Dans une École du Dimanche de la Science Chrétienne, quand j'étais toute petite, j'acquis une compréhension satisfaisante de la direction divine. J'appris à respecter et à aimer la Bible, ainsi que le livre d'étude de Mrs. Eddy, Science et Santé. Cet ouvrage fut mon plus précieux compagnon, surtout au cours de mes années d'université. Une fois, à cause d'un orteil infecté, je risquais d'être immobilisée. Je fis appel à ma monitrice de l'École du Dimanche. Son traitement, basé sur la compréhension qu'elle avait du livre d'étude, effaça mes craintes, et la douleur et l'infection furent guéries.
Je fus très affectée par la perte de notre premier enfant peu après sa naissance et je me détournai de ma religion. Combien il me fallait apprendre ce qu'est la vraie consécration ! Des plaisirs égoïstes personnels et la matérialité m'absorbèrent complètement.
Plus tard notre fille fut placée dans la garderie d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, mais ni mon mari ni moi-même n'assistions aux services de l'église. La fausseté de cette approche fut mise à découvert de façon directe et frappante. Un soir, en rentrant à la maison assez tôt après une réception, j'allai directement auprès du lit de notre fillette pour lui dire bonne nuit en l'embrassant. Les effluves du « cocktail-party » qui m'enveloppaient furent rapidement mais gentiment réprouvés par le commentaire innocent de l'enfant: « Oh, maman, tu ne sens pas bon ! » Ce rejet inhabituel me secoua, provoquant un examen de conscience approfondi.
La même enfant se mit à insister pour que ses parents soient en haut à l'église tandis qu'elle était à la garderie. Ces énoncés (Science et Santé, p. 453): « L'intégrité est le pouvoir spirituel. L'improbité est la faiblesse humaine, et prive du secours divin », nous éveillèrent, mon mari et moi, et nous commençâmes à assister aux services de nouveau. Nous cessâmes de fumer et de boire en société, ce qui nous ouvrit le chemin pour devenir membres de l'église. Depuis ce revirement qui remonte à plus de vingt-cinq ans, je n'ai jamais chancelé.
Dans notre famille, comptant trois enfants, des maladies ont été guéries par la prière. Des praticiens nous ont aidé quand nous avons fait appel à eux et nous avons appris à compter de plus en plus sur notre propre compréhension de la Science pour résoudre nos problèmes. Des relations personnelles difficiles et des traits de caractère négatifs ont été améliorés ou corrigés. Le processus se poursuit encore aujourd'hui.
Nous avons décidé de nous appuyer sur la Science Chrétienne quand un dentiste nous informa que la dentition de l'une de nos filles était si déformée que l'intervention d'un spécialiste était nécessaire. Tous les jours, cette enfant et moi, nous lûmes des récits bibliques en recherchant leur portée spirituelle. Moins d'un an après, le dentiste même qui avait indiqué qu'il fallait procéder à un redressement déclara que les dents étaient parfaitement bien plantées.
Dans notre foyer une bonne santé a été la règle plutôt que l'exception — résultat, j'en suis sûre, de notre confiance persistante en la loi divine de l'harmonie. J'ai la joyeuse conviction que la Science Chrétienne est plus qu'un réconfort dans les moments d'épreuve. Elle va plus loin. On a l'assurance que l'homme, l'idée spirituelle bien-aimée de Dieu, demeure au faîte de la perfection maintenant. Cette vérité comprise, dissipe les brumes de l'imperfection mortelle.
Mrs. Eddy affirme (Miscellaneous Writings, p. 102): « La Science définit l'omniprésence comme l'universalité, ce qui exclut la présence du mal. Cette vérité annule le témoignage des sens, qui dit que le péché est un pouvoir néfaste et que la substance est périssable. » Une conscience accrue de l'universalité de la Science Chrétienne, réalisée en partie grâce à l'expérience unique du cours d'instruction me permet de contempler le spectacle du monde avec compassion et confiance. Ce cours a augmenté considérablement l'appréciation que j'avais pour Mrs. Eddy qui œuvra longuement pour offrir aux hommes l'explication spirituellement scientifique de la mission de Jésus et indique les démarches pratiques que nous pouvons entreprendre pour jouir de ses fruits.
Mount Dora (Floride), U.S.A.
