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Notre divin auteur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1973


Portia, femme d'un très grand charme, d'une intégrité indubitable et d'une haute intelligence, est l'un des personnages les plus remarquables du drame de Shakespeare Le Marchand de Venise. Où Portia vivait-elle ? A Venise ? A Padoue ? Non, elle vivait dans l'esprit — dans l'entendement — de l'auteur qui l'avait créée. Elle ne pouvait faire, être et exprimer que ce que l'esprit de son auteur l'induisait à faire, à être et à exprimer. Même dans son immortelle tirade qui dépeint la clémence comme « un attribut de Dieu lui- même », c'est évidemment l'auteur qui parle et non Portia, bien que les paroles semblent prononcées par elle-même.

Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « Ceux qui sont instruits dans la Science Chrétienne sont arrivés à la glorieuse perception que Dieu seul est l'auteur de l'homme. » Science et Santé, p. 29;

Où l'homme vit-il ? Dans l'Entendement de son auteur — dans l'Entendement divin qui est son auteur — nulle part d'autre. Que fait l'homme ? Il fait ce que le seul Entendement, son auteur, l'induit à faire — rien d'autre. Pourquoi ? Parce qu'il est une idée conçue uniquement par le seul Père-Mère Dieu. En réalité, nous ne pourrions sortir de l'Entendement de notre auteur et exprimer quoi que ce soit d'étranger à cet Entendement parfait, pas plus que Portia ne pouvait échapper à l'esprit — à l'entendement — de Shakespeare, et devenir quelque chose qu'il n'avait pas créé.

Qu'en est-il donc du mal, de la maladie, du péché, de la mort ? Font-ils réellement partie de l'homme ? Aussurément non; car ces erreurs n'ont jamais été présentes dans l'Entendement, auteur de l'homme, la seule cause créatrice, qui est Amour. Elles peuvent être répudiées comme n'étant rien, comme n'ayant ni origine, ni cause, ni créateur, ni auteur. Reconnaître ce fait nous donne la confiance nécessaire en vue de vaincre toutes les attaques du mal, quelle que soit la forme qu'elles assument. Elles sont irréelles parce qu'elles sont inconnues à Dieu et ne peuvent jamais paraître en Sa présence.

« Rien n'est nouveau pour l'Esprit », écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé. « Rien ne saurait être nouveau pour l'Entendement éternel, auteur de toutes choses, qui, de toute éternité, connaît Ses propres idées. La Divinité était satisfaite de Son œuvre. Comment aurait-Elle pu ne pas l'être, puisque la création spirituelle était la conséquence, l'émanation de Sa propre capacité infinie et de Sa sagesse immortelle ? » p. 518;

Nul plus que Christ Jésus n'a jamais eu un sens plus clair du fait que l'Entendement divin est l'auteur de toutes choses; il ne prétendait jamais être séparé de Dieu. Il dit: « Le Fils re peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » Jean 5:19; En refusant de considérer comme réelle toute imperfection quelle qu'elle fût, en guérissant toute espèce de maladie et de discorde, il prouva cette union indissoluble, ou unité du Père et du fils, du créateur et de la création.

La création, celle que l'unique créateur, l'Esprit, prononça très bonne, est entièrement spirituelle et parfaite, et elle constitue la seule création. Elle n'inclut pas un seul élément destructif ou destructible. Elle n'a aucune faille, car si l'Entendement créateur connaissait l'imperfection, il contiendrait la semence même de sa propre destruction, ce qui est impensable ! Le plan parfait de toute création qu'a dessiné l'architecte, le bâtisseur éternel, est absolument sans défaut. Dans la mesure où nous acceptons cette grande vérité nous sommes à même de démontrer la Science de cette création, la Science Chrétienne dont Dieu est le seul auteur. C'est ainsi que nous pouvons nous libérer de l'illusion du mal sous toutes ses formes.

Le succès extraordinaire de l'œuvre de guérison effectuée par Mrs. Eddy est dû en grande partie au fait qu'elle reconnaissait uniquement l'Entendement comme auteur de tout ce qui est réel et bon. Elle écrit: « La seule réponse juste à la question: “Quel est l'auteur du mal ? ” est l'énoncé scientifique que le mal est irréel, que Dieu fit tout ce qui fut fait, mais qu'il ne fit jamais le péché ou la maladie, que ce soit une erreur de l'entendement ou du corps. La vie dans la matière est un rêve: le péché, la maladie et la mort sont ce rêve. La Vie est Esprit; et lorsque nous nous éveillerons du rêve de la vie dans la matière, nous apprendrons cette grande vérité de l'être. » La guérison chrétienne, p. 9.

Il devient par conséquent évident que si nous devons un jour cesser de faire l'expérience du rêve de la vie dans la matière avec toute sa triste moisson de péché, de maladie et de mort, nous devons acquérir un sens plus clair de ce qu'est le divin auteur de toutes choses, ou origine spirituelle, libre de tout sens terrestre.

Issus de Dieu, notre foyer, Nous traînons sur nos pas des nuées de gloire...

C'est en ces termes que le poète anglais Wordsworth dans « Intuitions d'immortalité » (Odes) reconnaît Dieu comme la Vie et la source véritable de l'homme. La Science Chrétienne apporte la possibilité totale de considérer Dieu comme le Principe vivifiant de l'homme.

L'Esprit est notre auteur divin; donc notre véritable nature en tant qu'homme est spirituelle et ne dépend en aucune manière de la matière. L'Esprit s'exprime par la véritable substance et l'être indestructible, dont l'homme est l'évidence perpétuelle.

L'Ame s'exprime en caractéristiques, fonctions et facultés spirituelles qui ne peuvent ni décliner ni se détériorer, et l'homme est l'expression radieuse de l'Ame, marquée de son propre sceau d'approbation et de perfection. De plus, la nature de l'Ame est pure et sans péché; elle n'est contaminée par aucun des maux du sens matériel. L'homme reflète cette nature pure et sans péché qui est celle de son auteur; il n'est donc sensible à aucune suggestion du mal, quel qu'il soit.

Quand nous comprendrons vraiment ces vérités et la Science qu'elles démontrent, nous cesserons d'être épouvantés, jour après jour, des nouvelles que transmettent les mass media en fait de crimes, de conflits armés, de violence et de dépravation. Pourquoi ? Parce que nous comprendrons ces choses comme les fantasmagories de la croyance mortelle qui ne sont aucunement le produit de l'Entendement créateur, Dieu, tout intelligent. Nous nous rendrons compte alors que le seul moyen de détruire jamais le mal est de voir son néant complet et refuser de céder à ses nombreux attraits dans le seul domaine qu'il puisse jamais occuper — la conscience humaine incroyablement crédule.

La nature de Dieu, l'Amour, est de S'exprimer Lui-même en tant que Père et Mère, dispensant continuellement tout bien à Son rejeton et idée, nourrissant et sustentant Sa création. L'homme reçoit perpétuellement les dons éternels de l'Amour; il est l'aimé de l'Amour et, en retour, il donne complète satisfaction à son auteur divin. « La Divinité était satisfaite de Son œuvre. » Pourquoi ? Parce que Son œuvre, l'œuvre du Principe infaillible, immuable et constant, a été, est et sera toujours parfaite.

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