« Oh, non ! » pensa Denise en ouvrant les yeux vendredi matin. Même les fleurs gaies des murs récemment retapissés de sa chambre ne la faisaient pas sourire. Elle ne se sentait pas bien du tout.
« Je suppose que c'est ce que tous les enfants à l'école ont dit qu'ils ont eu », pensa-t-elle. Dernièrement dans la classe de Denise, presque tout le monde avait beaucoup manqué l'école pour cause de maladie.
Mitsou, son chat, sauta ensuite sur son lit et commença à ronronner bruyamment en frottant sa tête poilue contre sa main. Il fut très surpris quand Denise le poussa simplement en bas, au lieu de lui donner l'habituel bonjour matinal. Rien n'était amusant pour Denise ce matin-là.
« Allons, Denise. Réveille-toi, il est temps de te lever », lui dit Maman en montant les escaliers.
Des larmes se mirent à couler le long de ses joues, et la petite fille sanglota: « Je ne me sens pas bien, Maman. Je ne peux pas aller à l'école. »
Maman savait que ce dont Denise avait besoin, c'était la prière — le médicament de Dieu. La prière qui pouvait nous rendre heureux dans la bonté de Dieu.
S'asseyant à côté d'elle sur son lit, Maman parla de Dieu, du bien, qui est absolument Tout. Aucune place pour quoi que ce soit de mauvais. Denise écoutait. Elle se sentait toujours mieux quand elle pensait à Dieu. L'œuvre de Dieu avait été faite de manière parfaite. En tant qu'enfant de Dieu, Denise était parfaite maintenant. Elle comprenait déjà tout bien en elle-même. Puisque Dieu avait fait toute chose parfaite, il n'y avait simplement rien de réel au sujet de la maladie. Elle n'était pas plus réelle qu'un mauvais rêve.
Denise se souvint que quand Christ Jésus était encore un jeune garçon, pas beaucoup plus âgé qu'elle, il s'occupait des affaires de son Père. Denise aussi s'occupait des affaires de son Père-Mère Dieu, celles de prouver la vérité. Elle savait qu'elle n'était pas en train d'essayer de changer quelque chose de mauvais en quelque chose de meilleur. Elle avait appris que la prière en Science Chrétienne, c'est savoir la vérité que Dieu nous a déjà créés parfaits. Il n'y a pas d'autre pouvoir qui puisse défaire ce que Dieu a fait. Et cette vérité fait disparaître ce qui n'est pas vrai.
Denise et sa mère dirent ensemble à haute voix une partie de la définition des « enfants » donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé: « Les pensées spirituelles et les représentants de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. » Science et Santé, p. 582; Elles y réfléchirent un instant.
Maman alla ensuite dans la chambre à côté et rapporta sa Bible et son Science et Santé, ainsi qu'un Livret TrimestrielLivret Trimestriel de la Science Chrétienne; de couleur vive et elle les plaça sur le bureau de Denise.
« Au lieu de passer ta journée avec des livres d'école, tu peux la passer avec ces livres, Denise. Je vais descendre, maintenant. Pourquoi ne lirais-tu pas les six sections de la leçon aujourd'hui ? »
Denise avait l'habitude de lire seulement une section de la Leçon biblique chaque matin avant d'aller à l'école. Elle avait dix ans maintenant et elle lisait bien. Cependant, les six sections ? Eh bien, elle savait qu'aujourd'hui elle avait besoin de guérison, et la Parole de Dieu était le seul médicament qu'elle ait jamais pris. Il était temps de piocher et d'étudier vraiment à fond. C'était là sa part du travail. Elle savait que Maman était aussi en train de prier.
Le sujet de la leçon de cette semaine-là était « Vérité ». Elle avait la certitude que de se savoir elle-même l'enfant parfaite de Dieu l'aiderait à se lever et à être heureuse.
En étudiant davantage, Denise se rendit compte que chaque chose spirituellement bonne est la vérité. Dans la Bible, elle lut que Jésus disait: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:31, 32. Elle se dit alors qu'elle devait chercher le bien en toute chose et seulement penser à cette vérité qui est bonne, remerciant Dieu continuellement pour le bien qu'elle possédait déjà et qui comprenait une santé parfaite.
Il ne se passa pas beaucoup de temps avant que Denise bondît en bas les escaliers pour le petit déjeuner. « “Debout, lève-toi”, et me voici », cria-t-elle à sa mère.