Il y a environ seize ans, pendant que je chantais un rôle pénible dans une comédie musicale qui se donnait en plein air dans un théâtre-enrond, je fus atteinte de violentes crises d’asthme. Quand mon engagement prit fin, bien que les crises d’asthme eussent été guéries par le traitement en Science Chrétienne, je sentis que quelque chose s’était déchiré dans ma gorge. Chaque fois que j’essayais de chanter, j’avais une quinte de toux, suivie d’une sensation anormale dans la gorge. Cela persista au cours des années. Je priais d’une façon décousue pour être guérie, mais je ne fis jamais réellement face à la situation par une prière conséquente.
Il y a environ deux ans, après être revenue d’une réunion de mon Association d’étudiants de la Science Chrétienne spécialement riche d’inspiration, on me demanda de me produire dans un club bien connu. Je me rendis compte que c’était là une occasion de chanter les louanges d’un Dieu glorieux qui avait comblé ma vie entière de Ses bienfaits. Je mis de côté toute crainte égotiste de gêne et les croyances à l’âge et au manque de vigueur. Mon seul objectif était de glorifier Dieu par mon chant, lequel était un talent donné par Dieu. Comme le Psalmiste, je désirais sincèrement « pousser vers l’Éternel des cris de joie » (Ps. 98:4). Je m’appliquai à donner quelque chose avec gratitude au public, plutôt qu’à recevoir des applaudissements ou une récompense.
Je reconnus ma perfection en tant qu’idée de Dieu et sus que l’occasion de chanter à nouveau en public était le résultat de la spiritualisation de ma pensée qui se produisit grâce à l’étude de la magnifique déclaration de Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. 494): « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » Notre besoin humain est certainement d’en apprendre davantage au sujet de Dieu.
Mes débuts au club furent considérés comme un grand succès. Bien que j’eusse à donner deux tours de chant chaque soir, je n’eus jamais de problème avec ma voix, en dépit du fait que je n’eusse ni chanté en public pendant quinze ans, ni fait des vocalises ou étudié pendant cette période. Les critiques des journaux observèrent que je chantais aussi bien que vingt-cinq ans auparavant.
Je voudrais aussi parler de la protection dont j’ai bénéficié. J’étais seule dans mon appartement lorsque la sonnette retentit. Mais comme j’étais profondément absorbée par l’étude de la Bible et de Science et Santé, je n’allai pas ouvrir la porte. Quelques instants plus tard, j’allai dans ma chambre à coucher et j’y trouvai un inconnu. Comme ce jour-là, j’avais étudié attentivement le Psaume 91, j’eus immédiatement conscience que j’étais « sous l’abri du Très-Haut ». Je ne ressentis aucune crainte et je lui dis calmement: « Votre place n’est pas ici. Allez-vous-en. » L’homme passa en courant devant moi et sortit par la porte d’entrée qu’il avait forcée. Je fus profondément reconnaissante d’avoir ressenti la présence du Christ dans ma conscience et pour le fait que cet incident n’eut aucune conséquence.
Pour une vie de guérison et une purification de la conscience, je suis profondément reconnaissante à Dieu; et au sujet de Christ Jésus, notre Guide, et de Mrs. Eddy.
New York, U.S.A.
