M. Wuth: « Bonne impression de l'Europe »
Se déplacer dans les 8 pays suivants: France, Hollande, Allemagne, Danemark, Suède, Suisse, Autriche et Italie, rencontrer des gens de 6 communatés linguistiques, se rendre dans 17 villes et tenir 54 réunions — le tout en 7 semaines et 5 jours.
Voilà le bref sommaire de la tournée que fit M. Arthur P. Wuth en Europe — le quatrième des six voyages que les membres du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne firent dans différentes parties du monde.
« J'ai eu une bonne impression de l'Europe, dit M. Wuth. Le Champ européen a du corps. Il est solide et capable. Il a besoin d'être soutenu davantage par des publications traduites. Mais il est extrêmement reconnaissant pour tout ce que L'Église Mère fait actuellement pour l'aider. C'est là l'opinion générale entendue à travers l'Europe — indépendamment des caractéristiques ou besoins propres à chaque pays. »
Les réunions tenues par M. Wuth le mirent en rapport avec des membres d'église en général, ainsi qu'avec des praticiens, des membres de conseils d'administration d'église et des Organisations universitaires de la Science Chrétienne en particulier. Ses réunions comprirent, en plus des Scientistes Chrétiens des pays qu'il visita, des personnes venues de Belgique, d'Espagne, de Malte, de Norvège et de Finlande.
« Les praticiens spécialement font preuve d'ardeur, de dévouement et de consécration, relève M. Wuth. J'ai été ravi de voir tant de jeunes gens. Nous nous attendions bien entendu à une réaction favorable de la part des jeunes qui assistaient à nos réunions dans le cadre des organisations universitaires. Mais j'ai constaté avec intérêt que des jeunes servent activement dans leurs églises filiales, quelquefois en qualité de membre du conseil d'administration — pas partout, mais par-ci, par-là, à travers l'Europe. »
Il remarque: « Il y a du bon travail de guérison qui se fait. Les praticiens sont très occupés. Quelques jeunes gens entrent dans la pratique et un certain nombre de jeunes suivent le cours d'instruction. »
Dans ses entretiens avec la presse, de même qu'avec les Scientistes Chrétiens, M. Wuth leur communiqua que le but de son voyage était lié au but de guérison de L'Église Mère.
Les points saillants du voyage comprirent la rencontre avec les Comités de Publication.
« Plusieurs Comités ne consacrent pas tout leur temps à cette activité. Ils doivent gagner leur existence ailleurs, dit M. Wuth. Mais ils passent leurs jours de congé à faire leur travail de Comité de Publication, consacrent leurs vacances à l'exécution de travaux spéciaux pour L'Église Mère. Ils aiment la Science Chrétienne et font ce travail volontiers. Le dévouement et la consécration des Comités de Publication en Europe m'ont fort impressionné. »
M. Wuth dit qu'il est rentré de son voyage « avec un sens d'espoir, d'expectative, de confiance et d'assurance quant à l'avenir de la Science Chrétienne en Europe. »
Une Salle de Lecture quitte ses locaux
Personne ne se rendait à la Salle de Lecture, pas même les membres de l'église.
Aussi Onzième Église du Christ, Scientiste, Berlin, tint-elle une réunion d'inspiration pour soutenir la Salle de Lecture et travailler pour l'unité parmi ses membres.
Les membres firent tout d'abord la liste de ce qui, à leurs yeux, empêchait les gens de venir à la Salle de Lecture — principalement son emplacement: dans une ruelle, dans l'appartement d'un membre au deuxième étage, avec l'obligation de sonner pour entrer.
Puis ils firent la liste des bonnes qualités qu'aurait, selon eux, une Salle de Lecture active. Ils lurent dans ce sens et examinèrent dans un esprit de prière quelques bons exemples et expériences d'autres Salles de Lecture. Le résultat fut une entente rapide et harmonieuse parmi les membres afin de charger leur conseil d'administration de chercher des locaux au rez-de-chaussée.
C'est ce qu'ils trouvèrent. Rapidement ils ouvrirent au rez-de-chaussée une petite Salle de Lecture moderne, au mobilier jaune et blanc donnant une note gaie et pourvue d'une grande vitrine pour des expositions attrayantes. L'emplacement — et la vitrine ! — quelle différence.
La bibliothécaire constate que « bon nombre de passants lisent tout ce qui est en vitrine. Quelquefois nous mettons une petite table à l'extérieur avec des anciennes publications gratuites, pour éveiller encore davantage l'intérêt des passants. Très souvent après avoir lu quelque chose dans la vitrine, les gens se tournent vers la table, feuillettent quelques-unes des publications et prennent alors quelque chose qui leur plaît. »
Une fois, l'exposition de la vitrine se composait de livres, de feuillets et de cartes pour enfants — la presque totalité était obligatoirement en anglais. La bibliothécaire, dont la seconde langue est l'anglais, avait inopinément pris la place d'une autre personne à laquelle cette tâche avait été assignée. Elle venait de prendre son travail quand une dame parlant l'anglais entra pour se renseigner sur les livres d'enfants exposés en vitrine.
Cette dernière choisit quelques livres et feuillets pour enfants, plus quelques brochures sur d'autres sujets. Elle demanda ensuite si la Salle de Lecture vendait des Bibles anglaises — et elle en acheta une. Elle avait entendu parler de la Science Chrétienne en Inde et elle venait de s'installer dans les environs avec sa famille. Elle se renseigna également sur les Écoles du Dimanche à Berlin, où les classes étaient données en anglais, et on lui en indiqua deux.
« Lorsqu'elle partit, déclare la bibliothécaire, je dis un grand “merci” à Dieu pour m'avoir conduite ici à ce moment précis où cette jeune femme avait besoin de quelqu'un qui parlait la langue qu'elle comprenait. Et quelque chose d'autre me remplit de gratitude. Nous n'avions pas eu de Bibles anglaises pendant plusieurs années. Et c'est seulement quinze jours auparavant qu'en commandant des Bibles en allemand, j'en ai également commandé deux en anglais. Ce fut un moment sacré pour moi lorsque je me rendis compte comment tout avait été préparé pour recevoir cette visite ! »
Cette bibliothécaire de Berlin conclut: « Nous faisons de nouvelles expériences presque chaque jour. C'est magnifique d'entendre ce que disent les membres de notre église qui servent à la Salle de Lecture. Tous répètent combien les conversations qu'ils ont avec les visiteurs qui viennent maintenant les inspirent. »
« La joie de la guérison » est traduit
Des réunions consacrées à la guérison par la Science Chrétienne et à la pratique publique de la Science Chrétienne ont lieu depuis deux ans environ dans les pays de langue anglaise. Elles s'étendent également peu à peu aux régions où l'on parle allemand, français, espagnol ou portugais.
La première réunion en allemand fut tenue en novembre 1973 à Berlin-Ouest et comporta la projection de la version allemande du film « La joie de la guérison ». Les versions espagnole, portugaise et française sont présentées actuellement en Amérique latine et en Europe francophone.
On a eu recours à une technique cinématographique spéciale pour la réalisation des versions traduites. Grâce au procédé d'immobilisation de l'image (freeze-framing), le Département Films et Radiodiffusion de L'Église Mère a pu éviter les problèmes habituels posés soit par le sous-titrage soit par le doublage dans une autre langue.
Les ressortissants de langue allemande, française, espagnole ou portugaise s'occupèrent du doublage et les directeurs régionaux du Département international dirigent les réunions.
