« O Père divin, ô puissant Créateur,/Ton règne est venu sur la terre » (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 204). Ces mots, chantés à pleine voix en 1975 durant l’Assemblée annuelle à L’Église Mère, me vinrent en mémoire lorsque le sac qu’une jeune amie portait en bandoulière lui fut volé dans un grand magasin. Je me rappelai aussi le temps où, alors que ma fille et mon gendre étaient en voyage, on leur déroba leurs passeports, leurs documents de voyage et l’argent liquide qu’ils possédaient. C’est alors qu’ils devinrent conscients des paroles prononcées par Christ Jésus dans sa parabole de l’enfant prodigue (Luc 15:31): « Mon enfant... tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. » Tout ce qui leur avait été dérobé leur fut rapidement restitué.
Désirant aider mon amie dont le sac avait été volé, j’essayai d’aimer plus uniformément mes semblables et de reconnaître le fait éternel que, par réflexion, l’homme est infiniment pourvu par Dieu, qui est la source de la subsistance pour tous Ses enfants. Le sac — et son contenu intact — fut promptement restitué à sa propriétaire. Ce fut une nouvelle preuve que le gouvernement de l’Entendement divin peut être démontré dans n’importe quelle situation humaine. Vraiment, la puissance du Verbe peut être ressentie.
Je connus pour la première fois ce pouvoir divin de la guérison pendant la première guerre mondiale, alors que j’avais six ans. Montée sur un âne, aux limites de la ville où le régiment de mon père était en garnison, je tombai soudain et, un pied pris à l’étrier, je fus traînée pendant un kilomètre et demi sur une route cahoteuse. Mon père fit appel à un médecin qui, avec compassion, soigna mes importantes blessures, déclarant tristement que je ne marcherais jamais plus. Ma mère, une des premières étudiantes de la Science Chrétienne, demanda de l’aide à une praticienne de la Science Chrétienne. Elle engagea aussi une nurse de la Science Chrétienne pour s’occuper de moi.
Trois jours plus tard, quand le médecin se présenta pour m’examiner, je courus à sa rencontre. On aurait dit qu’il se trouvait en présence d’un fantôme ! Il demanda à ma mère de lui dire comment il pourrait acquérir un art aussi en avance sur celui qu’il possédait déjà, car son tout premier désir était d’aider l’humanité souffrante. Il se mit à étudier et devint un praticien inscrit dans The Christian Science Journal et, pendant de longues années, il employa son pouvoir guérisseur au service de son prochain.
Pendant les années qui se sont écoulées depuis, mon mari et moi-même avons vu d’innombrables guérisons, y compris celle de la polio. Des problèmes de logement et des problèmes pécuniaires ont trouvé leur solution. Des traits de caractère qui n’étaient pas en conformité avec la vision du créateur ont été guéris. Outre ces guérisons dans notre proche famille, il y en a eu d’autres qui concernaient notre plus grande « famille » — la collectivité locale dans laquelle nous vivons.
Nous sommes reconnaissants à Mrs. Eddy pour sa persévérance dans l’accomplissement de sa mission de Découvreur et de Fondateur de la Science Chrétienne — la vérité grâce à laquelle le Maître, Christ Jésus, accomplit ses grandes œuvres. Nous lui sommes aussi reconnaissants d’être l’auteur du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, grâce auquel nous pouvons tous maintenant apprendre à faire les « plus grandes œuvres » que Christ Jésus exige de ses disciples. « Vivantes pierres de ses murs,/Nous Te servons, loyaux et purs,/O Vérité, sur la terre » (Hymnaire, n° 176).
Kemsing (Kent), Angleterre
