Depuis les temps les plus reculés de son histoire, l'humanité a été induite à croire que la maladie est contagieuse. Il en est souvent résulté des épidémies catastrophiques. Toutefois la Science Chrétienne démontre qu'il est possible de venir à bout de cette croyance et d'en éliminer les effets si on reconnaît la nature mentale de la maladie et que la pensée humaine pleine de crainte cède à la Vérité divine.
Avant l'ère chrétienne, les prophètes et voyants de l'Ancien Testament, de manière à traiter la contagion et à parer à de grands désastres, se servaient de symboles et de leçons de choses. Lorsque, dans le désert, les enfants d'Israël furent mordus par les serpents brûlants, ils supplièrent Moïse de prier pour leur guérison, pensant qu'ils étaient punis pour avoir désobéi à Dieu. « Moïse pria pour le peuple » Nombres 21:7; lisons-nous, et il plaça sur une perche un serpent d'airain afin que ceux qui avaient été mordus puissent le regarder. Selon l'évidence, leurs craintes en furent apaisées et leurs souffrances prirent fin.
On dirait qu'au temps de Moïse les gens avaient besoin d'un symbole pour leur permettre d'affronter les craintes qu'ils entretenaient. Dans une large mesure, ils s'appuyaient sur un échange de croyances humaines. Comme l'indique Mrs. Eddy: « Les Israélites regardèrent le serpent d'airain et eurent aussitôt la croyance qu'ils étaient guéris des morsures venimeuses des vipères. » Science et Santé, p. 133;
Aujourd'hui le traitement en Science Chrétienne vous permet de vous appuyer non pas sur une meilleure croyance, mais sur la compréhension spirituelle de la Vérité divine. Ce traitement est la prière spirituelle qui reconnaît la suprématie et la totalité de Dieu, ainsi que par conséquent le néant du mal.
La Science Chrétienne fait remarquer que la maladie est une sensation de l'entendement humain, non de la matière. La crainte, l'ignorance ou le péché, telles sont les bases de la maladie. Lorsqu'il y a épidémie, un grand nombre de personnes acceptent la conviction erronée qu'il s'agit de quelque chose de puissant et de réel. Ils associent la propagation de la maladie à des conditions physiques ou atmosphériques et croient que le contact entre individus favorise la transmission du mal.
Ces lois matérielles, puisqu'elles s'élèvent contre la suprématie de Dieu, ne bénéficient en rien de la force ou de la sanction divine. Mais ceux qui ne savent pas que ces lois sont fausses, inclinent à craindre les conséquences d'avoir enfreint l'une de ces lois, même involontairement. Cette crainte — ainsi que ce que l'on pourrait appeler le péché fondamental d'avoir admis l'existence d'un pouvoir opposé à Dieu — s'extériorise souvent sur le corps sous forme de maladie.
Pour lutter efficacement contre les épidémies, il faut maîtriser nos craintes avec la conviction absolue de la totalité et de la bonté de Dieu. Il faut, dans notre propre pensée, corriger la crainte collective et la fausse croyance générale qu'une condition inharmonieuse quelconque puisse se développer individuellement ou collectivement. Il faut élever notre pensée jusqu'au sens véritable de l'omnipotence de Dieu. Ainsi, reconnaissant que rien d'autre n'existe que Dieu et Ses idées, nous voyons que les épidémies n'ont aucune réalité, aucun pouvoir, aucune base. Si quelqu'un habite une localité que menace quelque maladie contagieuse, il peut, au moyen de la prière scientifique, atténuer la crainte générale et mettre un terme à l'épidémie en question.
« La Vérité traite la contagion la plus maligne avec une parfaite assurance », p. 176; dit Mrs. Eddy. La Science Chrétienne en apporte aujourd'hui la preuve; grâce à elle, l'exemple et l'œuvre de guérison de Christ Jésus peuvent être démontrés et mis en application. A vrai dire, la contagion mentale est la cause prédisposante et sous-jacente de toute épidémie, qu'il s'agisse d'un rhume ou de la variole. Les facteurs tels que le contact physique avec les soi-disant malades n'auraient aucun effet sur nous si nous reconnaissions le néant de la matière — microbes et autres virus compris — et si nous étions vigilants pour ne pas permettre à des associations d'idées néfastes de se développer dans la conscience. Selon les paroles de Mrs. Eddy: « La transmission de la maladie ou de certains traits caractéristiques de l'entendement mortel serait impossible si ce grand fait de l'être était compris, — savoir, que rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu. » p. 228.