Le dicton populaire selon lequel l'attaque constitue la meilleure défense peut s'avérer fallacieux; il y a en effet des circonstances où la sagesse de cet adage-ci, tiré de la Bible, peut mieux se justifier et garantir la réussite: « Une réponse douce calme la fureur. » Prov. 15:1; Une réponse douce n'indique pas nécessairement la timidité: ce peut être l'indice d'une conscience paisible, spirituellement confiante.
En Science Chrétienne, il est possible qu'une attitude timide, face au mal, dénote une insuffisance de confiance spirituelle en la supériorité absolue de la Vérité sur les suggestions illusoires du sens matériel. Ou bien la pusillanimité peut indiquer le besoin de s'élever ou d'inciter un autre à une attitude spirituelle qu'aura inspirée et raffermie l'intelligente conviction de la totalité de Dieu à tel point que l'intimidation de l'erreur en disparaîtra de la pensée. Dans la conscience que remplit la compréhension du Christ, la Vérité, il n'y a aucune place pour une approche tâtonnante ou timorée.
En grande partie, l'acceptation inconsciente des suggestions du mal est due au fait que la pensée humaine en général est empreinte de la croyance à la réalité du mal et par conséquent de la crainte latente du mal. Consciemment ou inconsciemment, la grande masse des humains partagent cette erreur fondamentale. Il s'ensuit que, d'habitude, les gens ne sont pas conscients de la nécessité de maîtriser cette crainte latente.
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