Il faisait encore nuit. De la fenêtre où j'étais assis, je pouvais à peine distinguer la forme des montagnes dans le lointain. Les arbres en contrebas étaient invisibles. Je savais qu'ils étaient là, mais je ne pouvais pas les voir dans l'obscurité. Les autres maisons du village se cachaient dans la vallée, tout comme les deux petits poneys montagnards, de race galloise, qui se trouvaient dans l'enclos devant la maison.
Sous mes yeux le paysage se modifia peu à peu. La lumière, au début à peine perceptible, commença à grandir. Le bord du soleil apparut à l'horizon, transformant bientôt le paysage complètement. Tout n'était que beauté et couleur. Les collines étaient couvertes de bruyère pourpre. Je pouvais distinguer les détails de ces ravissants cottages dont certains avaient plus de trois cents ans. J'admirais les deux poneys, l'un noir et l'autre brun. Je pouvais même maintenant distinguer nettement les feuilles des arbres.
Dans Science et Santé Mrs. Eddy définit le « soleil » en ces termes: « Le symbole de l'Ame gouvernant l'homme, — de la Vérité, de la Vie et de l'Amour. » Science et Santé, p. 595; Cet matin-là, dans le nord de l'Angleterre, le soleil avait fait des choses merveilleuses ! Il avait remplacé l'obscurité par la lumière, les ténèbres par un jour radieux, une sensation de flou par une perception distincte, un vide apparent par une individualité bien précise. Je venais d'assister à une parabole de l'Ame.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !