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L'amour qui guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1978


Un amour plus grand peut être ce qu'il faut pour guérir un mal. Que le mal soit d'ordre affectif, social, financier ou physique, un plus grand amour pour Dieu et pour l'idée de Dieu, l'homme, fera beaucoup pour atténuer les symptômes de ce mal. Et dans bien des cas, cet amour corrige la cause et élimine la maladie.

En certaines circonstances, cependant, nos efforts pour aimer davantage semblent vains. Nous déversons des pensées d'amour sur tout et sur chacun, et cela nous donne une impression de chaleur intérieure, mais rien ne semble se produire extérieurement. Nous devons alors examiner soigneusement en priant la nature de l'amour que nous exprimons. Quel est cet amour, au juste, et d'où vient-il ?

La vie de Christ Jésus était un exemple de ce qu'est le véritable amour. Ses guérisons montraient le pouvoir de cet amour, et son sacrifice sur la croix révéla une caractéristique essentielle de son amour. L'amour véritable apparaît quand et où le moi mortel cède à l'identité spirituelle. Jésus dit: « C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jean 15:12, 13;

L'amour qui guérit est bien plus que celui d'un mortel ayant des pensées d'amour. C'est l'Amour divin qui se manifeste, non entravé par une personnalité mortelle. Si l'on se prend pour un mortel exprimant un flot d'amour, le moi tend à se mettre en travers de l'amour. Trop souvent, l'amour que l'on manifeste n'est guère plus que l'expression de l'amour de soi — un mortel se complaisant dans ses propres émotions. Des pensées aimantes sont assurément bien meilleures que des pensées indifférentes ou dépourvues d'amour. Mais l'amour qui guérit est plus que désintéressé. C'est l'amour dépourvu de tout sens personnel.

Jean dit: « Dieu est amour. » I Jean 4: 16; La Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) révèle que Dieu est l'Ego immortel, la conscience divine ou Entendement eternellement et partout présent, le seul Amour infini. L'homme est le reflet, ou idée, de Dieu.

Lorsque nous devenons conscients de l'Amour divin et que nous nous identifions consciemment à l'Amour en tant qu'idée de l'Amour, l'amour que nous exprimons guérit. Dans la mesure où notre conscience est imprégnée du divin, elle aime d'une manière désintéressée. Elle reflète la Toute-puissance. La contrefaçon de cette conscience aimante est un moi mortel conscient d'exprimer quelque chose qu'il appelle amour. Nous pouvons généralement le détecter par sa réaction à la réponse des autres. S'il est fier lorsque les gens répondent chaleureusement, ou amer dans le cas contraire, cela démasque la contrefaçon. L'amour véritable aime parce que c'est là ce que fait l'Amour. Il est le reflet de l'Amour. Une réaction antagoniste ou indifférente dévoile combien l'amour est nécessaire.

L'amour véritable n'est pas abstrait. Mais le sens mortel se plaint qu'il l'est. Jésus aimait ceux qui l'aimaient, et il aimait ceux qui le persécutaient. Et son amour guérissait les malades et réformait les pécheurs, même lorsque cela suscitait l'hostilité de ses ennemis.

Pourquoi donc celui dont l'amour était si pur eut-il des ennemis ? Parce que son amour démasquait la fausseté de leur amour — l'amour de soi. Il dit à ses adversaires: « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. » Jean 8:43, 44; Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, écrit: « L'amour de soi est plus opaque qu'un corps solide. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 242;

Lorsque le moi mortel cède à la véritable identité de l'homme qui est la création, l'expression, le reflet, de Dieu, l'Amour divin, les maux de l'existence mortelle cèdent à l'harmonie et à la santé. Une guérison en Science Chrétienne est ce que nous voyons lorsqu'un tel abandon s'opère. Si la guérison n'a pas lieu, c'est que l'amour véritable a été obscurci par sa contrefaçon, l'amour de soi.

On pourrait se plaindre et dire: « J'exprime autant d'amour que cela m'est possible. » Mais nous pouvons toujours devenir moins conscients du moi mortel. Et c'est seulement lorsque nous abandonnons la conscience d'un moi qui aime ou n'aime pas, et devenons conscients de l'amour dégagé du moi, que nous pouvons exprimer et ressentir l'Amour qui guérit.

Pensez à l'amour le plus profond que vous ayez jamais ressenti — peut-être l'amour d'une mère ou d'un enfant, d'un frère, d'un mari, d'une épouse — ou un grand amour pour une magnifique œuvre d'art, la musique, ou la nature. Cet amour était-il, ou est-il, davantage conscient du moi — de votre moi — exprimant ou ressentant cet amour ou bien, cette pensée d'amour perd-elle de vue le moi ? Que ressentezvous en pensant que cet amour pourrait ne pas être apprécié ou même être rejeté ou déclencher la haine ? La façon dont cet amour est accueilli importe-t-elle à moins que son rejet ne laisse entrevoir un déroulement encore meilleur exprimant l'amour véritable ?

Maintenant, bannissez le « je » de vos sentiments. Et voyez à ce qu'il n'y ait pas de personnalité aimant quelqu'un ou quelque chose, mais seulement le reflet de l'Amour divin. Notre sens humain du moi ne trouve pas cela facile. Tout ce que nous pensons ou faisons, nous le pensons ou le faisons avec quelque chose que nous appelons « je ». Et qui plus est, la perspective d'aimer sans ce « je » personnel peut paraître effrayante. Mais nous n'avons pas à nous effrayer. Le « je » qui disparaît avec un sens mortel et matériel du moi reparaîtra comme entité spirituelle. Chacun de nous est un reflet immortel de l'infini Je suis, l'Entendement divin, Dieu. En dépersonnalisant notre amour, nous ne perdons que l'opposé de ce que nous sommes. Et si, momentanément, nous semblons perdre notre identité, la foi en l'amour de Dieu pour Ses enfants nous conduira à la prise de conscience de notre véritable nature d'homme ou de femme en Christ, la Vérité.

Mrs. Eddy, dans son remarquable article, « Une seule cause et un seul effet », écrit: « Les mortels ne peuvent prendre conscience d'une pierre en tant que substance qu'en admettant d'abord qu'elle est substantielle. Supprimez le sens mortel de substance, et la pierre elle-même disparaîtra, seulement pour reparaître comme concept spirituel. » Écrits divers, p. 27; Si une pierre peut reparaître « comme concept spirituel », combien plus notre véritable identité reparaîtra-t-elle dans la mesure où nous abandonnerons le sens matériel personnel de l'amour et aimerons de l'amour qui reflète l'Amour divin ! Et tandis que cette disparition et cette réapparition se dérouleront, nous prendrons conscience du pouvoir qu'a la prière de purifier notre cœur et guérir nos maux.

Comme l'écrit Mrs. Eddy: « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Science et Santé, p. 1; Cela est en substance ce que dit Jésus lorsqu'on lui demanda: « Et qui peut être sauvé ? » Il répondit: « Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu: car tout est possible à Dieu. » Marc 10:26, 27. « Cela est impossible aux hommes [le sens mortel du moi] mais non à Dieu: car tout est possible à Dieu [l'Amour divin]. »

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