La Pâque, la fête religieuse la plus solennelle du calendrier hébreu, approchait et de toute part on venait à Jérusalem pour cette occasion.
Durant les nombreuses générations qui suivirent l'exode nocturne des Israélites d'Égypte, fuyant l'esclavage, ce que la Pâque commémorait, un certain nombre d'innovations étaient venues s'ajouter aux anciens rites. On y avait ajouté divers rites purificatoires. La sanctification originale, qui était au début essentiellement affaire de famille, s'était muée en une fête au sanctuaire, à laquelle s'ajoutait la Fête des pains sans levain qui durait sept jours. Et des foules innombrables avaient de bonnes raisons d'entreprendre ce pèlerinage annuel printanier à ce sanctuaire vénéré, le temple.
Jésus viendrait-il à la fête ? C'est la question que beaucoup ont dû se poser. L'hostilité croissante de ses ennemis atteignait un point dangereux. Les chefs religieux et politiques étaient résolus à l'arrêter pour mettre un terme à son activité, et le Nazaréen était bien conscient des risques qu'il courait en retournant à Jérusalem. Jean écrit: « Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'on se saisît de lui » (11:56, 57).
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