Il y a plus de vingt-et-un ans que j’ai commencé à étudier, plutôt irrégulièrement, la Science Chrétienne.
Il y a cependant dû y avoir une certaine « croissance spirituelle », et dans une certaine mesure j’ai dû atteindre à ce que Mrs. Eddy appelle « l’amélioration de votre santé et de vos mœurs. » En effet, sur cette humble base j’ai eu de nombreuses guérisons, principalement grâce à mes propres traitements par la prière, et sans remèdes matériels. Ici, je fais allusion à l’énoncé suivant de Mrs. Eddy, page 485 de Science et Santé: « Ne vous imaginez pas qu’il soit possible d’entraver la spiritualisation ultime de toutes choses, mais entrez naturellement dans l’Esprit par l’amélioration de votre santé et de vos mœurs, et que cette amélioration soit le résultat de votre croissance spirituelle. »
Ce n’est qu’après avoir pris ma retraite à la fin d’une carrière journalistique, que j’ai étudié vraiment sérieusement et avec consécration cette religion pratique et infaillible.
Et la moisson a été abondante. Ma vie s’est améliorée de bien des façons. Une attitude belliqueuse, un sens critique trop vif, ont cédé à l’amour et à la bonne volonté envers mon prochain. La santé a ensuite remplacé bon nombre de maladies.
Parmi les guérisons physiques que j’ai eues grâce au traitement par la prière, tel que nous l’enseigne la Science Chrétienne, j’aimerais citer celles-ci: ulcères à l’estomac, impétigo aux pieds, douleur ininterrompue à la nuque et aux épaules, rhumes sérieux qui parfois m’obligeaient à garder la chambre pendant toute la semaine, grippe et sérieux troubles rénaux.
Je ne sais pas quand, au juste, mais lors de mes premiers contacts avec la Science Chrétienne, je perdis tout désir de fumer et de boire. Ne fût-ce que pour cette seule libération, « ça valait bien la peine. »
Je n’ai eu à ce jour, qu’un seul rhume en sept ans et il n’a duré que 48 heures. Le troisième jour je me suis réveillé complètement guéri, alors que la veille je m’étais couché très souffrant.
Après que l’on m’eut diagnostiqué des ulcères à l’estomac, je me fis soigner par un médecin, et prenais des remèdes matériels. Cependant, le régime sévère et les médicaments prescrits ne réussissaient pas à me guérir. J’ai dorloté mon estomac pendant deux ou trois ans avant de décider de faire usage des connaissances superficielles de la Science Chrétienne qui sommeillaient au fond de ma conscience. Substituant le ministère spirituel aux prétendues panacées matérielles, je fus complètement guéri en très peu de temps.
Quand il avait commencé à me soigner, le médecin avait prononcé une bien triste sentence: plus jamais de bifteck sans doute, ni de poulet frit ni de plats mexicains ! Mais aujourd’hui je me régale de tous ces plats !
Cependant, ce qui m’amena à un changement définitif, ce fut une maladie de reins. J’avais pensé pouvoir en venir à bout par mon propre travail, mais quelques jours après, souffrant énormément, je dus m’aliter. Je fis appel à une praticienne de la Science Chrétienne et elle me traita pendant huit jours au bout desquels je ne souffrais plus, et j’avais confiance que j’allais être complètement guéri.
Un des points soulevés par la praticienne m’avait fortement impressionné. Elle me rappela la question que Dieu pose à Adam dans le récit biblique de la Genèse (3:11): « Qui t’a appris que tu es nu ? »
Et elle demanda: « Qui vous a appris que vous êtes malade ? Ce n’est pas Dieu, je suppose ? Si ce n’est pas Lui, et nous savons qu’il ne connaît pas la maladie, il n’est donc pas vrai que vous soyez malade, et vous ne devez pas l’accepter un seul instant ! »
Quinze jours après j’étais assez fort pour conduire ma voiture à quelque 350 kilomètres de chez moi; et là, j’ai parcouru sans répit pendant deux jours une immense foire régionale.
Cette guérison produisit une telle impression sur moi que je me suis senti guidé à demander à suivre le cours d’instruction en Science Chrétienne. Je désirais en apprendre davantage sur cette Science qui avait fait de telles merveilles pour moi.
Je suis très reconnaissant pour ce cours d’instruction. Il m’a amené à devenir membre actif d’une église filiale dans laquelle j’ai beaucoup de joie et de satisfaction à servir. Ce cours m’a aussi fait comprendre et apprécier davantage ce qu’est la Science Chrétienne et à quel point Mrs. Eddy s’est consacrée afin d’apporter à l’humanité sa découverte.
La Science Chrétienne m’a permis d’accepter avec joie cette vérité biblique: « A Dieu tout est possible » (Matth. 19:26), et aussi, selon la promesse de Christ Jésus, à accepter le fait que si l’on connaît la vérité, la vérité nous rend libre (voir Jean 8:32).
Je suis absolument d’accord avec un membre de mon église qui disait récemment, dans un témoignage donné un mercredi soir: « Si le public pouvait soupçonner les riches bienfaits qu’offre la Science Chrétienne, les filiales de l’Église du Christ, Scientiste, à travers le monde entier, ne suffiraient pas à accueillir les foules. »
Beaumont (Texas), U.S.A.
