Ma reconnaissance pour la Science Chrétienne est sans borne. J'en eus connaissance pour la première fois en 1964, alors que je me trouvais dans un centre de réhabilitation sociale pour toxicomanes, où la thérapeutique de groupe était de rigueur. Je recherchais de toutes mes forces et avec sincérité quelque chose de plus efficace que ce que les moyens médicaux étaient en mesure d'offrir pour la solution de problèmes.
Je me rendis un après-midi à un service de la Science Chrétienne. A la fin de ce premier service, j'avais instinctivement acquis la conviction et une confiance absolue que c'était bien là le Christ, la Vérité, que j'avais désiré avec tant de ferveur. Je réalisai et compris que la Science Chrétienne pouvait être appliquée avec efficacité à la solution de n'importe quel problème.
A cette époque, l'héroïnomanie était mon plus gros problème. Il me fallut quelques années pour me rendre compte que je devrais me débarrasser de bon nombre de croyances erronées, auxquelles je tenais beaucoup, avant de me libérer de mon penchant. J'ai commencé à percevoir la nature mentale du problème. Il fallait complètement changer la façon dont j'avais pensé jusqu'ici. Je devais parvenir à une nouvelle conception des autres et de moi-même. Savoir que j'allais me libérer de mon problème n'était pas suffisant. Je devais être convaincu moi-même de ce passage de Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 368): « Quand nous arrivons à avoir plus de foi dans la vérité de l'être que nous n'en avons dans l'erreur, plus de foi dans l'Esprit que dans la matière, plus de foi dans le fait de vivre que de mourir, plus de foi en Dieu que dans l'homme, alors aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l'erreur. »
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