Tandis que je lisais pour la première fois Science et Santé de Mrs. Eddy et que j'assimilais sérieusement quelques unes des vérités concernant la nature spirituelle de l'homme, je fus instantanément guérie de douleurs dont j'avais souffert pendant de nombreuses années. Mon témoignage au sujet de cette guérison a paru dans le Christian Science Sentinel du 13 juillet 1968.
Quelque trente années après, ma compréhension de la Science Chrétienne fut mise à l'épreuve. Je fus soudainement terrassée par une douleur intense qui plus tard fut diagnostiquée comme une descente d'organes et le déplacement d'un disque pressant sur le nerf sciatique. Il fallait que j'aie de l'aide. Je fus traitée en Science Chrétienne pendant quelques semaines consécutivement. Grâce au travail de prière que je fis alors, je considérai l'état où je me trouvais comme un défi, me présentant la nouvelle naissance spirituelle et exigeant de ma part une purification de la pensée.
Presque un an s'écoula et à nouveau, soudainement, je me vis terrassée par la douleur; cette fois-ci beaucoup plus sérieusement qu'auparavant mais aussi pendant moins longtemps. Il en résulta que je reconnus ma filialité divine et que j'acquis une compréhension du Principe divin de la guérison en Science Chrétienne. Je suis parvenue à cette compréhension et à cette connaissance grâce au travail fervent de la praticienne et à mes propres prières accompagnées d'efforts sincères en vue d'obéir au premier commandement: « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face » (Ex. 20:3), comme aussi à la « Règle pour les mobiles et les actes » du Manuel de L'Église Mère de Mrs. Eddy. Cette règle dit notamment ceci: « Ni l'animosité, ni un attachement purement personnel ne doivent déterminer les mobiles ou les actes des membres de L'Église Mère. Dans la Science, l'Amour divin seul gouverne l'homme » (Art. VIII, Sect. 1).
Après quinze jours de traitement, je me suis éveillée soudainement de l'erreur en vertu de laquelle j'avais accepté certaines suggestions qui prétendaient à une présence, à une puissance en dehors de Dieu, «l'affection de la chair [qui] est inimitié contre Dieu » (Rom. 8:7).
J'ai vigoureusement réfuté ces suggestions, reconnaissant l'omniprésence et l'omnipotence de Dieu. Le mesmérisme était brisé et la douleur cessa immédiatement. Un sentiment de faiblesse céda peu à peu à une activité normale et au bien-être. J'ai reconnu ce que Mrs. Eddy dit quand elle écrit dans Science et Santé (p. 378): «Le regard d'un homme, fixé sans crainte sur une bête féroce, la force souvent à reculer épouvantée. »
Je suis profondément reconnaissante pour le travail si fidèle de la praticienne. Je remercie Dieu pour Son grand amour, Sa sollicitude, Sa sagesse et Sa loi de guérison qui opère toujours.
Durban (Natal), République Sud-Africaine
