Le bien vous a-t-il été parcimonieusement accordé en partage ? Souffrez-vous d'un manque d'occasions favorables, d'un revenu insuffisant, d'une santé déficiente, d'un bonheur trop mesquin ? Il ne doit pas en être ainsi. Vous pouvez renverser cette situation grâce à une compréhension plus élevée de Dieu.
En plein accord avec les Écritures, la Science Chrétienne enseigne que Dieu est bon et qu'Il est infini. Nous lisons dans Ésaïe: « Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre, hors moi il n'y a point de Dieu. » Ésaïe 45:5; Alors, pourquoi donc considérer le bien comme limité ? Il est infini, et il n'existe rien hormis le bien.
Si le bien est illimité, alors pourquoi la vie n'est-elle pas à l'abri du manque, de l'inharmonie, de la maladie ? Parce qu'on entretient dans sa pensée un sens limité du bien, qui provient d'un faux concept de Dieu. Selon l'enseignement de la Science Chrétienne, ce qu'on pense se traduit dans ce qu'on vit. La croyance, par exemple, que Dieu est un être supérieur, partial, distant, changeant, et que le mal est aussi réel que le bien, suscite un sens limité du bien. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « L'homme mortel a fait un pacte avec ses yeux pour amoindrir la Divinité par des conceptions humaines. Les mortels, ligués avec le sens matériel, ont des vues limitées de toutes choses. » Science et Santé, p. 255;
Peu importe ce que les gens peuvent penser, le fait absolu demeure, que le bien est illimité et toujours présent, parce que Dieu est Tout-en-tout. La simple déclaration de ce fait n'est pourtant pas suffisante en soi pour faire régner dans la vie l'harmonie, la joie et l'abondance. Il s'agit de comprendre cette vérité et d'y conformer sa vie. Dans la mesure où l'on discerne, grâce au sens spirituel, la totalité de Dieu, le bien, on prend conscience de l'irréalité du mal, d'un pouvoir et d'une présence en dehors de Dieu. Dans cette mesure également la crainte et le doute cèdent la place, dans la conscience, à l'attente confiante de l'harmonie.
L'harmonie est en accord avec la loi de Dieu et par conséquent toujours démontrable. Science et Santé donne ce conseil: « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure ou elles occuperont vos pensées. » ibid., p. 261;
Tout en s'attachant « fermement aux choses permanentes, bonnes et vraies », on devrait repousser énergiquement toute suggestion de l'entendement mortel selon laquelle la manifestation de Dieu, le bien, peut se limiter à certains endroits, à des époques ou des personnes déterminées. Mrs. Eddy nous met ainsi en garde: « Vous rendez la loi divine de la guérison obscure et sans effet, si vous essayez de peser l'humain dans la balance avec le divin, ou si, en aucune façon, vous limitez dans votre pensée l'omniprésence et l'omnipotence de Dieu. » ibid., p. 445;
« Espace » et « temps » étant des concepts limités, ils ne font pas partie de la création de Dieu, et par conséquent ils ne peuvent exercer aucune influence sur les faits spirituels de l'être. Celui qui comprend cette vérité y trouve l'assurance que ses besoins humains peuvent être pleinement satisfaits, en tout temps et partout où son devoir l'appelle, et qu'il en sera toujours ainsi. Sa pensée s'en trouve élevée et élargie, le rendant capable de déterminer et de diriger ses affaires humaines avec plus de sagesse, parce qu'il manifeste dans une plus grande mesure l'intelligence divine.
Christ Jésus dit: « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul. » Marc 10:18; Si nous croyons que notre bonheur et nos ressources proviennent ou dépendent de certaines personnes ou de nos capacités personnelles, nous limitons nos chances de progrès et de satisfaction. Comme nous l'apprenons en Science Chrétienne, l'homme est l'image ou idée de Dieu, l'Entendement divin. En tant que reflet de l'Entendement, l'homme est doué de capacités illimitées. Celles-ci se reflètent dans l'homme, individuellement, mais ne sont jamais sa propriété personnelle. Jésus dit: « Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. » Jean 5:17;
Avant de connaître la Science Chrétienne, je croyais devoir m'assurer la protection de personnes haut placées pour réussir dans les affaires. A ma déception, les choses ne tournèrent pas comme je l'avais projeté. Alors, grâce à la Science Chrétienne, j'en vins à comprendre la vanité des moyens matériels pour parvenir au bien.
Au lieu d'essayer de me justifier aux yeux des autres et d'obtenir leurs faveurs, je m'évertuai à glorifier Dieu dans mon travail, en exprimant sans relâche et toujours plus fidèlement Ses qualités. J'acceptai des tâches dans divers établissements, sachant que la place où j'avais été divinement guidé ne pouvait me réserver que des bénédictions. Cette conception plus vaste et plus spirituelle me valut une ascension ininterrompue dans ma carrière professionnelle.
Il nous faut prendre garde de ne pas mesurer le bien en fonction de nos réalisations et de nos possessions matérielles. L'importance de notre compte en banque ne traduit pas réellement l'étendue du bien qui nous est réservé. Ce sont les qualités morales et spirituelles que nous exprimons qui déterminent la quantité de bénédictions dont nous serons gratifiés. Dieu est la source de toutes les bénédictions. Il est la source inépuisable, où nous pouvons toujours puiser. Autant nous puisons, autant nous recevons. Jésus vit clairement l'abondance infinie de Dieu, et cette compréhension lui permit de nourrir la multitude dans le désert, alors qu'au sens mortel il ne disposait que d'une maigre provision de quelques pains et de quelques poissons.
Plus nous sommes reconnaissants pour le bien que nos possédons déjà sans mesure en tant qu'enfants de Dieu, et plus nous exprimons cette gratitude en pensées et en actes, plus se manifesteront dans notre vie humaine santé, joie, paix, abondance et succès. Si nous sommes fidèles, Dieu, l'Amour divin, répandra sur nous « la bénédiction en abondance ». Mal. 3:10.