J'en étais arrivée au point, il y a quelques années, où l'existence semblait n'être qu'un immense et sombre néant. Depuis un peu plus de treize ans, je luttais pour me libérer de l'esclavage de l'alcool. Les jours passaient me laissant un sens de solitude, de découragement et d'indignité. J'essayai même de me suicider pour m'évader de ma condition et on me confia aux soins d'un psychiâtre. Mais aucun changement ne survint dans mon attitude mentale et mon goût pour la boisson ne diminua pas.
A cette époque-là, une très chère amie me demanda de rendre visite à une praticienne de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce.. J'acquiesçai, puisque rien d'autre ne m'avait aidée.
En pénétrant dans le bureau de la praticienne, j'éprouvai pour la première fois un véritable sens d'amour. Il y régnait une paix que je n'avais pas connue jusqu'alors. Elle me lut le passage suivant de la Bible, tiré de II Timothée (1:7): « Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. » Puis elle me parla de l'amour de Dieu pour tous Ses enfants. Elle me dit que Dieu avait besoin de moi, que chacun avait sa place, chacun sa raison d'être. Je compris immédiatement que j'avais trouvé ce que je recherchais. Mes questions trouveraient leur réponse. Elle me lut du livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 6): « “Dieu est Amour.” Impossible d'en demander davantage, de regarder plus haut, d'aller plus loin. »
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