Une année qui s'achève semble faire naître bien des émotions mêlées pour ceux qui, jetant un regard en arrière sur les douze mois qui viennent de s'écouler, croient que les insuccès qu'ils ont eus pendant cette période sont les signes de semblables défaites à venir dans l'année qui s'avance.
Il est naturel et juste que les victoires du passé nous donnent confiance en l'avenir, mais s'attendre aux échecs répétés et les craindre est-ce une sage attitude à prendre ? Il est certain que nous ne pouvons pas changer le passé, mais est-il nécessaire de garder en nous le souvenir des déceptions qu'il nous a infligées ? Le passé a-t-il en soi le pouvoir d'accabler notre avenir ? Bien que nous ne puissions, même du point de vue purement humain, rejeter le passé en bloc, cependant, il ne devrait demeurer en nous aucune trace de son amertume, mais seulement les leçons que les échecs nous ont enseignées, car elles peuvent améliorer notre avenir. Et il est juste de s'attendre à ce qu'elles le fassent.
Pourquoi tant de gens craignent-ils de voir réapparaître les frustrations du passé au lieu d'être assurés qu'un progrès plus marqué que celui de l'année précédente viendra récompenser leurs efforts futurs ? La Science Chrétienne répond à cette question pressante. Non seulement elle définit la raison mortellement mentale d'une telle absence d'espoir plus élevé, mais elle en donne le sûr remède. Elle montre que la cause de toute insuffisance, de toute incapacité à faire face aux nombreuses exigences de l'existence humaine, c'est la croyance mortelle à un entendement dans la matière, la croyance que l'intelligence et toutes les capacités ont leur siège dans le cerveau et, par conséquent, qu'elles dépendent de la composition du cerveau et de son fonctionnement chimique et électrique, et qu'elles s'en trouvent limitées de même que par certaines dispositions héréditaires.
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