En juin 1972, j'assistai pour la première fois à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère à Boston. Au cours de l'une des réunions, on parla de l'avantage d'avoir le livre d'étude de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ´kristienn ´saïennce. dans les bibliothèques municipales. J'avais envie de me lever et de crier: « Oui, oui ! Placez donc tous les livres sur la Science Chrétienne dans toutes les bibliothèques ! Et spécialement le livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. C'est là que j'ai découvert moi-même il y a quarante ans cette merveilleuse religion qu'est la Science Chrétienne. »
A cette époque, je faisais de petits voyages avec une tante, un oncle et une cousine. Nous avions un appartement à Long Beach, en Californie, et nous partions pour environ une semaine, puis nous revenions à la maison pour nous reposer et faire des projets pour le voyage suivant. Je ne pouvais les accompagner que rarement, car la plupart de ces voyages comportaient de longues marches et il m'était impossible de marcher plus d'un quart d'heure à la fois. Pendant ma dernière année de lycée, je m'étais blessée à la cheville gauche lors d'un accident, et j'avais passé mes examens avec des béquilles. Après m'avoir fracturé puis remis la cheville plusieurs fois, plusieurs docteurs me dirent finalement: « Nous ne pouvons rien faire d'autre. Vous devez simplement vous faire à l'idée que pour le reste de votre vie, vous ne pourrez marcher que de courtes distances à la fois. » Pour qui avait pratiqué le tennis, le golf, le bowling et d'autres sports, l'avenir semblait bien morne.
Dans l'État d'Iowa, dont j'étais originaire, je n'avais pas entendu parler de Mrs. Eddy. Je ne savais pas que la Science Chrétienne était une religion. A Long Beach, quand les membres de ma famille étaient en voyage, j'empruntais des livres à la bibliothèque voisine. Sans cesse, mon regard rencontrait un certain livre intitulé The Life of Mary Baker Eddy (La vie de Mary Baker Eddy) par Sibyl Wilbur. Il semblait toujours là, devant moi, quand je bouquinais. Finalement, par curiosité, je l'emportai à la maison. Ce livre faisait constamment mention de Science et Santé de Mrs. Eddy, et de retour à la bibliothèque je demandai à emprunter cet ouvrage. Après n'avoir lu que quelques pages du premier chapitre, c'était pour moi comme si tous les fardeaux du monde n'existaient plus; les réponses à des questions sur Dieu et sur moi-même, qui sommeillaient en moi sans espoir de réponse, me furent révélées. Je ne pouvais pas m'arrêter de lire, et lus tard dans la nuit.
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