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L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1976

The Christian Science Journal


Ces Européens tendent la main aux habitants de leur localité, avec enthousiasme, dans un esprit de prière

Savez-vous où, en Europe, la Science Chrétienne est en train de se développer le plus ?

En Italie !

C'est la vérité. Première Église, Florence, par exemple, s'est transformée ces dernières années en une filiale bilingue active, d'une église en grande partie de langue anglaise qu'elle était. Il y a quatre ans elle n'avait pas d'École du Dimanche. Aujourd'hui, elle a une École du Dimanche florissante. Et l'assistance aux services d'église augmente également.

Les églises de Rome et de Milan grandissent aussi, ainsi que la Société de la Science Chrétienne à Aoste.

La raison ? Parce que les membres tendent la main à la population indigène avec enthousiasme, dans un esprit de prière. La réaction est venue en grande partie depuis que les filiales ont commencé à donner des conférences dans des auditoires publics réputés. Il n'est pas inusité de voir une de ces filiales attirer à une conférence un nombre de personnes dix fois plus grand que celui de ses membres — des Italiens de naissance qui viennent sans savoir quoi que ce soit au sujet de la Science Chrétienne et dont un grand nombre, en partant, demande un exemplaire de Science et Santé de Mrs. Eddy.

La publicité faite en faveur de ces conférences comprend la distribution d'invitations sous forme de billets gratuits dans les rues, apposés sur les pare-brise des voitures, ou placées dans des magasins et restaurants, et récemment à Rome une grande banderolle flottait à l'un des carrefours où, près du centre de la ville, la circulation est la plus intense. « Il a fallu recourir à beaucoup de paperasserie et de bureaucratie pour arriver à avoir une banderolle placée dans Rome, rapporte l'église, mais nous avons persévéré et en avons obtenu une pour chacune de nos trois dernières conférences. »

Les filiales en Italie tendent la main à la localité par d'autres moyens également. A Florence, un certain nombre de gens ont été intéressés par une vitrine placée dans un endroit central dont le contenu les a incités à se renseigner plus à fond au sujet de la Science Chrétienne. Certaines de ces personnes sont devenues membres depuis ce temps-là, ce qui est une bonne indication que l'église a fait un bon travail en prière pour embrasser la localité dans ses pensées et qu'en retour celle-ci le ressent et lui fait bon accueil.

Une nouvelle façon de voir en quoi consiste l'engagement des membres dans l'activité de la Salle de Lecture

Nous avons entendu si souvent cette remarque que cela commence à ressembler à un disque rayé: « Si seulement nous pouvions faire en sorte qu'un plus grand nombre de nos membres utilisent la Salle de Lecture... »

Les bibliothécaires et leur personnel ont lutté avec cela pendant des années.

« Mais, dit Fenton W. Larimer, le nouveau chef de la Section Salles de Lecture du Département Filiales et Praticiens, nous avons rarement abordé cette question autrement que du point de vue de ce que les membres devraient faire. Renversons cette pensée, dit-il, et voyons ce que les membres sont déjà en train de faire:

— « Ils ont voté pour soutenir l'emplacement actuel.

— « Ils paient le loyer, les taxes, l'assurance.

— « Ils paient pour le mobilier, achètent le stock, règlent les charges, paient les salaires, soutiennent métaphysiquement.

—« Ils apportent leur soutien lorsqu'on fait appel à eux.

« Je proposerais, continue M. Larimer, que les bibliothécaires et le personnel recherchent des moyens de faire plus pour leurs membres. Par exemple, les rapports donnant les résultats des activités de la Salle de Lecture communiquent-ils autant d'inspiration que possible ? Veillons-nous à ce que ces rapports parviennent aux membres qui n'étaient pas présents à l'assemblée générale ? Les membres ressentent-ils tous véritablement notre reconnaissance pour leur soutien ? Les membres du personnel de la Salle de Lecture ont- ils envisagé la possibilité d'offrir à un membre d'église qui n'a pas de voiture ou d'autres moyens de se déplacer, d'aller le chercher en voiture pour se rendre à la Salle de Lecture ?

« Il doit y avoir bien des façons de rendre de plus grands services aux membres et d'être reconnaissants pour tout ce qu'ils font déjà pour la Salle de Lecture. »

La révision des statuts permettrait aux membres de l'École du Dimanche de servir dans des comités de filiales

Nous reproduisons ci-dessous une courte interview que nous avons eue récemment avec Herb Huebsch, Chef de la Section Écoles du Dimanche du Département Filiales et Praticiens.

Comment pouvons-nous encourager un plus grand nombre de nos jeunes à devenir membres?

En reconnaissant leurs capacités et leur progrès spirituel actuels et en exprimant notre reconnaissance pour cela. Et, bien entendu, ceci doit se faire avant qu'ils ne quittent l'École du Dimanche. Tous les jeunes de nos Écoles du Dimanche ont besoin de sentir qu'ils font partie de la famille de l'église. L'église est pour tous, quel que soit leur âge, mais les jeunes ne sentent pas toujours qu'ils seront les bienvenus.

De quelle façon pouvons-nous les inclure?

Un grand nombre d'églises s'adressent aux membres de l'École du Dimanche pour servir dans leurs comités d'église — les invitant à servir comme huissiers le mercredi soir, à aider à la distribution des périodiques, à servir dans la Salle de Lecture après les cours et pendant les week-ends. Ces jeunes peuvent faire toutes sortes de choses utiles et responsables. Cela peut, bien sûr, entraîner une révision des statuts de l'église filiale afin de rendre ces activités possibles. Mais pourquoi pas ? Les filiales qui l'ont fait ont remarqué qu'un plus grand nombre de leurs jeunes deviennent membres de l'église. Et c'est tout naturel, n'est-ce pas ? Nous sommes beaucoup plus susceptibles de nous joindre à quelque chose que nous connaissons qu'à une organisation dont les activités nous sont inconnues.

Quelqu'un pourrait demander si ces jeunes ont suffisamment de maturité en Science Chrétienne pour entreprendre un travail de comité.

On est parfois tenté de penser que la maturité métaphysique est un produit de l'âge. N'est-ce pas plutôt l'exercice journalier de la réceptivité spirituelle ? La pensée mortelle voudrait nous faire accepter bien des restrictions concernant les jeunes, mais nous pouvons affranchir les enfants afin qu'ils expriment la maturité que Dieu leur a donnée. Je ne veux pas dire que les jeunes doivent être seuls à servir dans la Salle de Lecture, mais en travaillant ensemble, ces jeunes peuvent nous apprendre quelque chose tout comme nous pouvons leur apprendre quelque chose. Nous pouvons leur faire part de notre expérience et nous pouvons bénéficier de leur vigueur et de leur enthousiasme.

N'est-il pas juste que la famille de l'église apprécie chacun à sa propre valeur et qu'elle inclue tout le monde — les membres d'un certain âge aussi bien que les jeunes — en travaillant tous ensemble pour répondre aux besoins spirituels de l'humanité ?

[Extraits de la rubrique “Church in Action” paraissant dans The Christian Science Journal.]

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