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Les règles de la pratique chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1976


La pratique de la Science Chrétienne donne la preuve des merveilleuses réalités spirituelles de l'harmonie universelle, et elle le fait grâce à un Principe fixe et à des règles définies. Le Principe, ou Cause Première, est l'Amour divin, Dieu, et les règles de ce Principe divin se démontrent dans la pratique de la Science Chrétienne.

Le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, contient toutes les règles nécessaires à la démonstration de la vérité spirituelle — règles qui furent découvertes, prouvées et transcrites par son auteur, Mary Baker Eddy. Nous y relevons des déclarations inspirées quant aux règles chrétiennes qui nous demandent d'aimer Dieu suprêmement et notre prochain comme nous-même; des règles d'abnégation de soi, d'humilité, d'honnêteté et de bonté. Outre ces règles chrétiennes, la Science Chrétienne révèle la manière dont il faut séparer ce qui émane de Dieu de tout ce qui est illusoire et mensonger. Et elle donne encore la règle scientifique fondamentale qui permet de prendre conscience de la totalité de Dieu et du néant de la matière.

La Science Chrétienne fournit les éléments de la vraie prière sans lesquels aucun travail mental de prière ne saurait être complet. La ménagère peut connaître les règles et les proportions nécessaires à la confection d'un gâteau, mais si elle ne dispose pas des ingrédients appropriés, ses efforts seront vains. Les éléments de la prière qui porte des fruits comprennent l'honnêteté, un désir pur, la foi, la vénération et la bonté.

Christ Jésus donna des règles pour prier et décrivit la technique ou méthode nécessaire à l'application métaphysique de la prière. Il dit: « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Matth. 6:6;

Interprétant spirituellement ses paroles, Mrs. Eddy dit: « Pour pénétrer au cœur de la prière, il faut que la porte des sens trompeurs soit fermée. Les lèvres doivent être muettes et le matérialisme doit se taire, pour que l'homme puisse avoir audience de l'Esprit, le Principe divin, l'Amour, qui détruit toute erreur. » Science et Santé, p. 15;

Imposer silence aux sens matériels, calmer les incitations agressives du sens personnel, se détourner de tous les sons et visions des choses matérielles afin de demeurer en communion avec Dieu exclusivement, voilà un problème auquel font face tous ceux qui s'efforcent d'obéir aux règles de la pratique de la Science Chrétienne. Un journaliste célèbre a écrit un jour qu'aucun être humain n'était capable de penser à des choses immortelles de façon continue pendant cinq minutes. La Science Chrétienne répudie cette théorie et rend possible une communion toujours plus étroite avec l'Esprit.

A la page 495 du livre d'étude, Mrs. Eddy énonce quatre règles bien nettes pour la guérison. Elle écrit: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. Que ni la crainte ni le doute n'obscurcissent votre sens lumineux et votre calme confiance, que la perception de la vie harmonieuse — comme l'est éternellement la Vie — peut détruire tout sens douloureux de ce qui n'est pas la Vie, ou toute croyance en ce qu'elle n'est pas. Que la Science Chrétienne, au lieu du sens corporel, soutienne votre compréhension de l'être, et cette compréhension substituera la Vérité à l'erreur, remplacera la mortalité par l'immortalité, et réduira au silence la discordance par l'harmonie. »

Pour démontrer le gouvernement harmonieux qu'exerce l'Esprit, il faut, avec une précision scientifique, obéir à ces quatre règles. Celui qui connaît les sciences mathématiques ne se permettrait pas de faire varier les règles de l'addition et de la soustraction. De même, on ne saurait négliger en aucune façon les règles concernant la pratique de la Science Chrétienne, telles qu'elles sont énoncées dans le livre d'étude.

Un jour une Scientiste Chrétienne se sentit physiquement souffrante et spirituellement frustrée. Elle savait que la Science Chrétienne est une Science absolue et elle décida d'appliquer à son problème les quatre règles citées plus haut. Il semblait difficile d'obéir à la deuxième règle, « que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée », parce que le mot « rien » ne souffre aucun compromis. Elle se rendit compte que sa pensée se détournait continuellement du but élevé qu'elle s'était donnée de méditer exclusivement sur des choses divines, parce que des intérêts personnels et des idées humaines l'interrompaient constamment. Ces intrusions qui assiégeaient sa pensée semblaient pourtant assez inoffensives, mais elles maintenaient toutefois sa conscience ancrée à la terre.

Elle comprit bientôt que cette règle rigide implique une stricte discipline, car elle exige un abandon total des concepts humains et une conscience absolue d'idées spirituelles. Avec persistance elle procéda à l'élimination de toute pensée personnelle qui se présenta et fixa son attention, encore et toujours, sur une prise de conscience des vérités spirituelles. Elle déclara que Dieu est le seul Entendement, qu'Il n'est conscient que de Lui-même et de Son univers d'idées divines et que l'homme, Son image, possède sans effort ni obstacle cette conscience purement spirituelle; ces déclarations l'aidèrent à imposer silence aux suggestions agressives afférentes aux affaires humaines. Il ne fallut cependant pas moins de quatre heures avant que ses laborieux efforts ne prissent la forme nouvelle du reflet naturel et spontané des choses divines.

Sans rencontrer de résistance la pensée spirituelle prit alors son essor et l'étudiante passa une cinquième heure simplement à se réjouir de ce dont elle prenait conscience. Quand il parut sage de vaquer aux devoirs humains nécessaires, les suggestions troublantes de frustration et d'incapacité physique avaient disparu. Une apparente résistance à la réalité spirituelle avait été brisée dans la conscience de cette étudiante de la Science Chrétienne, et il ne lui a plus jamais paru aussi difficile de se retirer du sens personnel de l'existence et de s'attacher fermement aux choses invisibles de Dieu.

L'expérience ainsi vécue ne fut pas pour elle une tâche de concentration mais de consécration — de consécration à la réalité spirituelle. Le prétendu entendement mortel avait été discipliné, ce qui s'avérait très nécessaire. L' « homme fort » Voir Matth. 12:29; avait été lié. Il avait fallu des heures, en l'occurrence, avant de parvenir pleinement à l'obéissance à la règle scientifique, mais ce facteur temps n'est pas nécessaire. Mrs. Eddy dit: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, — qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, — et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. » Science et Santé, p. 14.

L'idéal du Scientiste Chrétien consiste à atteindre et à maintenir la conscience spirituelle de la Vie qui se traduit par la guérison instantanée. Il faut toutefois continuer à appliquer cette discipline jusqu'à ce que l'on obéisse à la règle scientifique. Fermer la porte de la pensée aux impressions du sens matériel prend plus ou moins longtemps selon notre aptitude à nous élever au-dessus du penser personnel jusqu'à la conscience de l'Ame. La discipline que Christ Jésus pratiquait au cours de ses longues veilles nocturnes rendait possibles ces moments particuliers de compréhension spirituelle où les lépreux étaient purifiés, les multitudes nourries, les aveugles et les muets guéris et les morts ressuscités.

Pareil jeûne spirituel durant quarante jours et quarante nuits avait marqué le début de la carrière de notre grand Maître. Après son baptême et après avoir eu ensuite la révélation qu'il était le Fils bien-aimé de Dieu, il passa dans le désert quelques semaines incomparables d'une sainte prise de conscience. Son sens spirituel de l'être grandit alors à tel point que, lorsque par la suite, le sens corporel se révolta contre cette discipline et se manifesta sous forme de faim et de tentation, il put, grâce à sa domination et à son pouvoir spirituels, le réduire instantanément au silence.

Nous voyons le Maître, à la fin de sa carrière, pratiquant encore cette rigoureuse discipline qu'exigeait la tâche sublime qui lui incombait de prouver à la race humaine que l'homme n'est pas matériel mais spirituel. A Gethsémané, Christ Jésus maintint le sens qu'il avait de la réalité spirituelle et ce, apparemment en présence des forces mentales les plus malignes qu'un être humain ait jamais affrontées. Sa victoire dissipa l'illusion que la vie et l'entendement existent en dehors de Dieu. La Science Chrétienne révèle la portée spirituelle de ses luttes et de son triomphe et a fourni des règles fixes permettant à tous ceux qui y obéissent avec révérence de l'emporter sur le mal.

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