il n'est pas composé de cerveau, de sang, d'os et d'autres éléments matériels. » Le résultat fut un arrêt presque immédiat du saignement, et il n'y eut plus besoin d'autre pansement. En quelques jours seulement, la blessure fut complètement guérie, sans laisser de cicatrice. Cette démonstration m'apporta la certitude que la guérison existe pour tous ceux qui sont atteints d'hémophilie.
Une autre guérison fut celle d'une plaque douloureuse et enflée sous le bras. Un problème similaire au cours de mon adolescence et avant que je rencontre la Science Chrétienne avait exigé une intervention au bistouri par le médecin et un pansement pendant plus d'une semaine. Mais cette fois-ci, j'étudiai les instructions de Mrs. Eddy, de ne pas craindre que la matière puisse enfler, s'enflammer, ou souffrir. La matière n'est pas la vraie substance. Ce traitement suffit à arrêter la douleur et en quelques jours, l'enflure avait disparu. Je me réjouis de la rapidité de cette guérison !
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