Il y a sept ans j'étais veuf avec deux enfants et une affaire qui connaissait de sérieux revers; pour moi, la vie semblait avoir perdu toute raison d'être. C'est alors que j'ai fait la connaissance de celle qui devait devenir ma femme et apporter dans notre foyer l'affection aussi bien que la Science Chrétienne.
Je voudrais relater une série de guérisons et de démonstrations qui ont transformé me vie. Bien qu'au début il me semblât que la Science Chrétienne était bien au-delà de ma compréhension, la foi ferme de ma femme m'amena à « essayer » cette Science. J'ai eu une guérison immédiate d'impétigo du pied, malgré le fait que je ne savais rien du Principe de cette Science. C'est en reconnaissant Dieu comme étant omniprésent, infini et bon que j'ai pu voir que la perfection spirituelle constituait mon véritable moi, et cette condition dont je souffrais depuis plus de vingt ans disparut.
Quelque temps après je me blessai à la main en tombant. Ma première impulsion, ce fut d'aller chez le médecin; toutefois, j'ai décidé d' « essayer » encore une fois la Science Chrétienne. Un mois après, je n'étais pas guéri; j'abandonnai et me fis radiographier. Le médecin déclara qu'il y avait fracture d'un petit os et que celui-ci ne se souderait pas à moins de mettre la main dans le plâtre, pendant un mois. Quand on enleva le plâtre un mois plus tard, à mon étonnement et à celui du médecin, la douleur persista et une nouvelle radiographie révéla que l'os n'était pas soudé. On me remit la main dans le plâtre, m'invitant à revenir dans un mois.
Quatre ou cinq jours après, en lisant un article intitulé « The Christian Science Standard of Healing » [voir Héraut de janvier 1975], je découvris la source du problème. Il y avait là un énoncé, que voici, expliquant tout à fait clairement qu'il faut choisir entre la Science et la médecine, puis prendre nettement position. « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit » (Science et Santé de Mrs. Eddy, p. 167). Ma première pensée avait été d'essayer la Science, en pensant que si je ne réussissais pas je pourrais toujours voir un médecin. Je me décidai alors à l'instant même en faveur de la Science Chrétienne, et cette fois sans réserve. Malgré mon impuissance à bouger la main dans l'appareil, je n'en sus pas moins alors que j'étais guéri. Ce jour-là je cassai mon plâtre et constatai que la main pouvait bouger librement; la douleur avait disparu. La guérison était complète et s'avéra permanente. J'eus ainsi la preuve que l'on peut à juste titre s'appuyer complètement sur Dieu, et c'était si passionnant que j'en devins tout impatient d'adhérer à une église filiale et à L'Église Mère.
Je pris en outre la décision d'apprendre tout ce que je pouvais sur la Science Chrétienne et de la mettre en pratique dans mes affaires tout comme à la maison. Les résultats furent des plus satisfaisants. Plusieurs conflits de personnalité au sein de la compagnie ont été résolus rapidement et de manière permanente. Nos rapports avec les clients devinrent extrêmement harmonieux. La « dégringolade » annuelle du chiffre d'affaires se transforma en bénéfices pour la première fois depuis quatorze ans, et après avoir longuement prié à ce sujet, nous avons ajouté un nouveau programme de ventes qui a bientôt constitué plus de la moitié du chiffre de notre société. Il y a environ quatre ans, l'argent était rare et cher; mais les capitaux nécessaires à l'expansion de la société furent mis à notre disposition d'une façon absolument inattendue, unique; preuve concrète que « l'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours » (ibid., p. 494). Un procès en contrefaçon de brevet fut réglé équitablement et harmonieusement à l'avantage de tous les intéressés.
Une enquête fut injustement ouverte contre la société par un service du gouvernement, apparemment dans un esprit de vengeance. J'ai insisté dès le début pour que les enquêteurs fussent traités loyalement, avec considération, et que tous les renseignements fussent mis à leur disposition. Mon avocat, d'un avis tout opposé, se désista de l'affaire, laissant l'Amour divin comme seul conseil. L'enquête qui devait durer des semaines prit soudainement fin le deuxième jour et la société fut complètement exonérée.
Ayant décidé de consacrer une plus grande partie de mon temps à l'étude de la Science Chrétienne, après avoir beaucoup prié, j'ai cherché quelqu'un pour me remplacer en tant que président-directeur-général, me réservant les fonctions moins absorbantes de président du conseil d'administration. Je fus guidé vers un homme que je n'avais jamais vu et l'engageai sur-le-champ sans chercher plus loin. Non seulement cet homme a mené l'affaire merveilleusement bien, mais plus tard il s'est arrangé pour racheter l'affaire, me permettant de consacrer tout mon temps à la Science Chrétienne.
En outre, j'ai eu une série de guérisons: grosse verrue, empoisonnement du sang dû à une plante vénéneuse, grave foulure à la cheville, « coude » du tennisman, piqûre de scorpion, sinusite et nécessité de porter des lunettes solaires.
Je suis extrêmement reconnaissant à Dieu pour notre Maître, Christ Jésus, et pour Mrs. Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne. Je ne serai jamais assez reconnaissant à Dieu, qui a guidé ma femme vers nous; elle nous a introduits, mes enfants et moi, à la Science Chrétienne et tant de bienfaits en ont découlé: santé, bonheur, harmonie, abondance et l'apport d'une raison d'être. J'aimerais de même exprimer ma reconnaissance pour les conseils qu'un fidèle praticien de la Science Chrétienne m'a donnés et pour le soutien qu'il m'a apporté. Il m'a aidé dans la plupart des démonstrations citées ci-dessus; je suis reconnaissant aussi pour la compréhension croissante que j'ai acquise grâce au cours d'instruction ainsi que pour les témoignages du mercredi soir où je ne cesse de puiser du courage.
Houston (Texas), U.S.A.
