Lorsqu'Élie eut été enlevé au ciel, Élisée hérita de la position et de l'autorité dont avait joui ce dernier (voir II Rois 2:15). Alors qu'il se trouvait encore dans les environs de Jéricho, on fit appel à lui pour la solution d'un problème qui préoccupait beaucoup les habitants de la région. Ils lui rapportèrent qu'en fait la ville était très agréable, ajoutant: « Mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile » (verset 19). Grâce à la vision du prophète qui percevait la bienveillance de l'Éternel à l'égard de la cité, la nécessité dans laquelle ils se trouvaient disparut promptement et définitivement; et cette victoire annonça de façon prophétique les nombreuses occasions d'aide, de protection et de guérison qui allaient être associées avec le nom du prophète.
Quittant Jéricho, il se dirigea vers Béthel. Chemin faisant, un curieux incident eut lieu qui semblerait, tel que le décrit la Bible, militer contre l'esprit de bonté constructive qui caractérisait le prophète.
Nous lisons là, qu'à son arrivée, « des petits garçons... se moquèrent de lui. Ils lui disaient: Monte, chauve ! monte, chauve ! » Sur quoi le prophète « les maudit au nom de l'Éternel », et deux ours sortirent qui les mirent en pièces (versets 23 et 24).
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