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Que signifie être membre d'une église filiale ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1978

The Christian Science Journal


Cela signifie faire de grands progrès spirituels. Une Scientiste Chrétienne de longue date, qui est praticienne, fait ressortir qu'être membre d'une église filiale doit inclure l'amour qui aide chacun de nous à découvrir que l'homme est spirituel et parfait.

Comment décririez-vous ce qui s'est passé lorsque vous avez commencé à découvrir votre identité spirituelle ?

Le fait d'être membre de l'église a stimulé et nourri ma compréhension de l'individualité spirituelle d'une façon très semblable à la façon dont une personne est soutenue et fortifiée par une bonne ambiance familiale. A mesure que je comprenais mieux que l'homme dépend totalement de Dieu — compréhension encouragée par ma qualité de membre — j'appris à reconnaître une certaine responsabilité envers les autres membres, responsabilité qui ensuite s'étendit jusqu'à inclure la localité.

Comment avez-vous discerné que cette croissance influait sur votre église filiale et la localité environnante ?

Eh bien, je commençai à me rendre compte que le succès remporté par l'église filiale dans la localité dépendait de ceci: jusqu'à quel point chaque membre de l'église — et cela me concernait — était-il disposé à faire preuve d'amour désintéressé ? Mieux je compris le concept de l'Église qu'avait Mrs. Eddy, plus je pris conscience de l'importance à la fois des activités autorisées par le Manuel — telles que les services, les réunions et l'École du Dimanche — et de la discipline du Manuel de l'Église pour donner la compréhension de ce qu'est l'amour détaché de soi-même.

A une certaine époque j'appartenais à une église filiale où il devint évident à chacun qu'il nous fallait vivre notre Science d'une façon vraiment plus pratique. Nous devions individuellement comprendre plus clairement que nous étions inséparables de Dieu et que l'église était là pour nourrir et soutenir cette compréhension en faveur de chacun des membres de la localité. Il nous fallait vivre la Science Chrétienne en tant qu'individus et la vivre dans nos foyers. Nous nous sommes aussi rendu compte que l'abondance de la vie spirituelle engloberait la localité.

Atteindre la localité n'était pas un but en soi, mais c'était le résultat de ce que nous accomplissions individuellement.

Ce qui en découla fut une coopération spirituelle remarquable et un tendre encouragement à une croissance spirituelle individuelle.

Lorsque des personnes étaient temporairement en difficulté ou malades, tous leur venaient en aide.

Pouvez-vous donner un exemple de cette sorte de soutien ?

Oui. Une classe d'adolescents de l'École du Dimanche voulait mettre en pratique ce qu'ils apprenaient sur l'Église et le christianisme. Plusieurs élèves dirent qu'ils avaient l'impression que l'on n'avait pas besoin d'eux, ajoutant que l'église leur paraissait un endroit pour des personnes plus âgées. Leur moniteur pria pour savoir ce qu'il devait faire. La seule chose à laquelle il put penser fut de leur demander s'ils voudraient l'aider dans son travail sur le terrain de l'église le samedi après-midi. La réponse vint avec tant d'enthousiasme qu'il se rendit soudain compte combien ces jeunes gens étaient pressés d'appliquer à quelque généreuse activité ce qu'ils savaient du grand amour de Dieu pour l'homme.

Le moniteur s'aperçut que cet enthousiasme pouvait profiter à l'ensemble des membres; il l'envisagea comme un moyen d'exprimer de l'appréciation envers des membres inscrits de longue date et qui avaient beaucoup accompli pour soutenir l'église.

Un des membres les plus âgés — en fait un des membres fondateurs — passait par une période difficile. Sa femme était malade, et parce qu'il prenait soin d'elle, il restait du travail à faire dans leur jardin. Aussi le moniteur de l'École du Dimanche demanda aux élèves s'ils voudraient aider — pas simplement faire les petits travaux nécessaires, mais profiter de l'occasion d'en apprendre davantage sur quelques vérités spirituelles de base.

Les enfants étaient impatients de se mettre à l'œuvre, et les quatre classes d'âge supérieur offrirent leur participation. La classe des aînés s'assigna une tâche spéciale: traiter métaphysiquement en profondeur des problèmes tels que la fatigue ou l'inexpérience, susceptibles de paraître associés au projet. Le samedi venu, ils se réunirent tous auparavant dans une salle de comité de l'église et échangèrent des idées sur la sécurité, la vigueur et l'harmonie. Bien qu'il y eût un important match de rugby à l'école locale et bien d'autres activités, un groupe important se mit au travail. La journée se passa à arranger le jardin, à poser des contre-fenêtres et à nettoyer les chéneaux. Chacun passa une merveilleuse journée. Il avait été pourvu à un réel besoin, et le soulagement ressenti par ce couple était énorme.

Est-ce qu'autre chose résulta de cette expérience ?

Qui. Deux des filles de ce groupe dirent qu'elles aimeraient vraiment aider des personnes ne pouvant sortir. Elles commencèrent par faire des visites à deux membres confinés chez eux, leur lisant la Leçon biblique et accomplissant quelques besognes. Ce que firent ces jeunes personnes n'était pas une suite de petites actions: elles apprenaient quelque chose de la nature de l'amour dépourvu d'égoïsme et découvraient quelques vérités de base concernant l'identité spirituelle de l'homme. C'est leur participation à l'œuvre d'une église filiale en tant qu'élèves de l'École du Dimanche qui leur procura l'occasion de rendre gloire à Dieu, de mettre en pratique leur compréhension de l'Église et de voir comment cela se répand sous forme de bonne volonté envers la localité.

Des causeries pleines d'inspiration par des membres de L'Église Mère

Lorsqu'un étudiant de la Science Chrétienne éprouve le besoin d'une vision nouvelle, il a recours à la Bible et aux œuvres de notre Leader, Mary Baker Eddy. C'est aussi une démarche naturelle pour les membres d'une église filiale. Qui plus est, après l'étude et la prière individuelles, l'ensemble des membres désirera peut-être organiser une réunion pour éveiller l'inspiration et afin de pouvoir échanger des idées et des aperçus nouveaux.

Les résultats les plus importants se produisent souvent lorsque les membres projettent eux-mêmes un programme et choisissent un orateur parmi eux. Mais parfois une église filiale désirera inviter un orateur qui est membre d'une autre église filiale. Si les détails de l'organisation du travail de l'église semblent être plus importants qu'ils ne le devraient, un orateur peut aider à concentrer de nouveau la pensée sur la nécessité de répondre aux besoins de la localité. Bien entendu, ces causeries ne feront pas concurrence aux activités prévues dans le Manuel de l'Église, en particulier avec le travail important du Conseil responsable de l'organisation des conférences. Et il est important pour le succès de ces causeries qu'elles ne soient pas trop frédquentes.

Afin d'aider les filiales à répondre aux questions qui peuvent se présenter, les directives suivantes susceptibles d'être adaptées sont proposées.

Les causeries doivent avoir un but précis et avoir trait au travail d'une filiale. Il y a certains avantages à organiser une causerie uniquement pour les membres, et à prendre en considération les difficultés qui préoccupent particulièrement une seule filiale. Mais si parfois le sujet a une portée plus vaste, des filiales voisines peuvent être invitées par l'église qui organise la réunion.

Dans le cas de telles réunions en commun, les filiales devraient éviter de prévoir des réunions concurrentielles. Et aucune causerie ne devrait avoir lieu à la même heure qu'une conférence. De plus, il est utile que les filiales signalent de telles réunions au Département Filiales et Praticiens afin que les activités de L'Église Mère puissent être coordonnées à celles du Champ.

Les causeries ne doivent pas être enregistrées, imprimées ni distribuées.

• C'est l'orateur qui détermine combien d'invitations il peut accepter au cours d'une année. Les orateurs doivent bien sûr user de discrétion quant à la quantité d'invitations qu'ils acceptent.

• Les filiales sont encouragées à choisir des orateurs parmi leurs membres ou demeurant dans la région, faisant ainsi appel à la connaissance qu'ont ces personnes des conditions locales et à leur engagement spirituel à l'égard de l'avancement de la région. En outre, une église filiale devra être vigilante et ne pas se laisser entraîner à agir de façon à perdre sa propre initiative si quelqu'un demande de s'adresser à ses membres.

• Les orateurs et les filiales doivent tous deux se souvenir de l'Article XXIII, Section 10, du Manuel de l'Église: « Dans la Science Chrétienne, chaque église filiale sera nettement démocratique dans son gouvernement, et aucune personne, ni aucune église ne s'immisceront dans ses affaires. »

• Il est d'usage de rembourser à l'orateur ses frais de nourriture, de logement et de voyage. La question des honoraires est laissée à l'orateur et à la filiale; mais les assistants ne devraient payer aucun droit d'entrée.

• Les invitations à donner des causeries sur la Science Chrétienne à des non-Scientistes doivent continuer à se faire par l'intermédiaire du Committee on Publication.

[Extraits de la rubrique « Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]

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