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«Cela peut vous sembler stupide»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1976


Catherine ne savait que faire ! Elle était dans un réel embarras. Elle avait marché sur un clou rouillé qui lui avait percé le pied, et son père, qui n'était pas Scientiste Chrétien, lui avait affectueusement dit qu'il lui fallait ou bien aller chez un médecin se faire faire une piqûre, ou demander de l'aide à un praticien de la Science Chrétienne,

Mais c'était là problème ! Bien qu'ayant fréquenté l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, Catherine n'était pas encore convaincue qu'elle pouvait compter sur la Science Chrétienne. Certainement, les choses s'étaient habituellement assez bien résolues pour elle — elle avait eu l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne précédemment et elle s'était bien portée; elle avait aussi demandé de l'aide quand son cheval avait été malade, et lui aussi s'était rétabli. Mais comment savoir que cela était l'œuvre de la Science Chrétienne ? Ces choses n'auraient-elles pas été mieux de toutes façons ? C'est pour cela qu'elle ne savait que faire. Elle ne croyait pas réellement que la Science Chrétienne pouvait l'aider maintenant à guérir son pied, mais elle était réellement effrayée à la pensée d'aller chez un médecin et d'avoir une piqûre. Cela ne lui souriait pas du tout.

Bon, elle savait qu'elle avait quelque chose à faire: aussi, elle décida d'appeler une praticienne et de dire honnêtement ce qu'elle pensait. La praticienne ne parut pas s'inquiéter du tout des doutes de Catherine, et elles eurent une bonne conversation. Elles parlèrent même du temps des hommes des cavernes, et du fait qu'à cette époque les gens auraient pu voler en avion supersonique. Les lois de l'aérodynamique avaient toujours été disponibles, mais les gens devaient ouvrir leur pensée à ces lois. Il leur fallait comprendre comment elles opéraient avant de pouvoir faire voler un avion.

La praticienne fit observer que la Science Chrétienne nous donne la compréhension de la façon dont opère la loi de Dieu, et que Mrs. Eddy définit la Science Chrétienne comme étant la loi du bien. (La citation complète que la praticienne lui donna était une réponse à la question: « Comment définiriezvous la Science Chrétienne ? » Et la réponse était: « Comme la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l'harmonie universelle. » Rudiments de la Science divine, p. 1;)

Bon, d'accord ! Catherine était prête à admettre que peut-être, elle devait ouvrir sa pensée à la loi du bien, qui était toujours en action, et décida donc qu'elle allait essayer de le faire pendant que la praticienne prierait pour elle. Le jour suivant, elle boitilla à l'école, et bien que contente d'avoir pu s'y rendre, elle était plutôt mécontente de son peu de progrès. Son pied avait pas mal enflé et elle se demandait avec anxiété si elle pourrait aller à l'école le lendemain. Elle était absolument sûre que l'enflure ne pourrait disparaître pendant la nuit; elle téléphona à la praticienne et le lui dit.

Cela permit un entretien plus important concernant la loi du bien et le temps nécessaire à son accomplissement. Elles parlèrent des cas de la Bible où Jésus nourrit la multitude dans l'instant, où son bateau se trouva immédiatement sur la berge du lac. Il n'y eut aucun délai. Peut-être les gens limitent-ils la divine loi du bien dans leur propre pensée, de la façon dont ils limitent les autres choses ! Exactement comme lorsque les voitures furent inventées, et que l'on pensait qu'on ne pourrait survivre si on roulait à plus de cinquante kilomètres à l'heure. C'était certainement limitatif !

Tout cela était clair pour Catherine, et elle estima donc qu'elle pouvait aller un peu plus loin dans sa pensée, et être prête à accepter le fait que la divine loi du bien est toujours à l'œuvre pour Ses enfants, et qu'elle était accessible à l'instant même et que cela n'exigeait pas de temps. Ce point paraissait assez difficile, mais elle accepta d'y réfléchir pendant que la praticienne prierait à nouveau pour elle ce soir-là.

Le matin suivant, Catherine fut ravie de trouver que l'enflure avait complètement disparu et que son pied paraissait normal. « Tout de même, pensa Catherine, je vais mettre des chaussures de tennis aujourd'hui et faire un peu attention à mon pied. » Ce qu'elle fit, et la journée se passa bien. Mais le soir, elle pensa au bal qui devait avoir lieu au lycée le soir suivant. Comme elle avait envie d'aller à ce bal ! Mais qu'en était-il de son pied ? Aurait-elle à le dorloter un peu plus ? Pourrait-elle aller au bal ? Oh là, là, une chose après l'autre !

Elle pensa qu'elle pouvait aussi bien en parler à la praticienne — qu'avait-elle à perdre ? Mais cela semblerait certainement stupide. Aussi, quand la praticienne répondit au téléphone, Catherine laissa échapper: « Cela peut vous paraître stupide », et ensuite elle dit combien elle aimerait aller au bal. Eh bien, il s'avéra que la praticienne aimait danser aussi, et cela ne lui sembla pas du tout stupide. De fait, elle indiqua à Catherine un verset de la Bible qui dit: « Que les fils de Sion soient dans l'allégresse à cause de leur roi ! Qu'ils louent son nom avec des danses. » Ps. 149:2, 3.

Catherine était soulagée. Elle pouvait s'attendre, non seulement à ce que la loi du bien l'aide à comprendre spirituellement et à être en bonne santé, mais aussi lui montre des tas de choses bonnes et heureuses. Et la danse pouvait en être une. Elle commençait à comprendre que Dieu aime tous Ses enfants parce qu'Il est Amour infini.

La maladie et les accidents ne peuvent jamais venir de Sa loi. Puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu, le bien, il n'y a qu'une seule loi, la loi du bien.

Elle décida donc de faire encore davantage confiance à la loi divine du bien. Le soir suivant elle alla au bal et passa un bon moment, et son pied alla très bien — ne lui causant absolument aucun ennui. Cela fut la fin du problème du pied, mais ce ne fut certainement pas la fin de la confiance et de la connaissance plus grandes de Catherine concernant la divine loi du bien. De fait, quelques semaines plus tard elle décida qu'elle aimerait avoir quelques conseils de la praticienne sur la manière de résoudre un autre problème par elle-même. En priant réellement toute seule. Et c'est ce qui arriva.

Quand la famille de Catherine déménagea, un des chats fut perdu. Non seulement il était perdu, mais il avait été très malade aussi avant de disparaître. C'était le problème que Catherine voulait résoudre. Sa prière fut quelque chose comme: puisque le chat faisait partie de la création de Dieu, il n'était pas réellement une créature matérielle; il était la manifestation de l'Entendement, donc il ne pouvait jamais être perdu ou séparé de cet Entendement — Dieu, le bien.

En quelques jours le chat fut retrouvé, mais il était toujours malade, aussi Catherine pria pour savoir qu'aucune partie de la création de Dieu ne pouvait non plus être malade. Le même Amour qui l'avait guérie et avait pris soin d'elle prenait aussi soin du chat. Comme Catherine fut heureuse quand, un ou deux jours plus tard, le chat fut complètement bien. Maintenant elle avait prouvé la divine loi du bien toute seule !

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