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Je n'ai que trop tardé à exprimer dans...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1973


Je n'ai que trop tardé à exprimer dans nos périodiques ma reconnaissance pour la protection dont nous avons bénéficié, ma famille et moi, grâce à l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne. C'est à l'armée, pendant la Première guerre mondiale, que j'ai entendu parler de la Science Chrétienne pour la première fois. Un camarade de régiment m'avait prêté Science et Santé de Mrs. Eddy.

J'aimerais relater deux guérisons remarquables. Un matin, après avoir traité au pulvérisateur quelques plants de tomates, mes jambes se mirent à enfler. Incapable de me tenir debout, j'ai dû me mettre au lit, et presque tout de suite j'avais le délire. Ma femme téléphona à un praticien de la Science Chrétienne lui demandant de me donner un traitement par la prière. Huit jours après, au cours desquels il n'y avait aucun progrès apparent, ma femme et le praticien me conseillèrent de m'adresser à mon professeur de Science Chrétienne et de lui demander de bien vouloir prendre la suite du traitement s'appuyant sur la prière. Je n'oublierai jamais ses paroles au téléphone: « Fred, où est-ce que vous vivez, dans la matière ou dans l'Esprit ? » « Dans l'Esprit », répondis-je comme je l'avais appris. « Bon, alors restons toute la journée auprès de Dieu. » C'était comme s'il venait de me dire: « N'ayez pas peur, il n'y a pas d'erreur dans la Vérité. » Ce fut pour moi comme si toute la situation marquait un tournant. Très peu de temps après les plaies aux jambes se sont ouvertes, ces dernières reprenaient une forme normale, une peau nouvelle se formait et j'ai pu reprendre mes occupations comme si rien n'était arrivé.

Une autre fois, un dimanche matin en me préparant pour aller à l'église, j'ai eu soudain une sensation de vertige et je me suis affaissé. Au moment de tomber à terre, je déclarai à haute voix « Dieu est ma Vie ». Ma femme téléphona à un praticien lui demandant de bien vouloir me traiter, ce qu'il fit avec un sens de compréhension profonde. Je fus guéri sur-le champ; j'ai pu me relever, finir de m'habiller et aller à l'église où j'ai tenu mon poste de chef huissier, normalement, et en pleine forme à tous points de vue.

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