Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

[Original en allemand]

J'aimerais remercier Dieu, notre Père, de...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1976


J'aimerais remercier Dieu, notre Père, de tout mon cœur pour une aventure remarquable vécue avec notre famille pendant l'été de 1974 !

Nous allâmes en voiture au Danemark faire du camping pendant une semaine. Ce furent vraiment des jours merveilleux, et nous avons passé presque chaque minute à l'océan, qui était seulement à quelques pas de l'endroit où nous campions. Avant de partir pour aller là-bas, j'avais eu le sentiment que j'étais incapable de me réjouir à l'idée de ces vacances — comme si quelque chose de déplaisant allait m'arriver. Cependant, je rejetai cette pensée sur-le-champ, car il me devint évident que nous ne pouvons jamais, et dans aucune situation, être séparés de la toute-puissance et de l'omniprésence de Dieu. Cette compréhension me rassura beaucoup, mais je sentais cependant le besoin d'être toujours en contact avec Dieu. J'y parvins par de merveilleuses conversations avec Dieu. Je les poursuivis durant le très long voyage en voiture, et chaque jour dans la tente, habituellement de nuit, juste avant de dormir. Je n'ai jamais eu l'impression que j'étais seule, mais plutôt le sentiment d'être en Dieu. Et le fait de me sentir en Dieu me donna force et joie pour bannir les pensées erronées de crainte.

Le dernier jour de ces vacances splendides, nous descendîmes à la plage. Dans la partie située au nord du Danemark où nous étions, il y a d'ordinaire un vent vif, et la mer est agitée. Vous ne pouvez jamais vraiment aller y nager, mais il est néanmoins agréable de s'amuser dans l'eau de mer qui vous fouette. Après avoir trouvé un endroit confortable sur une dune, maman, ma sœur Mignon et moi entrâmes dans l'eau. C'est seulement plus tard que nous avons lu qu'il y a dans l'océan des bancs de sable qui se déplacent continuellement, et qu'entre les bancs de sable, il y a des courants qui vous emportent en plein océan en quelques secondes. Nous fûmes raisonnables et entrèrent dans l'eau seulement jusqu'à la taille. Nous nous donnions aussi la main afin que personne ne se perde, car les vagues avaient une force terrible et nous fouettaient vraiment. Soudainement maman cria: « Nage, nage ! » Je ne sus pas ce qui m'arriva ensuite. Mais je nageai tout simplement.

Subitement, des vagues qui semblaient aussi hautes qu'une maison s'abattirent audessus de ma tête. Je commençai à avoir terriblement peur. Maman avait déjà disparu sans laisser de traces. Minni avait été rejetée sur le rivage aussitôt. Pendant ce temps je me battais en vain contre les vagues. J'étais projetée et entraînée de plus en plus loin. Je ne pouvais imaginer comment cela avait pu arriver si vite. Tous les gens avaient soudainement disparu de l'eau et ils quittaient la plage en masse. Il n'y avait personne qui pût nous entendre ou nous aider. J'avais terriblement peur pour maman. Le courant et les vagues puissantes me poussaient vers le large. Tout à coup je vis le bonnet de bain de maman faire surface au loin. Je ne voyais aucun moyen de lui porter secours. J'étais dans un tel désespoir que j'aurais aimé simplement tout abandonner, mais cela n'aurait été d'aucune aide pour personne.

Une pensée me vint soudain comme une voix qui criait très clairement dans toutes mes ténèbres: « Pourquoi désires-tu renoncer si tu ne peux jamais être séparée de Dieu ? » A ce moment-là, une joie indescriptible m'envahit et j'oubliai toutes les vagues et tous les courants autour de moi. Je me sentais seulement portée et prise en charge par la présence de Dieu, et je savais aussi qu'il en était de même pour maman. Je sentis ensuite le sol ferme à nouveau sous mes pieds et je me traînai sur la plage. J'avais été secourue, mais maman ?

Il n'y avait pas âme qui vive alentour. Minni arriva, mais elle n'avait pu trouver papa tant elle était agitée. Maman était très loin en mer et une fois de temps en temps, l'espace d'un instant, son bonnet de bain vert vint à la surface. Je me mis à prier avec ferveur. Je savais que l'Amour était déjà là pour sauver maman, qu'il avait déjà été pris soin de tout, et que je n'avais pas besoin d'être inquiète. Je me dis que Dieu est toujours ici, tout comme Il est avec maman en plein océan. Je remerciai Dieu de Son omniprésence dont Il l'entourait maintenant.

Pendant ce temps, je regardais par terre, et j'avais à peine levé les yeux à nouveau que je vis deux jeunes Danois s'avancer droit vers moi. Le secours était déjà là ! Je fis des gestes de mes mains en direction de la mer car je ne parlais pas un mot de danois. L'un d'eux me comprit, enleva sa chemise et sauta dans les vagues violentes. Je n'avais aucune crainte, bien que le jeune Danois risquât sa vie. Là aussi je savais que l'amour de Dieu avait déjà pourvu à tout besoin. En un temps qui me parut très court, le Danois revint avec maman. Elle était trop épuisée pour dire un mot et j'étais très heureuse et reconnaissante. Nous avons seulement été capables de balbutier tak, ce qui signifie « merci » en danois. Mais le jeune homme remit sa chemise à nouveau et s'en alla en souriant avec son ami comme si rien ne s'était passé. Maman me raconta plus tard que le sauvetage lui avait rappelé ce qu'elle avait lu dans la Bible au sujet de Christ Jésus apparaissant à ses disciples sur la mer de Galilée pendant la tempête.

Aujourd'hui quand je repense à ce qui s'est passé, je sais que si je n'avais pas poursuivi mes conversations avec Dieu, et si je ne Lui avais pas fait autant confiance, nous aurions pu nous noyer.

Je suis très reconnaissante d'avoir appris dans cette aventure à reconnaître la présence immuable de Dieu et à me libérer complètement de l'erreur matérielle, la fausse croyance.

Je suis aussi profondément reconnaissante d'avoir pu résoudre plusieurs problèmes avec l'aide de Dieu et avec la vérité — la Science Chrétienne — et cela depuis treize ans, c'est-à-dire depuis l'âge de trois ans, ayant eu le privilège de suivre l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, qui m'a enseigné beaucoup de choses qui me seront plus tard d'une grande utilité dans la vie.


Grâce à l'instruction en Science Chrétienne de ma fille, je fus sauvée de la mort par noyade. Je suis profondément reconnaissante au sujet de cette aventure inoubliable, car elle nous a montré — ainsi que cela nous a été si souvent prouvé — que Dieu est vraiment « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:2). Je m'efforce chaque jour de percevoir et de démontrer de plus en plus notre unité avec Dieu.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juin 1976

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.