« Jésus de Nazareth enseigna et démontra que l’homme et le Père ne font qu’un, et nous lui devons pour cela un hommage éternel. » Science et Santé, p. 18; Voilà ce qu’écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne.
La paternité de Dieu, nous la trouvons marquée symboliquement dans la parabole de l’enfant prodigue où le père dit à son fils aîné: « Mon enfant... tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. » Luc 15:31; Nous pouvons trouver un aperçu de cette coexistence de l’homme avec Dieu dans les paroles de l’auteur du Psaume vingt-six: « Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite. » Ps. 26:8;
Logiquement et scientifiquement, il résulte de ce bienheureux état de choses que l’homme réel, ou spirituel, est sans cesse harmonieux et en sécurité. Uni à l’Entendement infini, l’Esprit, il n’a pas à subir les limitations caractérisant toute matérialité.
L’homme, scientifiquement compris en tant qu’idée spirituelle de Dieu, ne se conçoit que comme n’encourant pas plus de danger ou d’inharmonie que le royaume des cieux, ou réalité parfaite et absolue. L’un et l’autre sont exactement soumis aux mêmes lois. Il n’est pas concevable que l’homme, qui tient son existence de Dieu, puisse jamais échapper à Son harmonie, à Sa protection.
Quand bien même les croyances populaires relatives à la dépendance humaine de lois mortelles auraient l’air de détacher l’homme de la divinité et d’en faire un homme mortel, matériel, à part de la vraie création, ces croyances n’auraient pas plus de puissance ou de réalité que les images d’un rêve qui n’apparaissent un instant que pour être remplacées par d’autres tout aussi vaines.
De fausses expériences, malheureuses et parfois tragiques, peuvent servir à tirer les gens de leurs illusions et à les éveiller à de plus saines conceptions de l’existence véritable, à de plus hautes démonstrations de sécurité et de bien-être divins. Science et Santé déclare: « Les dures expériences que suscite la croyance à la prétendue vie de la matière, ainsi que nos déceptions et nos douleurs incessantes, nous jettent comme des enfants lassés dans les bras de l’Amour divin. Nous commençons dès lors à connaître la Vie dans la Science divine. » Science et Santé, p. 322;
Quand j’étais encore jeune en Science Chrétienne, j’ai passé par des épreuves souvent cruelles en raison de mon peu de clairvoyance et de mes prétentions exagérées à une connaissance avancée de cette Science du Christ, la Vérité. Cependant grâce à la toute-puissance et à la toute-bonté de l’Amour divin qui communique toujours avec ceux qui le cherchent, même s’ils le font de façon désordonnée, je fus l’objet de délivrances inespérées et accomplissais chaque fois quelque progrès moral et spirituel. Mrs. Eddy nous dit: « Si grande est l’omnipotence de la Vérité qu’un grain de Science Chrétienne fait des merveilles pour les mortels, mais pour continuer dans la voie du bien, il faut avoir une plus grande connaissance de la Science Chrétienne. » p. 449;
L’Amour ne saurait être l’Amour sans protéger, sans purifier ceux qui viennent à lui, même par des chemins qui ne sont pas toujours droits. Dieu aime et protège; telle est Sa nature immuable de toute éternité. Quiconque est conscient de l’absence de Son amour, en est inutilement conscient, uniquement en raison d’une fausse croyance, tout comme celui qui fait un cauchemar.
Mais le réveil retentira pour ceux qui persistent dans la régénération de leur pensée, de leur caractère, et ils trouveront que Dieu ne les a pas oubliés. Alors, en se frottant les yeux, ils reconnaîtront combien l’apôtre Jean avait raison lorsqu’il dit: « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui. » I Jean 2:28, 29.
Impossible d’être emporté par les tumultes de la terre quand nous nous efforçons continuellement de comprendre que notre être véritable est l’homme spirituel que Dieu a créé; nous les dominons, tout comme le vaste ciel domine les nuages, si menaçants qu’ils puissent paraître. Apprenons donc à voir que notre but, c’est de refléter l’amour désintéressé de Dieu, Sa grandeur, Sa pureté. Nous connaîtrons alors Sa protection et Son harmonie.
