Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Sa résurrection et la nôtre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1975


Pâques — l'époque où l'on se rappelle qu'un homme, connu sous le nom de Fils de Dieu, sortit vivant de sa tombe ! Une époque propice pour penser à notre propre renouvellement ou renaissance, à notre résurrection de l'inactif à l'actif, de ce qui est dépourvu de signification à ce qui est significatif.

Pâques est une époque propice à la reconnaissance du fait que le Principe de l'univers opère en faveur de l'individu. Il le libère. Il procure à chacun des occasions de se trouver, de s'élever de la condition de n'être personne à celle d'être quelqu'un, et de ressentir la joie de savoir qu'il est ce quelqu'un.

La preuve que Christ Jésus fournit de l'opération de ce Principe fut l'événement le plus dramatique de toute l'histoire. On le crucifia. On le mit dans un sépulcre. On roula une énorme pierre pour en fermer l'entrée. Parce que la preuve qu'il donna par la démonstration que l'homme est l'idée de Dieu fit voir aux hommes et aux femmes leur vraie valeur personnelle, leurs espoirs étaient dans ce sépulcre, derrière cette pierre. Le ministère de Jésus avait donné la promesse que chacun pourrait trouver la Vie qui est Dieu, l'Amour qui nous aime tous — mais il y avait cette pierre !

Et puis, le matin de Pâques, il vint une femme, et la pierre était enlevée. Le corps de Jésus n'était plus là. La femme « se retourna », dit la Bible, et vit un homme qu'elle prit pour le jardinier. Mais c'était Jésus. « Femme, dit-il, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » « Dis-moi où tu l'as mis », implora-t-elle.

« Jésus lui dit: Marie ! Elle se retourna, et lui dit...: Rabbouni... Maître ! » Jean 20:14–16; Celui en qui reposait l'espoir de l'humanité avait fait l'expérience de la résurrection. L'espérance et la foi de Marie, qui avait assisté à la crucifixion, se trouvaient maintenant renouvelées. Et qu'en est-il de nous-mêmes ?

Peut-être avons-nous besoin en premier lieu de nous demander si, oui ou non, nous désirons exprimer dans notre existence ce que la résurrection de Jésus signifie pour l'humanité. Quelle importance attachons-nous à voir les hommes et les femmes manifester individuellement la merveilleuse liberté des fils et des filles de Dieu ? Ou bien, ce qui nous intéresse avant tout, est-ce de conserver la position à laquelle nous sommes parvenus dans cette vie ?

L'éveil de notre prochain moins privilégié à la domination que Dieu lui a donnée aurait-il une fâcheuse incidence sur notre situation ? Nous réjouirions-nous de voir renaître et revendiquer leur identité d'enfants de l'Entendement infini, libres, intelligents, talentueux et actifs, ceux qui, maintenant, pensent que leur espérance et leur foi sont mortes ? Un vrai matin de Pâques pourrait-il être moins que cela ?

Ce matin de Pâques a pour fondement le renouveau de la Vie. La Vie est Dieu. La Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. révèle que Dieu est la source infinie de tout ce qui est réel. Et la véritable création n'est pas enfermée dans des formes temporelles. Ce que nous voyons aujourd'hui de la création n'est pas ce que nous en verrons demain car, ainsi que le dit Mary Baker Eddy: « La création se manifeste perpétuellement, et doit toujours continuer à se manifester en raison de sa source inépuisable. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 507;

Les entendements humains qui perçoivent dans une certaine mesure cette manifestation perpétuelle s'expriment dans des existences et des civilisations humaines toujours nouvelles. Le progrès qui en résulte rencontre de la résistance, et les conflits succèdent aux conflits. Mais dans chacune des situations adverses que connaît l'humanité, on trouve des gens qui entrevoient leur véritable identité d'individus libres gouvernés par l'Entendement divin seul. Ils sont la preuve de l'existence du Principe toujours présent et de sa véritable idée, le Christ.

Ceux qui ont atteint avec peine un statut humain ont souvent éprouvé de la gêne lorsque d'autres ont été libérés de la domination de certaines formes existantes de pensée — des croyances bien enracinées concernant la place, la situation. Et ils ont souvent cherché à protéger leur statut humain en attribuant ce statut à Dieu et à Ses lois. Et même des formes de culte ont été élaborées afin de maintenir le statu quo. Mais la création réelle est la création dans laquelle chaque individu est l'idée de Dieu et reflète la liberté consciente de l'Ame. Et le culte véritable ne réside pas dans des formes matérielles, mais dans ce qui unifie la pensée dans la reconnaissance de l'unique Principe et de son idée.

Il n'existe pas de statut réel en dehors de la création du Principe qui « se manifeste perpétuellement ». Il n'y a pas de paix ou de sécurité réelles pour quiconque en dehors de la création où chacun est une idée de l'Entendement. Et il n'y a aucune défense humaine en faveur de quelque statut ou de quelque forme d'existence que ce soit, qui ne révèle continuellement davantage de cette création qui « doit toujours continuer à se manifester. »

Dans la mesure où la création réelle apparaît, la maladie disparaît. L'asservissement aux lois médicales fut dépassé lorsque Jésus sortit du sépulcre. Mais, de même que Marie, peut-être nous faut-il encore reconnaître la présence du Christ, la Vérité, que Jésus démontra par l'exemple, avant de savoir que ces lois fausses ne gouvernent plus notre existence.

La Vérité que Jésus démontra par l'exemple est l'idée vraie de l'Amour divin, de Dieu. Notre espoir, apparemment enseveli, d'être libéré de la maladie, s'élèvera jusqu'à la manifestation de cette liberté dans la mesure où nous saluerons aussi avec joie notre réveil à l'égard de l'assujettissement aux normes de croyance défuntes. Dans la mesure où nous sommes disposés à échanger notre existence et notre confort — voire notre statut humain — contre la reconnaissance humaine du fait que nous sommes tous des idées merveilleuses de Dieu, nous commençons à progresser vers un sens illimité de la Vie.

La spiritualisation qui vient grâce à l'étude de la Science Chrétienne nous libère de la croyance aux lois matérielles. Si vraiment nous désirons cette liberté, nous scruterons nos pensées pour déceler en quoi nous dépendons, dans notre existence, de normes humaines fixes. Nous nous détournerons de notre plein gré, comme le fit Marie, du sépulcre et de son linceul, vers l'idée spirituelle de la Vie et de l'Amour, afin de pouvoir reconnaître le Christ, la Vérité.

Dans la mesure où nous nous détournerons vraiment des formes mortes ou décadentes de pensée et de conduite humaines et où nous répondrons à l'appel de la Vérité, il nous arrivera ce qui arriva aux disciples de Jésus quand celui-ci leur apparut après sa résurrection. Mrs. Eddy écrit: « Sa résurrection fut aussi leur résurrection. Elle leur aida à s'élever eux-mêmes et à élever les autres hors de la léthargie spirituelle et de la croyance aveugle en Dieu jusqu'à la perception des possibilités infinies. » ibid., p. 34.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 1975

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.